Informatica a annoncé des résultats de nouveau en baisse pour le 3ème trimestre de l'année 2012. Au 2ème trimestre, la baisse qui commençait pouvait être perçue comme un simple accident de parcours mais Informatica est contraint de reconnaitre que la tendance s'est plus durablement inversée. Au 3ème trimestre, la baisse du chiffre d'affaires licences est de 21 % par rapport au même trimestre de l'année précédente. Une baisse encore compensée par le chiffre d'affaires réalisé en services professionnels. Sur le trimestre, le chiffre d'affaires global n'est en baisse que de 2,86 %.
Mais cette compensation ne peut que dissimuler des difficultés plus profondes. En effet les services professionnels sont réalisés sur les ventes plus anciennes de licences; La baisse de ces derniers conduira dans le futur à une baisse automatique des revenus de services. Par ailleurs, la compensation du chiffre d'affaires en services professionnels risque de se faire au détriment des partenaires, qui pourraient en contre-coup avoir plus de réticences à recommander, dans le futur, Informatica à leurs clients.
Cette baisse de chiffre d'affaires a bien entendu un impact sur le résultat financier, en baisse pour ce trimestre de 32,5 % qui s'établit à 25,1 millions de dollars contre 37,2 millions au 3ème trimestre 2011.
Selon Informatica, la conjoncture européenne est responsable de ces mauvais résultats et Sohaib Abbai, CEO de l'éditeur parle d'une performance décevante en Europe, alors que la situation s'améliorerait aux Etats-Unis et en Asie.
Rien n'est encore dramatique, mais le dernier trimestre de l'année sera clef. C'est toujours le trimestre le plus important chez un éditeur de logiciels. Informatica devra tout faire pour démontrer sa capacité à reconquérir des parts de marché et à faire croitre son chiffre d'affaires licences.
Le bémol que l'on peut mettre à cette analyse, est lié à la structure du marché des outils d'intégration. Informatica reste le seul grand éditeur indépendant de ce secteur. Il est donc difficile de comparer avec d'autres pour savoir si ces résultats décevants sont propres à Informatica ou similaires à ceux des autres acteurs. Intégrées aux offres de Oracle, IBM, SAP… les solutions d'intégration ne sont pas détaillées dans les annonces financières de ces grands éditeurs. Si le revenu généré par l'ensemble des éditeurs de ce secteur des outils d'intégration de données est en baisse, cela relativiserait les difficultés rencontrées par Informatica.
Mais cette compensation ne peut que dissimuler des difficultés plus profondes. En effet les services professionnels sont réalisés sur les ventes plus anciennes de licences; La baisse de ces derniers conduira dans le futur à une baisse automatique des revenus de services. Par ailleurs, la compensation du chiffre d'affaires en services professionnels risque de se faire au détriment des partenaires, qui pourraient en contre-coup avoir plus de réticences à recommander, dans le futur, Informatica à leurs clients.
Cette baisse de chiffre d'affaires a bien entendu un impact sur le résultat financier, en baisse pour ce trimestre de 32,5 % qui s'établit à 25,1 millions de dollars contre 37,2 millions au 3ème trimestre 2011.
Selon Informatica, la conjoncture européenne est responsable de ces mauvais résultats et Sohaib Abbai, CEO de l'éditeur parle d'une performance décevante en Europe, alors que la situation s'améliorerait aux Etats-Unis et en Asie.
Rien n'est encore dramatique, mais le dernier trimestre de l'année sera clef. C'est toujours le trimestre le plus important chez un éditeur de logiciels. Informatica devra tout faire pour démontrer sa capacité à reconquérir des parts de marché et à faire croitre son chiffre d'affaires licences.
Le bémol que l'on peut mettre à cette analyse, est lié à la structure du marché des outils d'intégration. Informatica reste le seul grand éditeur indépendant de ce secteur. Il est donc difficile de comparer avec d'autres pour savoir si ces résultats décevants sont propres à Informatica ou similaires à ceux des autres acteurs. Intégrées aux offres de Oracle, IBM, SAP… les solutions d'intégration ne sont pas détaillées dans les annonces financières de ces grands éditeurs. Si le revenu généré par l'ensemble des éditeurs de ce secteur des outils d'intégration de données est en baisse, cela relativiserait les difficultés rencontrées par Informatica.
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