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Spéculations relancées sur l’avenir de Business Objects


Rédigé par le 12 Septembre 2005

En nommant John Schwarz à la direction opérationnelle de l’entreprise, le patron de Business Objects abat une nouvelle carte pour saluer le franchissement symbolique du cap du milliard de dollars. Mais l’avenir peut se décliner de plusieurs manières, par croissance organique ou par rapprochement avec un autre éditeur.



Spéculations relancées sur l’avenir de Business Objects
« C’est le moment idéal pour notre société de passer à la phase suivante de son développement et John [Schwarz] est le dirigeant idéal pour guider Business Objects vers le futur », explique Bernard Liautaud, actuel patron et fondateur de Business Objects. Il n’en faut pas plus pour que les spéculations autour du « futur » de Business Objects repartent à la hausse et que l’on évoque un rapprochement avec un des grands éditeurs du marché informatique.

Business Objects, par la voix de son Président fondateur, Bernard Liautaud, a annoncé en effet aujourd’hui la nomination de John Schwarz au poste de directeur général du groupe. Bernard Liautaud conserve la présidence du conseil d’administration et un rôle de Chief Strategy Officer. On notera à cette occasion la similitude organisationnelle avec Microsoft, dont le fondateur Bill Gates a laissé la direction opérationnelle il y a quelques mois à Steve Ballmer, tout en conservant un poste de réflexion stratégique.

John Schwarz est un pur produit IBM, où il a passé 25 ans, jusqu’à y occuper le poste de directeur général de la division Industry Solutions. Puis il a rejoint Symantec où il occupait le poste de Président, en charge de six divisions opérationnelles. Il a également participé activement à la fusion entre Symantec et Veritas.
C’est cette dernière expérience qui conduit à spéculer sur l’intérêt pour Business Objects de s’adjoindre une telle expérience en ce moment précis, alors que la fusion avec Crystal Decisions est presque de l’histoire ancienne.

Certes Business Objects a toujours revendiqué son indépendance et explique son succès par sa capacité à travailler en relation avec tous les fournisseurs de bases de données. Et malgré des rumeurs régulières, l’éditeur n’a jamais dévié de cette route.
Néanmoins, après avoir dépassé le milliard de dollars de chiffre d’affaires, et surtout confronté à la montée en charge de concurrents de plus en plus pressants (Microsoft, SAP, Oracle…), Business Objects doit trouver de nouveaux relais de croissance pour les années à venir. John Schwarz souhaite en effet « faire de cette société l’une des dix plus grandes de l’industrie du logiciel au monde ». On imagine mal cependant cet objectif atteint si Business Objects reste sur son marché actuel des outils décisionnels pour moyennes et grandes entreprises, qu’il se partage avec son concurrent de toujours, Cognos.

Les rumeurs sont également alimentés par les annonces des grands acteurs du marché : SAP a clairement indiqué son intention de racheter des sociétés dans le décisionnel, Oracle souhaite également poursuivre sa politique d’acquisition, quant à Microsoft, s’il n’a jamais procédé à d’importantes acquisitions dans le décisionnel, ses moyens financiers lui permettraient d’envisager toute opération.




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