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L'insolente réussite de QlikTech : décryptage


Rédigé par par Philippe Nieuwbourg le 27 Mars 2009



René BERGNIARD, QlikTech
René BERGNIARD, QlikTech
En quelques années, QlikTech est devenu la coqueluche de certains intégrateurs qui ne jurent plus que par son logiciel vedette, QlikView, et la bête noire de certains concurrents qui insistent dans les salons, pour ne surtout pas voir leur stand positionné à côté de celui de l’éditeur suédois. Alors que le marché de la « business intelligence » semblait en phase de digestion assoupie des acquisitions de 2007, QlikView propose aux utilisateurs un outil moderne, simple et efficace. Mais quels sont alors les défauts cachés de cet outil miraculeux ?

A la prise en main, QlikView semble un outil intuitif. La manipulation des objets se fait essentiellement à la souris, l’interface graphique permet de créer, déplacer, ajuster et organiser les objets d’une application. Si vous savez utiliser Wndows, vous savez utiliser QlikView. Il n’y a d’ailleurs au catalogue de l’éditeur aucune formation prévue pour les utilisateurs dits « de base ». Utiliser QlikView pour manipuler des données ne nécessite pas de compétences particulières.
En revanche, la création ou la modification des applications nécessite d’en être un utilisateur « avancé » et des formations sont alors bien entendu proposées.

Premier concept à comprendre lors de l’utilisation de QlikView, la notion d’application. Une application contient à la fois les objets d’analyse, leur paramétrage et les données à analyser. Lorsque l’on charge une application en mémoire, on accède ainsi à l’ensemble des informations qu’elle regroupe. Impossible donc d’accéder à des données externes sans qu’elles n’aient au préalable été chargées dans l’application. Il ne s’agit donc pas d’un requêteur qui servirait à interroger des bases distantes, mais bien d’une application d’analyse...


Première limitation, qui n’en est pas véritablement une étant donné la puissance des machines actuelles, l’ensemble des données traitées « monte » en mémoire lors de l’ouverture de l’application. A l’image de nombreux autres outils du marché, dont TM/1 qui fût un des premiers à proposer cette analyse en mémoire, QlikView affiche des performances incroyables dans la manipulation de grands volumes de données, puisqu’elles sont toutes disponibles en mémoire. Dans le cas de la version « client lourd », c’est la mémoire du PC utilisé qui héberge les données, dans le cas d’une version Web, c’est la mémoire du serveur qui est sollicitée. La limite est donc bien la taille mémoire disponible. Là encore, le besoin est défini. Ce n’est pas avec QlikView que vous requêterez vos téraoctets de données « tickets de caisse » directement. Un travail préalable sera nécessaire pour sélectionner les données cibles et définir un jeu de données qui tienne dans la mémoire de votre ordinateur. Cette phase préalable permet justement de sélectionner uniquement les données réellement analysables (fréquemment plus de la moitié des champs d’une base de données sont à usage interne et non significatif pour vos analyses). Cette étape de préparation permet presque toujours d’obtenir un jeu de données limité aux quelques gigaoctets - et c’est déjà énorme - de mémoire vive disponible. Il ne fait aucun doute que le succès actuel de QlikView (après plusieurs années de tentatives ratées d’implantation en France) est en partie dû à la disponibilité de machines « 64 bits » équipées d’un volume important de mémoire vive.

QlikView annonce utiliser la technologie des bases de données vectorielles. Une technologie très ancienne, dont les premiers progiciels des années 80 (technologie Btrieve) étaient parfois déjà utilisateurs, popularisée par Harry Software et Sybase IQ dans le domaine du décisionnel. L’idée est d’une part d’optimiser l’accès aux données en les organisant par colonnes (à l’aide de pointeurs de taille plus réduite et d’accès plus rapide que les données elles-mêmes) et d’autre part d’indexer l’ensemble des informations. Toute donnée étant indexée, elle est accessible instantanément dans la phase d’analyse. C’est ce que QlikView appelle « l’association ». Les données sont toutes liées les unes aux autres par la technologie d’indexation et chaque action sur une donnée est répercutée sur l’ensemble de la base. En clair, si vous sélectionnez le pays « France » dans la table « Pays », instantanément seules les factures correspondantes seront disponibles dans la table « Factures », celles émises à destination d’un client étranger seront grisées ou disparaîtront de l’écran d’analyse. C’est ce mode de navigation extrêmement intuitif qui rend le produit agréable à utiliser. Il donne envie d’explorer ses données, ne fige pas en amont le cadre de l’analyse et laisse l’utilisateur faire son travail. Seconde limitation ici, il faut utiliser QlikView pour ce qu’il sait faire ! C’est un outil d’analyse, plutôt destiné à un utilisateur « intelligent » qui saura naviguer dans ses données pour les analyser. QlikView n’est pas un outil de reporting de masse qui distribuerait un état papier chaque lundi matin dans la boite des commerciaux. Analyser demande de la connaissance et demande également du temps. Laisser QlikView entre les mains d’utilisateurs lambda peut être très consommateur de temps pour eux.

QlikView est un outil solitaire, en tous cas dans sa version client lourd. Pour partager une information trouvée grâce à la phase d’analyse, il faut envoyer à son collègue toute l’application. C’est là que le bénéfice de la version Web se révèle. Il suffit alors d’y créer un favori, qui peut être partagé, pour que d’autres puissent accéder à l’analyse que l’utilisateur souhaite partager.

Concernant les simulations, QlikView ne permet pas de modifier manuellement une donnée importée dans l’application. Il faut modifier la donnée initiale et relancer l’importation. En revanche, l’utilisateur peut créer de nouveaux champs et les alimenter à la main (budget, simulations...). La seule phase un peu technique est d’ailleurs cette étape d’alimentation des données. Le langage de script, propre à QlikView ressemble à des macro-commandes Excel. Il est donc réservé à un utilisateur averti. En revanche la création des objets (données ou graphiques) semble aisée et de type paramétrage (onglets, cases à cocher...). Trois versions de l’outil sont proposées : Developer, la version complète, Analyzer qui permet d’ajouter ses propres objets et ses données, Professional la version la plus simple qui permet juste d’analyser et de saisir dans des objets déjà prévus.
On regrettera quand même dans un logiciel aussi moderne l’absence de fonctionnalités « 2.0 » de type notation, commentaires, réseau social... mais une version 9 est prévue pour les prochains mois.

Initialement retenu par des PME à la recherche d’un outil décisionnel simple et moins coûteux que ses concurrents, QlikTech parvient aujourd’hui à intéresser de grands groupes. 3M aurait par exemple fait l’acquisition de plus de 10 000 licences. C’est le principal enjeu pour l’équipe de René Bergniard qui dirige l’Europe du Sud, faire connaître et adopter l’outil au même niveau stratégique que des solutions telles que Business Objects ou Cognos. Il devra pour cela également s’appuyer sur un réseau de partenaires plus professionnels que certaines petites SSII qui s’y étaient intéressé au démarrage.

Et pour finir, la question de l’avenir de l’outil reste posée. Très ergonomique, simple et moderne, QlikView pourrait intéresser d’autres éditeurs. On pense en particulier à Microsoft dont il aurait pu compléter efficacement l’offre Reporting Services. Microsoft ne dispose en effet pas d’un outil d’analyse décisionnelle de ce niveau de simplicité. De son côté QlikTech a fait le choix de l’environnement Microsoft. Mais même si la trésorerie de Microsoft y suffirait largement, chaque trimestre qui passe, augmente la valeur de QlikView et rend donc une cession plus hypothétique.
Autre rapprochement cohérent, Sybase. Ce dernier se dit agnostique et permet aux principaux outils du marché d’interroger ses bases IQ. Mais disposer de son propre logiciel, qui plus est conçu suivant la même philosophie, pourrait être un atout supplémentaire. Une acquisition, mais qui pourrait aussi n’être qu’un simple partenariat, est donc envisageable.

Alors QlikView sera-t-il le Business Objects de la prochaine décennie ? Personne ne peut le prédire, mais c’est une hypothèse réaliste.




Commentaires
Du plus récent au plus ancien | Du plus ancien au plus récent

11.Posté par Olivier MEUNIER le 01/04/2009 09:31
Suite à ces nombreux compliments dithyrambiques, je me permets d'ajouter mes commentaires.
D'abord je tiens à préciser que je n'ai aucun lien commercial ( je ne suis ni revendeur, sponsorisé, intégrateur ...) avec la société qliktech ni aucun autre éditeur.
Je regrette comme d'autres éditeurs que Qliktech verse dans le marketing de grand père : "produit révolutionnaire, le leader des logiciels BI en progression, les autres éditeurs en ont peur, ..."
C'est dommage, les clients sont lassés de ces discours. Tout le monde est leader et ont une insolente réussite. Je me souviens de la réflexion d'un client " le vrai leader c'est walt disney. Lui seul crée un vrai monde merveilleux ! "

En l'ayant testé en short list, ce produit s'adresse à une catégorie de projet
autre que les projets décisionnel classique. Ils s'adressent aux études rapides, quick and dirty, faisant l'impasse avec une utilisation massive d'utilisateurs comme BO, Cognos, ... Ce n'est pas la meme utilisation
C'est un peu comme si on compare Essbase avec BO.

C'est un bon produit, mais je dirais que je trouve sa plus value pas révolutionnaire face à l'open source

12.Posté par chaumais romain le 01/04/2009 14:19 (depuis mobile)
Bonjour,

Je pense que le commentaire d'olivier Meunier est seulement à moitié juste. Je confirme que Qlikview peut faire du Quick and Dirty mais pas uniquement.
A partir de la version 8 de QlikView, il est très raisonnable de vouloir utiliser QkikView comme plate-forme BI d'entreprise avec des centaines d'utilisateurs voir des milliers.
QlikView change vraiment la donne ce qui n'enlève rien à la qualité des outils classiques de la BI.

13.Posté par Stefan le 01/04/2009 19:25
Je reviens avec les commentaires de 2 DSI de grandes entreprises au sujet de Qliktech pour passer dans des exemples concrets et sortir du "marketing" et de la BI Star Trek :-)

1. Tres content de l'outil globalement, mais voit ses limitations en terme d'usage ( analyse et simulations et assez peu de collaboration et de partage via des interfaces 100% Web ) et de performances ( comme toute techno OLAP en mémoire ou stockée au dela d'un certain niveau de complexité/volumétrie/nb utilisateurs ca commence à tousser sérieusement ) . Bon rapport qualité prix, mais ne peut aucunement couvrir TOUT le spectre d'une solution BI complète, plutôt en COMPLEMENT d'autres solutions.

2. A testé l'outil mais n'envisage pas vraiment un déploiement à grande échelle pour plusieurs raisons :

a). le coût est loin d'être "donné" ou proche d'un outil open source, c'est une solution PUREMENT COMMERCIALE et propriétaire.

b). les ressources des intégrateurs sur cette techno restent très limitées,malgré le nombre de partenaires affichés par l'éditeur.

c). l'utilisation reste destinée à l'analyse sur un volume de données assez limité , donc pour une population d'utilisateurs bien distincte et sur un périmètre bien défini. Peu de rapports avec une "plateforme" BI capable de TOUT faire.

Pour moi, perso, le seul commentaire pertinent reste celui de Michel Kergoat. Sinon, comme mentionné dans mon commentaire précédent, toute mon estime pour cet outil et sa démarche qui reste encore assez unique sur ce marché de la Bi si mouvementé ces jours-ci.

J'invite par ailleurs les SSII intégratrices de Qliktech de faire de la pub ailleurs et en une seule fois/personne afin de ne pas polluer inutilement ce forum avec leur avis forcement SUBJECTIFS.

Je me demande par ailleurs ce qui motive leur décision d'inclure seulement "certaines" solutions BI dans leur comparaison sur le "Label Decisionnel" qui se prétend "neutre et objective".

A toutes et à tous des tirer les conclusions qui s'imposent.

Contribution indépendante de ma société.

14.Posté par Alexandre Schneider le 02/04/2009 09:10
Bonjour,

Je ne sais pas qui est derrière ce pseudo "stefan", mais ses commentaires sont toujours pertinents et constructif !! Continuez, cela change du "c'est nous les meilleurs et les plus beaux".

En effet, les limites sont bien décrites dans votre post stefan même si ils en existe d'autre quand on creuse un peu. Mais l'intérêt de QV, comme je l'ai dit, est de montrer qu'il existe un axe de développement vers la simplicité d'usage si l'on veut dépasser la barre de 5% d'utilisateur d'outil décisionnels en entreprise.

Mais simple ne veut pas dire simpliste, et c'est la raison pour laquelle il existe des solutions simples d'accès, riche fonctionnellement mais aussi capables de permettre un vrai déploiement à plusieurs milliers d'utilisateurs sans parler millions d'euro !

L'open source n'est pas seul ! ;-)

En ce qui concerne le Label décisionnel, je dois bien avouer que quelque chose m'échappe aussi...



15.Posté par Juan Serrien le 02/04/2009 09:22
Que de passion autour de Qlikview, il est vrai que c'est dur de bousculer tout ce petit monde bien établi de l'environnement du decisionnel.
Allons messieurs, avouez que c'est dur de laisser la prime à un petit acteur de BI qui a 80% de croissance par an.
Il est limité, peut-etre, mais n'oublons pas que les tenors du secteur sont sur le marché depuis plus de 10 ans ( j'ai dit les tenors Monsieur Schneider...)
Le seul résultat se mesurera dans plusieurs années.....

16.Posté par Romain Chaumais le 02/04/2009 16:31
re bonjour à tous,

Je me permets de reprendre l'échange avec Stefan.

Votre avis sur QlikView se base sur avis externe et je n'ai pas le sentiment que vous ayez vous même tester l'outil dans un cadre d'entreprise réel et représentatif.

Dans notre société (je ne donne pas le nom pour ne pas refaire de la pub) nous déployons QlikView depuis 5 ans. Nous avons aujourd'hui plus de 35 clients QlikView et nous avons mis en oeuvre plus de 200 applications QlikView.

Nous travaillons effectivement beaucoup plus pour des comptes Middle Market car le produit, à sa création il y a 13 ans, s'adressait principalement à cette population. De plus le quantité de mémoire vive disponible pour la base en mémoire était alors encore très chère.

Depuis maintenant 2 ans, nous déployons QlikView dans des grands comptes pour des usages de masses. C'est aujourd'hui possible car le produit le permet dans sa version 8 et supérieure et parcequ'une machine avec 16Go de Rame en 64bit Intel coûte moins de 3000€.
Avec 16Go de ram, vous chargez tranquillement en mémoire 200Go de données utiles en base de donnée. A titre d'exemple, pour un client grand compte, nous avons chargé 1,3 milliard de records dans 12Go de ram permettant d'analyser les tickets de caisse en détails quotidiens d'une chaîne de grande distribution. Les analyses aujourd'hui faîtes avec QlikView n'avaient jamais pu aboutir avec BO.

Je pense donc qu'on ne peut plus dire que QlikView se limite aujourd'hui à des volumes de données limitées. Nous estimons qu'en deçà de 500Go de données UTILES, QlikView est totalement adapté comme solution d'analyse multidimensionnelle.

Encore une fois, je ne dis aucunement du mal des autres solutions, je dis juste qu'il faut désormais compter avec QliKView comme un acteur alternatif apportant des réponses très élégantes à de nombreux problèmes de restitution et surtout offrant une réponse projet vraiment attractive (Ration Coût/Délais/Résultat/Staisfaction utilisateur). Le rapport du Gartner de janvier 2009 est encore bien plus positif que moi sur ce point.

Concernant le Label Décisionnel, je trouve que vous vos remarques sont déplacées. En effet, Le label décisionnel est un portail communautaire totalement gratuit avec du contenu de qualité proposé gracieusement (et sur notre temps libre). Il est véritablement objectif et totalement transparent. Et je vous invite ici officiellement à nous rejoindre pour proposer du contenu, des tutoriels, des articles etc.

Pour l'année 2007/2008, les solutions proposées en évaluation étaient QlikView, Microstrategy, Talend, Oracle Data Integrator, MyReport et KXEN. On a ici des grands et petits éditeurs, du propriétaire et du libre. Pour 2009/2010, nous proposerons de nouvelles solutions à évaluer aussi bien dans le libre que dans le propriétaire. La liste des solutions à évaluer sera proposée à la communauté très prochainement sous la forme d'un sondage.

Alors, pourquoi n'y a-t-il pas encore BO, Cognos, Datastage, Microsoft sur le Label ? Tout simplement parce qu'ils n'ont pas voulu participer à la première édition. En effet, pour pourvoir présenter sa solution à la communauté du Label Décisionnel, il faut que les éditeurs fournissent aux utilisateurs une version d'évaluation de leur solution. Or, Ni BO, ni Cognos, ni Datastage ne l'autorise. Certaines éditeurs, propriétaire ou Open Source comme Microsoft ou SpagoBI n'ont pas non plus voulu jouer le jeu fin 2007 faute d'un retour suffisant sur cette nouvelle initiative.

Si vous lisez le contenu des forums et des articles, vous ne verrez jamais de parti pris ou contre les solutions. L'objectif ici est de partager nos expériences et notre vision des outils sans trolls.

Encore une fois, dans les commentaires ci-dessus, nous n'avons fait que partager notre enthousiasme sur la solution QlikView. Et oui, nous sommes partenaires car nous croyons à la solution. Et rien ne vous empêche de nous rejoindre ... sauf si vous travaillez pour un éditeur de BI ;-)

J'espère à très bientôt sur le Label pour des articles et des tutos :-)

Bien amicalement

17.Posté par yoshi le 03/04/2009 09:12
L'ayant juste vu fonctionner et manipuler un peu, je trouve cette solution très "user friendly" si on n'a pas de besoin complexe.
Que les DSI ne se trompe pas sur l'outils, car s'ils croient pouvoir économiser
en prenant un outils "tous en un" au lieu d'outils dédiés pour l'extraction,
la transformation, l'analyse multidim etc ... c'est un pari perdu d'avance.
Qlikview a le mérite d'avoir combler le manque d'outils complet réellement orienté utilisateur, un espèce d'assistant SQL ...

Consultant Décionnel Indépendant

18.Posté par Olivier MEUNIER le 03/04/2009 18:58
Ce que les clients MOE savent et que les éditeurs & revendeurs de BI rapide ne veulent pas savoir c'est que le cout de développement d'un outil de reporting type BO, Cognos, Essbase ou open source (pentaho, talend, etc ) represente que 10-20% du cout total en moyenne.

Le principal cout, c'est l'alimentation, les bases de données etc ...
Je le reprécise que ma première fonction est de vendre du conseil basé sur mon expérience technique ( je suis tech à la base pas commercial chez un éditeur ou revendeur de logiciel) et je ne suis pas lié à un éditeur.

Donc les logiciels comme QV ne peuvent qu'avoir des solutions quick and dirty , de solution court terme. Car comme le dit tres bien stephan, pereniser QV ou un autre logiciel de BI rapide dans une grosse société a un cout financier caché ( énorme) et des limites. Le plus grand concurrent de QV c'est donc Excel.

La plus grande limitation des logiciels de BI rapide est la securité des données. Et oui le DG de QV ne veut peut etre pas que tous les commerciaux de QV connaissent les ventes de tout le monde... sans parler de l'affaire Kerviel.
Et quand tu dois retraiter les données, les fusionnner, les modifier ... cela a un cout humain surtout quand le stagiaire se barre ...
Le mega ou Giga ou teta de ram ... n'est donc pas l'argument massu

Ce qui m'enerve un peu c'est que l'argument de vente : " je vous fais tout pour quelques jours alors que BO c'est long complexe etc .... " C'est annoncé non pas aux DSI mais aux utilisateurs et cela fini toujours par des explications quand ces utilisateurs veulent industrialiser leur QV et que les techs leur annoncent le vrai cout de QV en centaines de jours.

19.Posté par Romain Chaumais le 03/04/2009 20:45
Bonsoir Olivier,

Je suis d'accord avec toi sur le coût global d'un projet décisionnel. Le couche de restitution n'est pas du tout le poste le plus lourd, loin de là. Je mettrais avant tout la définition du langage commun de l'entreprise, la gestion de la qualité des données, la mise en place des interfaces d'alimentation et la modélisation du Datawarehouse.

Je vais ici tuer un mythe : QlikView n'a pas vocation à remplacer les Datawarehouses des grandes entreprises. C'est aussi stupide que de vouloir le faire avec BO ou Cognos. Dans de grands infocentres, QlikView est utilisé en sortie du Datawarehouse ou de Datamart comme outils d'analyse et de restitution. Par contre, QlikView est bien un tueur de cube olab car sa base de données en mémoire et son moteur de restitution de type associatif est totalement autonome et très performant.

Par contre, il est vrai que dans certain cas et pour certain petit client, la phase préalable de constitution d'un infocentre pour la mise en oeuvre de tableaux de bord est inutile si on utilise QlikView. Cet aspect est effectivement trop mis en avant par l'éditeur car ce qui est vrai pour une PME, ne l'ai pas pour une multinationale.

A nos yeux, QlikView est un outil décisionnel qui permet ENFIN d'oublier la technologie pour se concentrer sur le fonctionnel et le métier. C'est aussi pour cela que nous apprécions QlikView. Avec QlikView, nous travaillons avant tout sur la valeur du projet et non sur du développement informatique.

Sinon, pour préciser un peu les caractéristiques de la solution, beaucoup d'entre vous ne connaisse que le client lourd QliKView (celui en libre téléchargement pour évaluation). Cependant, il faut savoir que QLikView est avant tout une plate-forme globale avec un serveur (QlikView Server), une brique d'administration, de distribution et de sécurisation (QlikView Publisher), un portail d'accès aux différents documents QlikView (QlikView Access Point). Il y a aussi de puissants mécanismes de filtrage de la données et des objets selon le profils de l'utilisateur ou du groupe d'utilisateurs. Bref, il y a tout ce que l'on est en droit d'attendre d'une plate-forme globale et moderne de BI d'entreprise. Pour reprendre l'exemple du CA qui ne doit pas être visible par tous les commerciaux de chez QlikTech, cela est très facile à mettre en place avec QlikView.

De nouveau, oui : pour un projet global de BI d'entreprise, il faut plus de 2 ou 3 jours avec QlikView. Cependant, je vous l'assure, on est quand même sur des délais qui sont très très compétitifs par rapport à la concurrence.

Dernier point : sachez que nous connaissons parfaitement les très grands projets décisionnels des très grandes entreprises. Nous y intervenons systématiquement en expertise sur les bonnes méthodes, l'organisation projet, la définition des architectures, etc. Nous savons donc parfaitement de quoi nous parlons.

Bon week-end.

Romain Chaumais
Ysance

20.Posté par René Bergniard / DG QlikTech France le 04/04/2009 08:42
En réponse à ceux qui pensent que QlikView n'est bon que pour faire du decisionnel de type "quick & dirty", je repondrai qu'aujourd'hui 11.500 clients avec plus de 500.000 utilisateurs QlikView, utilise cette nouvelle approche du décisionnel depuis plus de 10ans. Un grand nombre de ces clients ont déployé plusieurs milliers d'utilisateurs, et des dizaines d'applications qui fonctionnent depuis plusieurs années, est ce celà du "quick & dirty" ? Mon anglais me fait peut être défaut...
J'allais oublier, un taux de satisfaction client de 99% (étude faite par des cabinets indépendants) quand on arrive peniblement à 40% pour les solutions traditionnelles (peut être "old & heavy")
Il faut se rendre à l'évidence même si QlikView ne plait pas toujours aux dinausaures de l'OLAP, les besoins des entreprises ont complètement changés; celles-ci demandent aujourd'hui de la réactivité, simplicité d'utilisation, rapidité de mise en oeuvre et surtout de la valeur ajoutée métier aux utilisateurs; n'est-ce pas là le vrai sujet ?
Mon but n'est pas de chercher à convaincre les réfractaires à cette nouvelle approche du décisionnel, je leur demande simplement d'aller voir des utilisateurs QlikView et leur demander en quoi la solution a changé leur travail au quotidien.
Nos clients sont nos meilleurs vendeurs...
Merci de votre attention

René Bergniard / QlikTech France




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