C'est forcément un moment important dans l'histoire d'un livre, la rencontre d'un auteur et d'un éditeur. Attention, je ne suis pas un "auteur" comme d'autres artistes que je peux fréquenter. Pour moi l'écriture est une forme de production. Certains produisent des boites de petits pois, je produits des mots, assemblés en phrases, qui composent des articles ou parfois même des livres. Mais nous restons dans une forme d'industrialisation. Certes il faut quelques idées, une curiosité, une petite compétence sur le sujet traité, mais l'écriture d'un livre professionnel relève selon moi plus de la gestion de projet. Ecrire un livre sur le Big Data c'est un peu comme écrire un programme informatique : on part d'un objectif, on détaille les fonctionnalités, on rédige un cahier des charges, des spécifications, puis chaque partie est découpée en petits morceaux, qui vont être programmés, puis assemblés.
Un livre professionnel relève d'un processus similaire. A partir d'une idée développée en quelques lignes, le synopsis, je vais travailler sur un sommaire, un plan détaillé, le plus détaillé possible, qui fera que chaque item de ce plan deviendra un chapitre de quelques pages. Et que l'assemblage de l'ensemble donnera le produit fini, le livre.
Et c'est bien ces premières étapes que je présente aujourd'hui à mon, peut-être, futur éditeur. Nous nous connaissons déjà, même si nous n'avons jamais travaillé ensemble, au travers du musée de l'informatique
Il s'agit d'une maison d'édition reconnue, de qualité, une des trois ou quatre grandes à oeuvrer sur ce marché des ouvrages professionnels sur l'informatique. Ils n'ont pas encore traité le sujet; je vais donc parfaitement serein présenter ce projet.
D'autant plus serein que ce n'est pas mon premier livre, que j'ai été contacté par un autre éditeur, moins spécialisé, et que j'ai également l'expérience de l'auto-édition. L'auto-édition c'est s'occuper de tout, prendre en charge, financièrement et techniquement, l'ensemble de la production du livre et de sa distribution. En résumé, l'auto-édition coûte plus cher, nécessite plus de temps, donne moins de visibilité à l'auteur, mais rapporte beaucoup plus, car au lieu de gagner quelques pourcents sur la vente du livre, l'auteur conserve 100% de la marge... et du risque.
Tout le monde ne s'improvise pas éditeur, mais j'ai cette petite expérience. Si cela ne fonctionne pas avec XXXX, je n'hésiterai pas à choisir ce canal d'auto-édition.
Mais en même temps, je préfère me consacrer à l'écriture, à la promotion du livre, à mes cours, à mes conférences, plutôt que de mettre des livres sous enveloppe et de faire des factures de 30 euros... Donc si le contact passe bien, et si cet éditeur veut réellement s'investir dans ce projet, je serai très heureux de rester simple auteur, et de laisser aux professionnels de l'éditeur leur métier.
La réponse dans quelques jours :-)
Un livre professionnel relève d'un processus similaire. A partir d'une idée développée en quelques lignes, le synopsis, je vais travailler sur un sommaire, un plan détaillé, le plus détaillé possible, qui fera que chaque item de ce plan deviendra un chapitre de quelques pages. Et que l'assemblage de l'ensemble donnera le produit fini, le livre.
Et c'est bien ces premières étapes que je présente aujourd'hui à mon, peut-être, futur éditeur. Nous nous connaissons déjà, même si nous n'avons jamais travaillé ensemble, au travers du musée de l'informatique
Il s'agit d'une maison d'édition reconnue, de qualité, une des trois ou quatre grandes à oeuvrer sur ce marché des ouvrages professionnels sur l'informatique. Ils n'ont pas encore traité le sujet; je vais donc parfaitement serein présenter ce projet.
D'autant plus serein que ce n'est pas mon premier livre, que j'ai été contacté par un autre éditeur, moins spécialisé, et que j'ai également l'expérience de l'auto-édition. L'auto-édition c'est s'occuper de tout, prendre en charge, financièrement et techniquement, l'ensemble de la production du livre et de sa distribution. En résumé, l'auto-édition coûte plus cher, nécessite plus de temps, donne moins de visibilité à l'auteur, mais rapporte beaucoup plus, car au lieu de gagner quelques pourcents sur la vente du livre, l'auteur conserve 100% de la marge... et du risque.
Tout le monde ne s'improvise pas éditeur, mais j'ai cette petite expérience. Si cela ne fonctionne pas avec XXXX, je n'hésiterai pas à choisir ce canal d'auto-édition.
Mais en même temps, je préfère me consacrer à l'écriture, à la promotion du livre, à mes cours, à mes conférences, plutôt que de mettre des livres sous enveloppe et de faire des factures de 30 euros... Donc si le contact passe bien, et si cet éditeur veut réellement s'investir dans ce projet, je serai très heureux de rester simple auteur, et de laisser aux professionnels de l'éditeur leur métier.
La réponse dans quelques jours :-)
Par Philippe Nieuwbourg le Jeudi 19 Avril 2012
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Profil
Je suis journaliste, formateur et auteur, spécialiste de l'informatique décisionnelle. Passionné par l'évolution de ce domaine vers le "Big Data", également appelé "Données Volumineuses", j'ai décidé d'écrire un livre en français sur le sujet, peut-être le premier. Etudes de cas, panorama des outils, vision des experts... et les coulisses de la production du livre, que je vous propose de découvrir au fil de ces billets.
Philippe NIEUWBOURG
Philippe NIEUWBOURG
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