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La théorie des jeux modélise le comportement d’un agent face à des situations de choix, elle se propose d’étudier toute situation dans laquelle des agents rationnels interagissent. On pourrait aussi l’appeler théorie de la décision interactive, il s’agit de modéliser des situations dans lesquelles plusieurs agents font des choix, ceux des uns affectant les gains des autres.

La théorie des jeux s’intéresse aux comportements des individus. La rationalité de base de la théorie des jeux est une règle de maximisation du profit individuel.

La théorie des jeux permet d’expliquer des processus de vote, de pouvoir, de diplomatie, de marchandage, de négociation, de formation et de coalition.

Un jeu se caractérise par des règles du jeu qui définissent le nombre et le rôle des acteurs ainsi que les variables qu’un joueur peut contrôler, par exemple les possibilités de choix, l’information et la communication entre joueurs : joueurs (au moins deux), actions, stratégies possibles des joueurs et informations disponibles pour choisir, déroulements et étapes du jeu, rétributions (gains, pertes) et résultats.

On distingue différents types de jeux coopératifs / non coopératifs (gâteau au chocolat) – compétitifs / non compétitifs – répétitifs / non répétitifs (jeux évolutionnistes) : Jeux à intérêt commun (le rendez-vous à New York), Jeux à somme nulle où les intérêts y sont parfaitement antagonistes, Jeu type bataille des sexes qui fait intervenir une part de collaboration et de conflit, Jeu type fureur de vivre (avec faucon et colombe), Jeu type dilemme du prisonnier qui fait ressortir une tension entre intérêt individuel et collectif (achat par internet, course aux armements, collusion & commission européenne). Voir sur internet le détail de chacun de ces jeux.

Avec quelques principes simples ont peu définir des archétypes de joueurs : l’agressif qui attaque systématiquement, le rusé qui se rend imprévisible, le machiavélique qui prévoit les attentes des autres et les manipule, le chaotique tellement imprévisible qu’il ne sait pas lui-même ce qu’il va faire le coup d’après, l’esclave qui cherche à perdre au profit d’un plus fort que lui, le coopérant (donnant donnant ou gagnant gagnant) qui gagne quand il y a de bonnes conditions pour une coopération (jeu long terme, bonne communication, réciprocité des gains).

Cependant, il est difficile de considérer la théorie des jeux comme une science positive fournissant des prédictions précises. Plus une situation de jeu devient complexe moins les enseignements de la théorie des jeux mathématiques deviennent instrumentaux pour expliquer ou conseiller un choix. Dans certains cas de modélisation peuvent apparaître des solutions d’équilibres multiples sans que l’on puisse choisir entre ceux-ci. L’analyse de l’interaction des comportements rationnels individuels devient rapidement inextricable dès que l’on sort du cadre ultra simplifié des présentations habituelles en théorie des jeux.
Rédigé par Michel Bruley le Dimanche 21 Octobre 2018 à 16:17 | Permalien | Commentaires {0}


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