Applix et Sybase tendent vers l’analyse en temps réel


Rédigé par le 3 Septembre 2004



Toutes les études et sondages le démontrent, les utilisateurs souhaitent accéder de plus en plus rapidement à des données de plus en plus fraîches. Il y a encore vingt ans, une clôture mensuelle des comptes financiers était encore un exploit. Aujourd’hui dans bien des secteurs d’activité, il est nécessaire de connaître ses performances au jour le jour, voir heure par heure. Certains secteurs tels que la distribution ont su intégrer cette réactivité, et savent prendre des décisions sur un laps de temps inférieur à la journée.
Pour aller dans ce sens, Sybase et Applix ont décidé de proposer conjointement leurs solutions, en s’appuyant sur un de leurs points commun, l’approche du temps réel. Sybase, bien qu’ayant perdu une partie de sa visibilité et de sa présence sur le marché du décisionnel par rapport aux années 90, reste reconnu pour ses compétences techniques, et particulièrement la puissance et les temps de réponse fournis par son offre Sybase IQ. Du côté de Applix et de son moteur TM/1, il a été un des premiers éditeurs à introduire la notion de cube OLAP intégralement géré en mémoire. L’ensemble des données du cube est stocké directement dans la mémoire vive du serveur, ce qui permet bien entendu d’excellents temps de réponse. Par ailleurs, la solution Applix ne stocke pas directement les données multidimensionnelles issues des calculs de toutes les intersections du cube, mais les calcule à la volée. Toutes les données étant en mémoire, ce calcul est effectué très rapidement, et l’encombrement de la base OLAP est minimum.
En complément de sa base OLAP, Applix a développé des applications orientées finance pour le reporting, l’analyse des données, mais également l’élaboration budgétaire et les simulations.
Les 1700 clients dans le monde annoncés pour Sybase IQ et les 1800 clients de Applix pourront ainsi bénéficier du combiné technologique des deux éditeurs, même si pour le moment, les termes du communiqué d’annonce restent on ne peut plus vagues sur la portée réelle de ce partenariat, ses éventuelles implications technologiques ou marketing et commerciales.



Dans la même rubrique :