Etude Rocket Fuel : la majorité de Français a une bonne perception de l’intelligence artificielle


Rédigé par Communiqué de Rocket Fuel le 25 Janvier 2016

Si quelques sceptiques pensent que l’intelligence artificielle est une menace, l’étude menée par Rocket Fuel montre que la majorité des français considèrent le développement de l’intelligence artificielle comme un facteur positif.



· 46 % des Français ont une vision plutôt positive de l’intelligence artificielle

· Si 29 % perçoivent cette technologie comme de la science-fiction, 58 % pensent qu’elle est d’ores et déjà présente dans leur quotidien

· Et 18 % estiment qu’elle devrait, à termes, dynamiser leur profession

Rocket Fuel (NASDAQ: FUEL), l’un des leaders dans le domaine du marketing programmatique, dévoile les résultats de sa dernière étude portant sur la perception que le grand public a de l’intelligence artificielle.

Apparu dès les années 50, le concept d’intelligence artificielle, souvent abrégé AI (de l’anglais Artificial Intelligence) a été créé par John Mac Carthy, un célèbre mathématicien américain, et par Marvin Minsky, un spécialiste des sciences cognitives. Mais c’est le plus célèbre informaticien du monde, Alan Turing, qui en pose réellement les fondements dans Computing Machinery and Intelligence publié en 1950, avant d’en développer l’idée lors d’une conférence intitulée « Les calculateurs numériques peuvent-ils penser ? » qu’il donnera à la BBC.

Un concept bien perçu en France

Depuis, le concept d’intelligence artificielle n’a cessé d’alimenter les fantasmes, et se trouve toujours aujourd’hui au centre de grands débats animés par des intervenants de renom tels que Stephen Hawking, Bill Gates ou encore Elon Musk (le fondateur de Paypal, Tesla, Space X)…

Cependant, en 2015, quelle image les Français ont-ils réellement de ce concept ? C’est la question à laquelle Rocket Fuel a tenté de répondre dans le cadre d’une étude menée en collaboration avec Update France, et qui met en lumière le fait que 46 % Français ont une vision plutôt positive de l’intelligence artificielle, contre seulement 9 % qui ont une vision plutôt négative, et 45 % qui estiment que l’intelligence artificielle n’est ni un bien, ni un mal.

Une technologie bien réelle

Cette étude montre également que l’intelligence artificielle est un sujet bien identifié dans l’esprit des Français. 58 % des sondés imaginent que l’intelligence artificielle est déjà plus ou moins utilisée dans la vie de tous les jours, alors que 10 % jugent que ce concept n’englobe aucune réalité scientifique. En revanche, 4 % pensent que seule l’armée dispose de cette technologie et 12 % que l’intelligence artificielle n’existe que dans les laboratoires. D’ailleurs, chez les sceptiques, 20 % considèrent que c’est un danger, alors que 54 % trouvent le sujet intéressant et espèrent que l’intelligence artificielle pourra aider à résoudre certains problèmes mondiaux.

Un bénéfice pour tous les secteurs d’activités

Par ailleurs, de plus en plus de Français perçoivent les usages potentiels de l’intelligence artificielle dans la vie de tous les jours et dans leur travail, notamment dans les secteurs suivants :


La publicité et les médias 26%
Les nouvelles technologies 85%
L’armée 70%
L’enseignement 19%
Le BTP 17%
Le secteur pharmaceutique 34%
Les transports 38%
L’art et la musique 13%
La distribution 24%
Autres secteurs 13%

Un impact positif dans la vie professionnelle

A la question de l’impact que pourrait avoir l’intelligence artificielle sur les métiers dans les 5 prochaines années, 18 % des Français répondent que ce concept va certainement dynamiser leur travail, alors que 16 % pensent que, au contraire, que cette technologie constitue une menace pour leur activité. Mais la majorité des répondants (34 %) estime qu’il n’y aura aucun impact pour leur profession, et 32 % avouent n’en avoir aucune idée.


Méthodologie

Cette étude a été réalisée en ligne par Update France pour le compte de Rocket Fuel auprès d’un panel de 500 personnes âgées de plus de 18 ans. Le panel comporte autant d’hommes que de femmes (respectivement 49 % et 51 %), travaillant majoritairement dans le secteur tertiaire (20 % de cadres, 29 % d’employés, 12 % de professions intermédiaires), ainsi que 20 % de retraités et 10 % d’inactifs. 18 % des répondants ont des revenus mensuels nets supérieurs à 4 000 euros, 24 % entre 2 500 et 3 999 euros, et 58 % ont des revenus inférieurs à 2 500 euros.



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