La prise de décisions “dans le brouillard” constitue une préoccupation majeure pour les grandes entreprises


Rédigé par Communiqué de Oracle le 10 Mai 2011

82% des grandes entreprises admettent ne pas disposer d'une visibilité complète sur leurs profits – ce qui pénalise leurs performances financières



Une étude publiée par Oracle et conduite par Dynamic Markets révèle que les décideurs opérationnels et informatiques des grandes entreprises situées en Europe, aux Etats-Unis, au Moyen-Orient et en Afrique du Sud déplorent un manque de visibilité sur leurs profits, ce qui pénalise leurs performances financières, le moral du personnel et la réussite de leur entreprise.

Intitulée “Gestion des performances : une vision incomplète,” cette étude met également en lumière les problèmes importants rencontrés dans les processus de collecte des données, qui expliquent en grande partie le dangereux "décalage de quatre mois" constaté sur les données disponibles.

Conduite par Dynamic Markets, cette enquête s'appuie sur des entretiens menés avec 1 499 décideurs de grandes entreprises réparties dans 13 pays à travers le monde.

Pour accéder à l'ensemble des résultats et des données de cette enquête, consultez le site
Principaux résultats de cette étude

Les profits dans le brouillard : 82% des entreprises admettent ne pas disposer d'une visibilité complète sur leurs profits par ligne d'activité (85% en France). De plus, 46% (42% en France) craignent que cette situation n'entraîne des décisions opérationnelles potentiellement erronées, 40% (29% en France) pensent qu'elle peut pénaliser leurs performances financières et 38% (30% en France) qu'elle induit une planification imparfaite qui entravera la réussite de l'entreprise.

Les limites du tableur : les décideurs passent plus d'un tiers (36%, 39% en France) de leur semaine à manipuler des chiffres sur un tableur. Concrètement, 82% (81% en France) des décideurs chargés de la planification des scénarios utilisent des tableurs pour manipuler et étudier leurs données à cet effet.

Des données périmées : en gérant les données de cette façon elles deviennent rapidement périmées. En moyenne, les données utilisées pour prendre les décisions ont plus de quatre mois et, pire encore, 28% des décideurs ne savent même pas de quand datent les données qu'ils utilisent.

Une planification obsolète : la planification des scénarios ne se porte guère mieux, avec des données souvent vieilles de six mois, et près d'un tiers (30%, 28% en France) des décideurs ne connaissant même pas l'ancienneté des données les plus critiques. Il n'est donc pas surprenant que 95% (chiffre identique en France) des personnes interrogées travaillant sur ces processus rencontrent des problèmes.

Le manque de souplesse a des conséquences : il faut parfois un an et demi pour identifier et corriger un processus opérationnel ou un projet défaillant, et 83% (88% en France) des entreprises admettent être pénalisées par cette situation. Un tiers (33%, 42% en France) déplorent des plans obsolètes, 55% (50% en France) subissent des coûts superflus et 43% (52% en France) constatent un impact négatif sur le moral du personnel.

Des mentalités cloisonnées : 87% des décideurs opérationnels dénoncent la faiblesse du partage des données et des échanges entre services, et 71% qualifient les liens entre les objectifs stratégiques, les plans opérationnels et les budgets de “partiels”.
Citations

John O’Rourke, Vice President EPM Product Marketing chez Oracle, déclare : “Les décideurs sont clairement à la peine face aux volumes de données de plus en plus larges, générés par leurs activités, ce qui se traduit par un sérieux manque de visibilité sur la rentabilité à travers l'ensemble de l'entreprise. Sans systèmes de planification capables d'offrir aux entreprises des processus complets reliant les planifications stratégique, financière et opérationnelle avec la rentabilité et la gestion des coûts, ils continueront à se battre avec des informations fragmentaires, sans autre choix que de continuer à ‘prendre des décisions dans le brouillard’.”

“D'après cette étude, la plupart des entreprises ont une approche fragmentée de la gestion des performances, s'appuyant le plus souvent sur des tableurs. A l'opposé d'une vision globale, cette approche parcellaire de la planification peut entraîner de dangereuses imprécisions, des erreurs humaines et de graves décalages dans le temps. Pour lutter contre cette situation, les entreprises les plus en pointe mettent en œuvre des systèmes de gestion des performances communs à l'ensemble de l'entreprise, qui les affranchissent de tous les délais et de toute la complexité liés à la collecte rapide des informations pertinentes, pour apporter plus de souplesse dans la planification et la prise de décisions,” explique John O’Rourke.

Directeur Adjoint d'AIM Research, le Professeur Andy Neely déclare : “Aujourd'hui, les entreprises font face à des défis importants pour extraire des informations précises sur les profits et les performances. Les volumes de données disponibles ne cessent d'augmenter – autant que la complexité des structures organisationnelles. Le passage aux services partagés, la tendance à l'externalisation et à la conclusion de partenariats rendent plus difficile que jamais l'allocation des coûts et la répartition des frais généraux. Comme le montre cette étude, en raison de cette situation les dirigeants ne disposent plus que d'une vision partielle des performances.”

Télécharger le rapport : http://www.oracle.com/webapps/dialogue/ns/dlgwelcome.jsp?p_ext=Y&p_dlg_id=10077790&src=7038701&Act=29



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