Microsoft avance son pion SQL Server 2005 d’une case


Rédigé par le 6 Janvier 2005

Début décembre, Microsoft a annoncé la disponibilité d’une nouvelle mouture préparatoire à la prochaine version de SQL Server, prévue pour le second semestre 2005. L’éditeur en profite pour dévoiler également son outil d’administration de bases de données, Express Manager.



Il y a environ un mois, Microsoft a mis à disposition sur le site réservé aux partenaires et développeurs, une nouvelle version préparatoire de SQL Server 2005. Il s’agit de la deuxième CTP (Community Technology Preview) pour reprendre la terminologie Microsoft. Elle permet aux développeurs et partenaires de tester les fonctions prévues dans la prochaine version et d’y adapter leurs développements.
Parmi les nouveautés de cette nouvelle version, nous avons déjà mentionné le redéveloppement de DTS, qui s’appelle maintenant Integration Services, et le support des architectures 64 bits par Analysis Services.

Véritable innovation, le développement de SQL Server 2005 Express Manager. On a beaucoup reproché à Microsoft de ne pas avoir inclus dans SQL Server une interface utilisateur de manipulation semblable à ce qui a fait le succès de Microsoft Access permettant l’utilisation par un large public. Express Manager, fourni gratuitement, permettra d’automatiser et de simplifier l’administration des bases de données SQL Server 2000, MSDE 2000, SQL Server 2005 (y compris la version gratuite Express Edition), localement ou même à distance.

Cette pré-annonce a également été l’occasion pour Microsoft de mettre en avant des contrats signés contre ses principaux concurrents. Ainsi DPF Data aurait migré une base de 4 To gérée sous Sybase et Oracle, vers SQL Server 2000. Grand Expeditions aurait abandonné une base Oracle sous Linux pour une base SQL Server sous Windows, tout en économisant deux cent mille dollars par an. Vancouver Regional District aurait migré son application Peoplesoft depuis Sybase sous Unix vers SQL Server. Et Manulife, une entreprise canadienne du secteur financier, aurait prévu d’économiser quatre millions de dollars canadiens sur cinq ans en passant son système d’information sous l’architecture Microsoft.
Juste un regret, les clients américains semblent plus enclins à témoigner des gains obtenus que les clients francophones. On attend avec impatience que les nombreuses entreprises qui en France, en Suisse ou en Belgique, ont fait le même choix, nous le fassent savoir !
A moins que cet engouement n'ait pas traversé l'atlantique...



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