Nuance rachète Virtuoz, éditeur français d'agents virtuels


Rédigé par le 11 Janvier 2013



D'après nos informations, l'éditeur Nuance spécialiste de la reconnaissance vocale, aurait racheté, pour un montant non précisé, la société française Virtuoz.
Virtuoz, créée par Alexandre Lebrun, est une société d'origine française, mais qui s'est implantée aux Etats-Unis pour poursuivre son développement. Virtuoz développe des agents virtuels conversationnels. Ces agents virtuels analysent les données non structurées que représentent les questions des consommateurs et tentent d'apporter les éléments de réponse les plus proches.
Derrière le personnage virtuel qui semble s'adresser à vous sur les différents sites qui utilisent cette technologie, il s'agit bien d'analyse de données. Les algorithmes développés par Virtuoz doivent "comprendre" les questions du client, en temps réel, puis rechercher dans la base de connaissance les réponses qui pourraient y correspondre.
Nuance complète ainsi son offre surtout orientée vers le grand public. C'est en effet Nuance qui serait derrière le système Siri de reconnaissance vocale, utilisé par Apple sur les derniers modèles d'iPhone.

Le 29 avril 2010, Alexandre Lebrun, PDG et fondateur de Virtuoz commentait le rachat de Siri par Apple : « Nous connaissons très bien Siri avec qui nous partageons depuis longtemps la même vision de l’assistant personnel. Alors qu’ils proposent un produit grand public, nous construisons un produit d'entreprise qui aide les clients de nos clients dans leurs démarches. J’ai créé VirtuOz avec l’ambition de proposer un jour un Assistant Personnel Intelligent. Cette annonce de rachat d’Apple est une excellente nouvelle pour VirtuOz car elle valide incontestablement notre vision (conversation personnalisée vs système de moteur de recherche). Ce formidable coup de projecteur d’Apple va permettre au marché, à savoir les consommateurs finaux et les entreprises, de prendre pleinement conscience de l’intérêt des agents virtuels intelligents. Apple étant une marque grand public, elle ne devrait pas investir le marché des entreprises. Et c’est précisément sur ce marché que nous sommes extrêmement bien placés ».



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