Qui oserait dire que le logiciel français se vend mal aux Etats-Unis !

N’allez pas dire à mes clients que se suis un éditeur français, ils me croient Texan.


Rédigé par le 19 Septembre 2006


A la conférence des utilisateurs Teradata, au fin fond d’un centre de conférence aux dimensions américaines, une trentaine de partenaires exposaient cette semaine. Parmi eux, trois sociétés françaises figuraient en bonne place. Un excellent score !



Aux côtés de fournisseurs sans doute inconnus de la plupart de nos lecteurs comme Coffing Data Warehousing, Purisma, Protegrity ou AtanaSuite… les allées de l’exposition de la conférence des utilisateurs Teradata hébergeaient trois sociétés françaises et non des moindres : Business Objects, Kxen et Sunopsis.
Aux cotés de l’éditeur Teradata, mais également aux côtés de son concurrent émergeant Netezza, Business Objects et Sunopsis complètent l’infrastructure décisionnelle, en amont via les outils d’alimentation de Sunopsis et en aval via les outils de restitution de Business Objects. Quant à Kxen, il est présent dans de nombreux projets Teradata et participe à la découverte de nombreuses informations au cœur des entrepôts de données des entreprises utilisatrices.

Félicitations à toutes les trois !




Le problème c’est sans doute en revanche que les sociétés décrites ci-dessus ne sont pas fières d’être françaises. Tout au moins doivent-elles dissimuler cette qualité pour convaincre leurs prospects. Le « French Way of Life » semble aussi recherché dans la gastronomie qu’il aurait mauvaise presse dans le développement logiciel. D’ailleurs peut-on encore qualifier ces entreprises de françaises ? La plus importante d’entre elles, Business Objects ne vient-elle pas d’annoncer l’ouverture d’un centre de recherche & développement en Inde, où plusieurs centaines de développeurs travailleraient sur les produits de demain. La France ne serait-elle pas le pays idéal pour développer une entreprise dans le domaine du logiciel ?



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