SQL Server 2014 privilégie la mise en mémoire de toute la base de données, décisionnelle et transactionnelle


Rédigé par le 1 Juillet 2013

La version « CTP » est disponible depuis quelques jours, en attendant une mise en vente prévue début 2014.



Si vous utilisez encore SQL Server 2005, vous commencez à être sérieusement en retard sur les mises à jour proposées par Microsoft ; et vous prendrez encore un coup de vieux début 2014 quand la prochaine version de SQL Server devrait être disponible pour tous.
Annoncée l’an dernier, récemment détaillée, SQL Server 2014 est d’ors est déjà disponible dans une première version de test sur http://www.microsoft.com/en-us/sqlserver/sql-server-2014.aspx
Principale évolution de SQL Server 2014, la gestion en mémoire. Déjà SQL Server 2012 proposait des tables en colonnes, basées sur un index géré en mémoire. Mais dans SQL Server 2014, la base de données transactionnelle pourra, elle-aussi, être hébergée en mémoire, accélérant ainsi les transactions. Cette fonction, basée sur le projet dont le nom de code est « Heckaton » est la réponse de Microsoft à SAP HANA. Le pas en avant franchi par SAP impose aux éditeurs de bases de données une évolution majeure de leur cœur.
Soucieux de maintenir le lien avec les utilisateurs des anciennes versions, et de ne pas freiner, par crainte du changement, la mise à jour vers SQL Server 2014, Microsoft insiste sur la compatibilité avec les bases de données déjà constituées. Malgré un e réécriture du moteur, avec « Heckaton », les tables de SQL Server 2012 resteront lisibles par la version 2014. Sans changer de matériel, les clients devraient constater une amélioration des performances. L’amélioration sera bien sur plus importante si les serveurs sont gonflés en mémoire et optimisés pour la nouvelle architecture, comme ne manqueront pas de les proposer les partenaires de Microsoft comme HP ou Dell.
En revanche il n’est pas évident que le passage à « Heckaton » se fera sans réécriture de code.

Entre la mémoire et les disques durs, les SSD permettront de créer une zone de transition. Vous pourrez désigner un de vos SSD, qui deviendra une extension mémoire de votre serveur de base de données : meilleure permanence que la mémoire vive, meilleure performance que les disques magnétiques.
Pour plus de détails sur les autres fonctions apportées par SQL Server 2014, vous pouvez lire le billet de Brent Ozar (en anglais) sur son blog



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