Synotis investit le marché helvétique en ouvrant une filiale à Lausanne


Rédigé par le 24 Juin 2014

Créé début 2012, la société de services Synotis, que nous avions présenté alors en avant-première aux lecteurs de Decideo, se lance sur le marché Suisse. Explications de Robert Bounheng, co-fondateur.



L’année 2013 était la deuxième année de Synotis sur le marché français. « Nous avons fait une bonne année 2013, nous avons quasiment doublé l’effectif et le chiffre d’affaires, grâce à l’ouverture de nouveaux clients. Notre positionnement de spécialiste de Talend continue de plaire », explique Robert Bonheng.

La prochaine étape est pour Synotis l’ouverture d’un bureau en Suisse, qui est localisé, peut-être pas par hasard, rue de France à Lausanne. Robert Bounheng explique que le choix de Lausanne s’est fait par rapport à la localisation des premiers clients, qui sont à proximité. Quand au choix de la Suisse, il semble très réfléchi : « Il y a en Suisse un vrai marché et une pénurie de compétences expertes. Talend y a une quarantaine de clients, basés dans différents cantons », explique celui qui va prendre en charge directement le développement des affaires en Suisse dans un premier temps. « Notre souhait est de dupliquer le modèle français et de proposer les services d’un spécialiste Talend en Suisse ». Synotis travaillerait déjà avec l’Université de Lausanne et avec un horloger de luxe. Pour l’instant ce sont les consultants français qui font le déplacement vers la Suisse pour travailler sur les projets, mais Synotis souhaite rapidement bâtir une équipe locale, et faire progresser leurs compétences grâce à son partenariat avec Talend. Un premier consultant, Fabrice Langlais, a déjà rejoint l’équipe de Synotis en Suisse.

En terme de projets, Synotis se positionne bien sur autour des problématiques d’alimentation des applications décisionnelles, mais également des projets MDM, ESB, Qualité des Données. « C’est d’ailleurs grâce à notre positionnement que nous voyons émerger des projets Big Data chez nos clients », conclut Robert Bounheng.



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