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Fondateur et dirigeant du cabinet de conseil VALUE ACTION.
Il accompagne les dirigeants d'entreprises dans le pilotage stratégique et le management opérationnel des organisations.
Diplômé de l' IHFI, HEC, DESCF.
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A l’origine de tout projet d’entreprise, il y a l’imaginaire du créateur qui se transforme progressivement en une véritable « culture d’entreprise ». S’exprimant dans l’identité et les valeurs de l’entreprise l’imaginaire est un des ressorts principaux du management. Il nécessite d’être basé sur un leadership éclairé qui apporte et entretient une vision, et sur une stratégie claire permettant de la mettre en œuvre.
Les entreprises auraient tout intérêt à opérer, de façon urgente, une sorte de « révolution de l’imaginaire », pour égayer le présent de leurs clients et ouvrir des perspectives d’avenir.
L’élaboration d’un projet pour le futur c’est la construction d’un avenir pour l’entreprise, en imaginant les moyens qu’il faut pour réussir, la combinaison unique de moyens pour espérer le succès, le grand pari qui concentre et mobilise les énergies collectives : c’est cela une stratégie. Le moment où les grands experts se prennent à créer, à rêver, opèrent un grand sursaut de « lâcher prise », oublient les statistiques rassurantes, les calculs de prévisions, les prolongements de courbes (extrapolations).
Dans ces moments « rares », les grand managers retrouvent leur imaginaire et tentent d’en créditer l’entreprise dont ils se sentent réellement « responsables ». C’est peut-être l’unique occasion où le principe de la vie équilibre la gestion : « l’instant stratégique » est un privilège de l’imaginaire. Cet imaginaire fondateur de la démarche d’entreprise se déploie aussi dans le futur. Cela implique qu’une entreprise ait les capacités à saisir les grandes évolutions en cours.
L’élaboration d’un projet pour le futur c’est la construction d’un avenir pour l’entreprise, en imaginant les moyens qu’il faut pour réussir, la combinaison unique de moyens pour espérer le succès, le grand pari qui concentre et mobilise les énergies collectives : c’est cela une stratégie. Le moment où les grands experts se prennent à créer, à rêver, opèrent un grand sursaut de « lâcher prise », oublient les statistiques rassurantes, les calculs de prévisions, les prolongements de courbes (extrapolations).
Dans ces moments « rares », les grand managers retrouvent leur imaginaire et tentent d’en créditer l’entreprise dont ils se sentent réellement « responsables ». C’est peut-être l’unique occasion où le principe de la vie équilibre la gestion : « l’instant stratégique » est un privilège de l’imaginaire. Cet imaginaire fondateur de la démarche d’entreprise se déploie aussi dans le futur. Cela implique qu’une entreprise ait les capacités à saisir les grandes évolutions en cours.
Le chef d’entreprise doit retrouver une « attitude prospective », en échappant à la croyance répandue selon laquelle celle-ci n’est qu’un simple éclairage sur l’avenir, un adjuvant à la stratégie, c’est effectivement une sorte de rupture. La démarche de la prospective comporte trois phases :
- L’identification du souhaitable,
- L’élaboration de nouveaux projets,
- La mise en œuvre.
Là où le processus stratégique, après avoir passé en revue les facteurs, se focalise sur des priorités, dans le contexte connu, la prospective, qui prend en compte la créativité, l’intuition, une certaine sensibilité à l’air du temps, cherche à faire du neuf. Elle est une synthèse qui, alliant la réflexion et l’action, intègre différents horizons temporels, fait appel à diverses disciplines et intègre le contexte humain et l’environnement.
Point n'est besoin d'être une grande entreprise pour avoir une démarche prospective. C’est la nouvelle mission des chefs d’entreprise pour l’époque qui vient : la création de l’avenir.
Source : Fabriquer le Futur - "l'imaginaire au service de l'innovation" (Eric Seuillet)
- L’identification du souhaitable,
- L’élaboration de nouveaux projets,
- La mise en œuvre.
Là où le processus stratégique, après avoir passé en revue les facteurs, se focalise sur des priorités, dans le contexte connu, la prospective, qui prend en compte la créativité, l’intuition, une certaine sensibilité à l’air du temps, cherche à faire du neuf. Elle est une synthèse qui, alliant la réflexion et l’action, intègre différents horizons temporels, fait appel à diverses disciplines et intègre le contexte humain et l’environnement.
Point n'est besoin d'être une grande entreprise pour avoir une démarche prospective. C’est la nouvelle mission des chefs d’entreprise pour l’époque qui vient : la création de l’avenir.
Source : Fabriquer le Futur - "l'imaginaire au service de l'innovation" (Eric Seuillet)
le Vendredi 10 Septembre 2010
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