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De la virtualisation et des entrepôts de données


Rédigé par par Michel BRULEY, Teradata le 7 Septembre 2009

La virtualisation, de serveurs, de stockage et d’applications, devient de plus en plus une technique essentielle pour une utilisation plus efficace des ressources des centres de données, et depuis plus de douze ans déjà Teradata a pris en compte ce concept dans la conception de ses produits, autorisant par exemple dans une même configuration une hétérogénéité de serveurs. Avec la virtualisation, il est possible de remplacer un grand nombre de serveurs peu utilisés, par un plus petit nombre pleinement utilisés, ainsi un seul entrepôt de données d’entreprise peut remplacer de multiples data marts, coûteux et à l’efficacité limitée.



Michel Bruley, Directeur Marketing & PR Teradata Europe de l’Ouest
Michel Bruley, Directeur Marketing & PR Teradata Europe de l’Ouest
La virtualisation n'est pas une fin en soi, mais un moyen de construire une infrastructure flexible, efficace, permettant d’augmenter la disponibilité et de faire des économies, notamment d’énergie, ce qui en fait aussi une approche verte politiquement correcte. La virtualisation élimine la nécessité de comprendre les détails physiques d’un entrepôt de données avant de pouvoir l’exploiter et son utilisation en est donc simplifiée. Pour les serveurs, la virtualisation élimine la contrainte d'exécuter une application, utilisant un système d'exploitation (OS) sur une plate-forme matérielle dédiée. Un environnement virtuel permet à de multiples applications et à leur OS hôte de coexister et de fonctionner sur une seule plate-forme matérielle.

La virtualisation des serveurs s’obtient grâce à une couche de logiciel qui interagit avec le matériel. Cette couche de virtualisation permet au serveur d'héberger plusieurs environnements de système d'exploitation, alors que dans un environnement non virtualisé, chaque OS a besoin d'un serveur distinct. Pour la virtualisation des serveurs, le premier bénéfice vient bien sûr de la réduction du nombre de serveurs. Cela permet des économies en matière de coût des équipements, de maintenance, d'alimentation, de refroidissement et d'espace nécessaire. En effet il est estimé que la plupart des serveurs non virtualisés sont utilisés à moins de 20% de leur capacité. Mais le plus grand avantage pour un système bien configuré, est la capacité de fournir une plus grande puissance de traitement à chaque application quand elle tourne.

La virtualisation de stockage est mise en œuvre en utilisant une plate-forme matérielle de contrôle spécialement conçue pour un ou plusieurs systèmes de stockage. À partir d'un serveur, cette plate-forme spécialisée a pour objet de fournir les capacités de stockage nécessaires aux applications, en gérant les multiples systèmes de stockage et en facilitant la gestion de l’augmentation des besoins de stockage. Dans le cas de la virtualisation du stockage, on supprime totalement la nécessité de connaître les vitesses, les spécifications des moyens d’interface (SCSI, ATA, Fibre Channel, etc) et les paramètres des disques du type « cylindre / tête / secteur ». Grâce à la virtualisation, le stockage devient tout simplement un ensemble d’octets sur un disque (gigaoctets, téraoctets ou pétaoctets), un espace réservé pour les applications et l’on peut définir des caractéristiques de stockage spécifiques, par exemple de performance ou de protection des données. Cependant il faut avoir conscience qu’un des grands problèmes des environnements. virtualisés est que, comme on ne connaît pas à priori la ressource exacte qui va rendre le service demandé, on a du mal à en garantir à priori les performances (les temps de réponses). Mais grâce à l’architecture Teradata, avec TVS (TD Virtual Storage) tous les détails techniques sont cachés, la virtualisation est facile à configurer, à gérer, à faire évoluer, et avec TASM (TD Active System Management) les niveaux de services requis peuvent être garantis.

En résumé Teradata fournit des serveurs massivement parallèles (massively parallel processing), conçus selon une architecture sans partage (shared nothing architecture), intégrant des serveurs Intel, une interconnexion redondante à haute vitesse le BYNET, des moyens de stockage et une base de données. Depuis la livraison de son premier système à Wells Fargo Bank en 1983, Teradata a continuellement adapté ses solutions d'entrepôt de données pour maximiser leur performance et leur évolutivité. Cela a conduit en particulier à mettre en œuvre diverses technologies de virtualisation de serveurs et de stockage (voir ci-dessous le document : Solution Technical Overview, http://www.teradata.com/t/WorkArea/DownloadAsset.aspx?id=4650 ).

La virtualisation est une technologie qui permet donc d’accroître l’efficacité des centres de données. La virtualisation du stockage apporte une dimension supplémentaire, en paticulier pour les environnements à évolution rapide et aux exigences de protection des données élevées. Les solutions Teradata tirent pleinement des avantages de la virtualisation afin de permettre l'utilisation efficace des entrepôts de données, et par exemple un client Teradata Nationwide Insurance a été finaliste du Computerworld Infrastructure Management Awards 2008, dans la catégorie Virtualisation,

Pour aller plus loin vous pouvez utilement consulter les sites en Français ci-dessous :

* Virtualisation : http://www.virt-now.com
* Consolidation : http://www.decideo.fr/bruley/Sortir-de-l-impasse-des-systemes-decisionnels-heterogenes-par-la-consolidation_a8.html




Commentaires

1.Posté par Mr_V le 17/09/2009 18:41
Effectivement, il est tout à fait certain que la virtualisation va permettre de réduire les dépenses en terme de support/maintenance/administration, garantir une disponibilité de service aussi bien pour le stockage, serveurs et postes de travail. J'insisterai même sur le fait que plusieurs solutions de virtualisation permettent aujourd'hui de ne gérer plus qu'un seul disque virtuel pour la partie infrastructure serveur et que cela se répand maintenant sur le plus gros volume informatique qui est le poste de travail. Nous pourrions même commencer à remettre en cause la terminologie de PC (Personal Computer) du fait de la consolidation/virtualisation de l’architecture associée.
Le Poste de Travail reste aujourd'hui l'une des parties les plus lourdes à maintenir dans l’écosystème de la DSI. Nous pourrions même étendre le débat sur le devenir du Cloud Computing qui va ainsi utiliser la virtualisation pour fournir un système d’hébergement complet de l’environnement utilisateur (OS, Data & Applications).
Ainsi, plus besoin de se préoccuper de la gestion des postes de travail, mais bien de se focaliser sur les enjeux primaires de la DSI ; Cela engendrant un changement du cœur de métier de l’IT pour le faire évoluer vers des taches moins redondantes, laborieuses, et pour l’amener à se focaliser sur des missions plus valorisantes. En gros une solution gagnant/gagnant diraient certains.
Un des exemples de ce type de service en Cloud Computing est le HVD (Hosted Virtual Desktop) proposé par le site virt-now.com, ou l’utilisateur peu bénéficier d’un environnement de travail hétérogène (Linux/Windows XP/Seven) d’où il veut et quand il le veut. En ces temps de réflexion à la mise en place de solution remèdes aux télétravail (sans parler de l’éventuelle pandémie grippale) ce type de service peu devenir un atout majeur pour la DSI et surtout en premier lieux pour ses utilisateurs…
Mr_V

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