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Jedox bouscule les idées reçues de l'open source et s'implante en France


Rédigé par par Philippe Nieuwbourg le 23 Décembre 2008



Dominique DONNE, Jedox France
Dominique DONNE, Jedox France
Avec soixante personnes en Allemagne, Jedox est un "gros" éditeur open source. Soixante personnes dont une vingtaine de développeurs. Car Jedox, tout en étant "open source", souhaite conserver la maîtrise de la qualité du code développé autour de sa plate-forme, et n'envisage pas pour cela de faire confiance à sa "communauté" de développeurs. Une position qui se comprend parfaitement mais qui fait tâche dans le monde de l'open source où l'esprit communautaire semble régner en maître, et pourrait lui attirer quelques critiques. Autre idée reçue à laquelle Jedox n'adhère pas, la gratuité de l'ensemble de la solution. Une gratuité tout à fait partielle chez Jedox, qui permet de découvrir le produit, mais qui ne doit pas faire d'ombre au développement commercial de l'entreprise. "Nous allons d'ailleurs faire évoluer le périmètre de la version open source", explique Dominique Donne, chargé du développement de la filiale française. "Tout ce qui est standard sur le marché sera proposé gratuitement en open source, mais ce qui fait notre différence, notre avantage compétitif, sera vendu". Une démarche pragmatique plus qu'idéologique, qui rassurera certainement des clients parfois inquiets par méconnaissance du modèle économique et de la pérennité d'un fournisseur open source.
Palo, principale solution proposée par Jedox, est un serveur OLAP qui s'appuie sur l'outil client connu de tous, Excel.
Avec environ 150 téléchargements par jour au niveau mondial, l'avant-vente est assurée par le web. C'est finalement lorsque le client a un problème ou souhaite optimiser l'utilisation de l'outil Palo qu'il contacte Jedox, au meilleur moment pour l'éditeur pour lui vendre un contrat de support. Jedox France va donc assurer le support pour la France et recherche d'ailleurs à court terme cinq ou six consultants pour répondre aux besoins localisés de ses clients. Une organisation qui met en lumière une des bizarreries de l'open source commercial, un logiciel trop bien fini et sans aucun problème n'est finalement pas intéressant pour son éditeur qui ne vit que de la vente des contrats de support... de là à penser que certains éditeurs laisseraient passer quelques bugs ;-)
Mais ce n'est pas le sujet. Le modèle de Jedox est essentiellement basé sur les ventes directes. Elles représentent en Allemagne 80 % du chiffre d'affaires de l'éditeur. Pas de partenariat pour le moment donc en France avec les principales SSII spécialisées dans le décisionnel, à l'exception de Smile spécialisé dans l'open source avec laquelle Jedox a eu l'occasion de travailler. Autre axe de développement, l'intégration en OEM. Un grand éditeur français serait d'ailleurs en cours d'intégration pour proposer à ses clients une solution décisionnelle basée sur Jedox. L'annonce est prévue début 2009.
Après la France, l'année 2009 devrait être ensuite l'année du développement des activités en Grande-Bretagne, puis au Canada. C'est en tous cas l'objectif fixé par les investisseurs qui ont rejoint Kristian RAUE pour l'aider à développer Jedox. Kristian RAUE qui n'est pas un "bleu" du décisionnel; il a créé en 1991 sa première société d'édition de logiciels dans ce domaine, et quelques années plus tard, il a rejoint l'équipe de MIS, développeur de Alea, un produit proche de TM1... une personnalité et une société à suivre, donc.

PS : En 2005, Decideo annonçait déjà la sortie de la première version de Palo... et certains comparaient déjà dans les commentaires TM1, Alea et Palo...




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