A titre d’exemple, en avril dernier, le Ministère de l'Économie et des Finances a mis l'intégralité des données foncières à disposition en open data. Cette ouverture des données doit bien évidement se faire de manière sécurisée et en conformité avec les normes réglementaires et législatives locales et internationales. Par exemple, les organisations doivent prendre en compte les besoins de restrictions et les règles de confidentialité des organismes dont sont issues ces données, ainsi que leur nécessaire utilisation de la part des utilisateurs.
Dans de nombreux cas, on constate qu’il est très difficile de générer les formats adaptés aux différents cas d’usages de la donnée en raison de leur diversité et de la complexité en termes de gestion.
Trouver des solutions efficaces pour intégrer les sources de données hétérogènes au niveau international tout en garantissant la mise à disposition des données sous le bon format et pour divers contextes d’utilisation devient une priorité pour les administrations.
La virtualisation des données
Pour relever ces défis liés à l’intégration des données, la virtualisation des données peut permettre aux services publics de consulter, sans stocker, diverses sources de données dans un environnement autorisé et sécurisé. Ainsi, il n’est pas nécessaire de transférer les données d’une administration à une autre, ou de répliquer les données provenant de nombreux fichiers distincts recueillis auprès de différents services. Cela signifie que l’administration destinataire ne stocke physiquement aucune information qui n’a besoin de l’être.
La virtualisation des données agit comme une couche « virtuelle » entre les différentes administrations : elle leur permet d’avoir un accès en temps réel à leurs données respectives sans réplication. Elle contient en fait les métadonnées requises pour accéder aux données disponibles, y compris les contrôles appropriés indiquant quel individu ou groupe est autorisé à consulter les différents ensembles de données.
La virtualisation des données prend par ailleurs instantanément en charge toutes les transformations nécessaires pour « traduire » automatiquement les données pour l’administration destinataire. Quel que soit le format d’origine, les données reçues peuvent donc être « consommées » dans divers formats pour répondre aux besoins de l’organisme destinataire. Outre le format SQL utilisé par la plupart des bases de données, les formats peuvent inclure des services Web REST, OData, SOAP ou GraphQL, des formats optimisés pour la transmission d’informations vers des applications, tableaux de bord ou des sites web.
La virtualisation des données associe sans difficulté des vues de données émanant de services publics différents et les présente au service destinataire comme s’il s’agissait d’une vue unifiée d’une source unique. Ceci est déjà une prouesse, mais la virtualisation des données va encore plus loin : l’entité destinataire peut facilement utiliser la couche de virtualisation pour explorer l'origine, les relations et les associations de chacune des composantes individuelles de la vue des données. Ces caractéristiques seront essentielles pour fournir un accès en temps réel aux données aux organismes et leur permettre de suivre chaque élément jusqu'à sa source et à son propriétaire.
La virtualisation des données agit comme une couche centrale d’accès aux données entre les administrations. Cette aptitude contribue à rationaliser le processus dans une large mesure, les services publics n’ayant plus besoin de traquer, demander, attendre et transformer les données. Il leur suffit en effet de rechercher les données souhaitées.
Plus important encore, tous les protocoles de sécurité et d’accès peuvent être contrôlés simultanément dans la couche de virtualisation des données. Grâce à cette capacité, les administrations peuvent exploiter la virtualisation des données pour mettre en place une couche d’autorisation aussi puissante que précise. Elles peuvent indiquer quel groupe, rôle ou individu est autorisé à consulter quelles données, dans quel tableau, quelle ligne, voire quelle cellule spécifique. Les champs dont l’accès est restreint pour un individu particulier peuvent être enlevés ou masqués, à la discrétion de l’administration concernée.
Autres bénéfices
Au-delà du partage de données, la virtualisation des données permet aux administrations de bénéficier de deux autres avantages :
L’entreposage logique de données
Les administrations peuvent s’appuyer sur la virtualisation des données pour combiner de grandes quantités de données historiques à des fins d’analyse de leurs activités et d’amélioration continue. De la même façon qu’une couche de virtualisation des données peut être mise en place entre des administrations, il est possible de déployer une telle couche sur une ou plusieurs sources de données d’une administration, y compris un ou plusieurs entrepôts de données. Ce faisant, les administrations sont en mesure de créer un entrepôt de données où les données sont reliées de manière logique au lieu d’être simplement stockées physiquement ensemble.
Les services de données
Ici, la virtualisation des données permet de publier des vues de données sous forme de services de données, directement raccordés à des applications web ou mobiles. Cela permet aux organismes de créer des applications enrichies en données et orientées vers les citoyens avec beaucoup moins d'efforts et de savoir-faire technique qu'il n'est normalement nécessaire.
L’économie du partage
L'agilité, la sécurité et les fonctions d'abstraction de données inhérentes à la virtualisation des données en font un choix logique pour de nombreux organismes gouvernementaux. Le partage de données contrôlé, sécurisé et en temps réel devient un impératif. Dans ce contexte, la virtualisation des données permet de relier les différentes administrations de façon plus efficace, simple et immédiate, tout en veillant à garantir des mesures appropriées de gestion et de sécurité.
Dans de nombreux cas, on constate qu’il est très difficile de générer les formats adaptés aux différents cas d’usages de la donnée en raison de leur diversité et de la complexité en termes de gestion.
Trouver des solutions efficaces pour intégrer les sources de données hétérogènes au niveau international tout en garantissant la mise à disposition des données sous le bon format et pour divers contextes d’utilisation devient une priorité pour les administrations.
La virtualisation des données
Pour relever ces défis liés à l’intégration des données, la virtualisation des données peut permettre aux services publics de consulter, sans stocker, diverses sources de données dans un environnement autorisé et sécurisé. Ainsi, il n’est pas nécessaire de transférer les données d’une administration à une autre, ou de répliquer les données provenant de nombreux fichiers distincts recueillis auprès de différents services. Cela signifie que l’administration destinataire ne stocke physiquement aucune information qui n’a besoin de l’être.
La virtualisation des données agit comme une couche « virtuelle » entre les différentes administrations : elle leur permet d’avoir un accès en temps réel à leurs données respectives sans réplication. Elle contient en fait les métadonnées requises pour accéder aux données disponibles, y compris les contrôles appropriés indiquant quel individu ou groupe est autorisé à consulter les différents ensembles de données.
La virtualisation des données prend par ailleurs instantanément en charge toutes les transformations nécessaires pour « traduire » automatiquement les données pour l’administration destinataire. Quel que soit le format d’origine, les données reçues peuvent donc être « consommées » dans divers formats pour répondre aux besoins de l’organisme destinataire. Outre le format SQL utilisé par la plupart des bases de données, les formats peuvent inclure des services Web REST, OData, SOAP ou GraphQL, des formats optimisés pour la transmission d’informations vers des applications, tableaux de bord ou des sites web.
La virtualisation des données associe sans difficulté des vues de données émanant de services publics différents et les présente au service destinataire comme s’il s’agissait d’une vue unifiée d’une source unique. Ceci est déjà une prouesse, mais la virtualisation des données va encore plus loin : l’entité destinataire peut facilement utiliser la couche de virtualisation pour explorer l'origine, les relations et les associations de chacune des composantes individuelles de la vue des données. Ces caractéristiques seront essentielles pour fournir un accès en temps réel aux données aux organismes et leur permettre de suivre chaque élément jusqu'à sa source et à son propriétaire.
La virtualisation des données agit comme une couche centrale d’accès aux données entre les administrations. Cette aptitude contribue à rationaliser le processus dans une large mesure, les services publics n’ayant plus besoin de traquer, demander, attendre et transformer les données. Il leur suffit en effet de rechercher les données souhaitées.
Plus important encore, tous les protocoles de sécurité et d’accès peuvent être contrôlés simultanément dans la couche de virtualisation des données. Grâce à cette capacité, les administrations peuvent exploiter la virtualisation des données pour mettre en place une couche d’autorisation aussi puissante que précise. Elles peuvent indiquer quel groupe, rôle ou individu est autorisé à consulter quelles données, dans quel tableau, quelle ligne, voire quelle cellule spécifique. Les champs dont l’accès est restreint pour un individu particulier peuvent être enlevés ou masqués, à la discrétion de l’administration concernée.
Autres bénéfices
Au-delà du partage de données, la virtualisation des données permet aux administrations de bénéficier de deux autres avantages :
L’entreposage logique de données
Les administrations peuvent s’appuyer sur la virtualisation des données pour combiner de grandes quantités de données historiques à des fins d’analyse de leurs activités et d’amélioration continue. De la même façon qu’une couche de virtualisation des données peut être mise en place entre des administrations, il est possible de déployer une telle couche sur une ou plusieurs sources de données d’une administration, y compris un ou plusieurs entrepôts de données. Ce faisant, les administrations sont en mesure de créer un entrepôt de données où les données sont reliées de manière logique au lieu d’être simplement stockées physiquement ensemble.
Les services de données
Ici, la virtualisation des données permet de publier des vues de données sous forme de services de données, directement raccordés à des applications web ou mobiles. Cela permet aux organismes de créer des applications enrichies en données et orientées vers les citoyens avec beaucoup moins d'efforts et de savoir-faire technique qu'il n'est normalement nécessaire.
L’économie du partage
L'agilité, la sécurité et les fonctions d'abstraction de données inhérentes à la virtualisation des données en font un choix logique pour de nombreux organismes gouvernementaux. Le partage de données contrôlé, sécurisé et en temps réel devient un impératif. Dans ce contexte, la virtualisation des données permet de relier les différentes administrations de façon plus efficace, simple et immédiate, tout en veillant à garantir des mesures appropriées de gestion et de sécurité.
Autres articles
-
Denodo lance Agora, son service Cloud, qui réinvente la gestion des données pour les entreprises du monde entier
-
Pour une meilleure compréhension des enjeux de l'IA générative et de la démocratisation des données
-
La nouvelle version de Denodo Platform 9.0 facilite une livraison intelligente des données avec des requêtes en langage naturel grâce à l’IA, des fonctionnalités de données prêtes pour l'IA et des fonctionnalités de préparation des données rationalis
-
Les entreprises qui maîtrisent les normes ESG sont celles qui savent gérer leurs données
-
Denodo s'associe à Google Cloud pour stimuler l'innovation d'entreprise grâce à la virtualisation des données et l'intégration de l'IA générative