SPSS reprend en main certaines de ses filiales, dont la France, mais également la Belgique, l’Allemagne et l’Australie. En cause, l’application des lois Sarbanes-Oxley, qui rendraient certains éditeurs presque paranoïaques face aux risques pénaux que supportent maintenant leurs dirigeants. Pour éviter les problèmes futurs, SPSS aurait choisi de reprendre une partie de l’autonomie accordée aux filiales afin de mieux les contrôler. Ce qui n’est pas du goût de certains patrons locaux, habitués à gérer leurs affaires pour le mieux de la société, mais avec un minimum de liberté. D’ailleurs Didier Bichon quitte SPSS France après une croissance de 55 % du chiffre d’affaires par rapport à l’an dernier. D’autres éditeurs pourraient bien appliquer la même politique. On verra cependant sur le moyen terme si les clients acceptent que toutes les décisions soient prises outre-atlantique.
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Didier Bichon quitte la direction de SPSS FranceRédigé par Philippe Nieuwbourg le 18 Avril 2005
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