Une nouvelle étude sur les data et les dilemmes liés à la prise de décision intitulée « Decision Dilemma », menée par Oracle et par le rédacteur à succès du New York Times, Seth Stephens-Davidowitz, montre que les travailleurs se sentent submergés par la quantité de données et ne se trouvent pas suffisamment qualifiés pour les traiter, nuisant ainsi à leur qualité de vie et à leurs performances professionnelles. Il ressort de cette étude réalisée auprès de plus de 14 000 salariés et dirigeants dans 17 pays, dont la France, que les décisions d’ordres personnel et professionnel deviennent difficiles à prendre, alors même qu’elles sont de plus en plus nombreuses.
Le nombre de décisions que nous prenons se multiplie et l’augmentation du volume de données n’arrange rien
Les sondés se sentent démunis face à la quantité de données et cette situation sape leur confiance. La prise de décisions devient dès lors largement plus compliquée et impacte négativement leur qualité de vie.
63 % des Français (74 % dans le monde) disent que le nombre de décisions qu’ils prennent chaque jour a été multiplié par 10 au cours des trois dernières années et 75 % des Français (78 % dans le monde) pensent ne jamais avoir été autant bombardés de données provenant de sources différentes pour prendre des décisions.
87 % des Français (86 % dans le monde) déclarent que le volume de données rend les décisions d’ordres personnel et professionnel beaucoup plus compliquées et 48 % des Français (59 % dans le monde) admettent être confrontés plus d’une fois par jour à un dilemme, c’est à dire qu’ils ne savent pas quelle décision prendre.
39 % des Français (35 % dans le monde) ne savent pas à quelles données ou sources se fier et 71 % (70 % dans le monde) ont déjà renoncé à prendre une décision, car le volume de données était trop important.
79 % des Français (85 % dans le monde) estiment que cette incapacité à prendre des décisions a des répercussions négatives sur leur qualité de vie ; elle provoque des pics de stress (38 % en France vs 36 % dans le monde), gâche des opportunités (27 en France vs 33 % dans le monde) et pousse à des dépenses inutiles (16 % en France vs 29 % dans le monde).
Par conséquent, 91 % des Français (93 % dans le monde) ont changé la façon dont ils prennent des décisions au cours des trois dernières années ; 35 % des Français (39 % dans le monde) ne consultent désormais que les sources en lesquelles ils ont véritablement confiance et 32 % en France (29 % dans le monde) se fient uniquement à leurs intuitions.
La détresse liée à la prise de décision crée une inertie organisationnelle
Les dirigeants d’entreprise souhaitent que les données soient utiles et savent qu’elles sont essentielles au succès de leur entreprise, mais ils ne sont pas convaincus de disposer des outils pour réussir, ce qui sape leur confiance et leur capacité à prendre des décisions opportunes.
81 % des dirigeants d’entreprise en France (85 % dans le monde) ont déjà souffert d’avoir pris certaines décisions (regrets, sentiment de culpabilité et remise en question pour une décision qu’ils ont prise l’année dernière) et 94 % en France (93 % dans le monde) pensent qu’il est essentiel pour le succès d’une entreprise d’avoir les bonnes informations au moment de prendre des décisions.
96 % en France (97 % dans le monde) veulent que les données, les aident à prendre de meilleures décisions (37 % en France vs 44 % dans le monde), à réduire les risques (42 % en France vs 41 % dans le monde), à prendre des décisions plus rapidement (30 % en France 39 % dans le monde), à gagner plus d’argent (33 % en France vs 37 % dans le monde) et à se préparer à l’imprévu (34 % en France vs 29 % dans le monde).
En réalité, 71 % des dirigeants d’entreprise en France (72 % dans le monde) admettent que le volume considérable de données et leur manque de confiance dans les données les ont déjà complètement empêchés de prendre des décisions et 87 % en France (89 % dans le monde) pensent que le nombre croissant de sources de données entrave le succès de leur entreprise.
La gestion de différentes sources de données nécessite des ressources supplémentaires pour collecter toutes les données (32 % en France vs 40 % dans le monde), ralentit la prise de décision stratégique (36 % en France et dans le monde) et augmente le risque d’erreurs (24 % en France vs 26 % dans le monde).
Les dirigeants d’entreprise ne pensent pas que l’approche actuelle en matière de données et d’analyse réponde à ces problèmes. 77 % (en France et dans le monde) jugent que les tableaux de bord et les graphiques à leur disposition ne sont pas toujours directement liés aux décisions à prendre et 70 % en France (72 % dans le monde) estiment que la majorité des données disponibles ne sont vraiment utiles que pour les experts en données (data scientists ou professionnels de l’IT) en mesure de les interpréter et de les exploiter.
Les dirigeants d’entreprise sont conscients que cette situation doit changer. Ils pensent que les bonnes données et informations peuvent les aider à prendre de meilleures décisions en matière de RH (89 % en France vs 94 % dans le monde), de finance (89 % en France vs 94 % dans le monde), de chaîne d’approvisionnement (88 % en France vs 94 % dans le monde) et d’expérience client (84 % en France vs 93 % dans le monde).
Sans données pertinentes, les décideurs jettent l’éponge
La collecte et l’interprétation des données conduisent les travailleurs à leur point de rupture à un moment où les enjeux sont incroyablement élevés pour les dirigeants d’entreprise.
70 % des sondés en France et dans le monde indiquent être dépassés par les tâches ardues que sont la collecte d’autant de données et leur interprétation en vue de prendre les bonnes décisions
Ce phénomène est particulièrement patent dans le monde des affaires. 83 % des dirigeants d’entreprise en France (78 % dans le monde) constatent que leurs collaborateurs prennent souvent des décisions et cherchent ensuite des données pour étayer leurs choix, 77 % des salariés français (74 % dans le monde) pensent que les entreprises prennent des décisions en privilégiant l’opinion de la personne la mieux rémunérée plutôt que les données et 24 % estiment que la plupart des décisions prises dans les entreprises sont irrationnelles.
La situation est tellement difficile que 64 % des travailleurs dans le monde (mais seulement 34 % en France) et 70 % des dirigeants d’entreprise (contre… 44 % en France) préféreraient que toutes ces difficultés disparaissent et qu’un robot, ou IA, prenne les décisions à leur place.
Malgré leurs frustrations face aux données dans leurs sphères personnelle et professionnelle, les répondants se rendent compte que sans données, leurs décisions risqueraient d’être moins précises (41 % en France vs 44 % dans le monde), de moins porter leurs fruits (14 % en France vs 27 % dans le monde) et de conduire à plus d’erreurs (35 % en France vs 39 % dans le monde).
Elles pensent également qu’une entreprise qui utilise la technologie pour prendre des décisions en se fiant aux données est plus digne de confiance (63 % en France vs 79 % dans le monde) et sera plus performante (67 % en France vs 79 % dans le monde). En outre, elles envisageraient plus sérieusement d’investir dans une entreprise avec une telle approche (63 % en France vs 76 % dans le monde), de s’y associer (65 % en France vs 77 % dans le monde) ou d’y travailler (65 % en France vs 78 % dans le monde).
« Les travailleurs sont noyés sous les données », explique Seth Stephens-Davidowitz, expert en sciences des données et auteur de « Tout le monde ment » (« Everybody lies ») et de « Ne vous fiez pas à votre instinct » (« Don’t Trust Your Gut »). « Cette étude met en évidence que le volume écrasant d’informations ingurgitées par une personne au quotidien via ses recherches sur Internet, les alertes d’actualités, les remarques spontanées d’amis, etc., dépasse souvent la somme d’informations que le cerveau peut traiter. Nous sommes alors tentés de rejeter toutes ces données déroutantes, voire contradictoires, et de faire ce qui nous semble juste. Mais cela peut être une grossière erreur. Il a été prouvé à maintes reprises que nos intuitions peuvent nous égarer et la meilleure prise de décision nécessite une bonne compréhension des données pertinentes. Une première étape cruciale serait de trouver un moyen de maîtriser le flux de données à la disposition des entreprises pour les aider à distinguer les signaux utiles du reste. »
« Au fur et à mesure que les entreprises se développent pour servir une clientèle plus large, le volume de données nécessaires pour obtenir une vue d’ensemble croît également. Les dirigeants qui prennent des décisions critiques pour la gestion de leur entreprise peuvent ignorer ces données, mais attention aux conséquences », prévient T. K. Anand, Vice-Président exécutif, Oracle Analytics. « L’hésitation, la méfiance et le manque de compréhension face aux données mis en lumière dans cette étude montrent que de nombreuses personnes et entreprises doivent repenser leur approche du traitement des données et de la prise de décision. Il est vraiment nécessaire de pouvoir connecter les différentes étapes : la collecte des données, leur analyse, la prise de décision et l’action. Grâce à l’étendue des fonctionnalités de notre cloud connecté, allant de la gestion des données de base à l’analyse augmentée et appliquée, en passant par notre suite d’applications opérationnelles, nous sommes particulièrement bien placés pour répondre à ce besoin. »
« Le nombre de décisions que nous prenons chaque jour se multiplie tandis que les volumes de données ont augmenté de façon exponentielle au cours de la dernière décennie. Chaque entreprise doit adopter une approche plus stratégique et disciplinée de l'acquisition, de la croissance, de l'affinage, de la sauvegarde et du déploiement des données », déclare Andrea Cesarini, Accenture Oracle Business Group Europe Lead. « Accenture peut aider les organisations à valoriser leurs données et à les rendre accessibles à grande échelle en embarquant l'intelligence au cœur du processus digital de l'entreprise. »
Et si tout cela s’applique principalement au monde de l’entreprise, cela se vérifie aussi de plus en plus dans des secteurs tels que le sport, par exemple :
« Lorsque nos pilotes courent à plus de 300 km/h, ils doivent prendre des décisions critiques très rapidement. Les bonnes décisions en matière de stratégie de course, comme le moment de s’arrêter aux stands et quels sont les pneus les mieux adaptés aux conditions de la piste, peuvent faire la différence entre la victoire et la défaite », déclare Christian Horner, Team Principal et CEO d'Oracle Red Bull Racing. « Avec Oracle Cloud Infrastructure, notre équipe peut tirer parti des données en effectuant des milliards de simulations de stratégie de course au cours d'un week-end de Grand Prix, ce qui nous permet de prendre les meilleures décisions en fonction des performances des voitures, des changements survenant sur la piste et des actions de nos concurrents pendant la course », ajoute-t-il.
« Aujourd'hui, nous avons accès à énormément de données, ce qui n'était pas le cas dans la pratique de notre sport il y a quelques années ; les décisions ne sont plus seulement mues par l'instinct et l'expérience des navigateurs mais aussi grâce à tout un faisceau d'infos auxquelles on accède immédiatement grâce à la technologie », déclare Quentin Delapierre, pilote de l'équipe France SailGP. « La data dans notre sport doit être avant tout un outil et pas une « vérité absolue », on doit toujours faire le mixe entre nos sensations qui nous donnent la meilleure information et trouver la bonne question. Ensuite on peut aller chercher dans la data le résultat objectif qui va nous permettre d’améliorer significativement nos performances. Mais cela implique de disposer de la bonne technologie et des bonnes solutions pour analyser rapidement les données et les transformer en informations exploitables, vous permettant ainsi, in fine, de renforcer l'efficacité et la pertinence de votre prise de décision. L’ultra performance c’est pour moi le bon mixe entre l’analyse de données, les sensations et l’instinct », détaille-t-il.
Méthodologie
Un échantillon mondial de 14 250 personnes a été interrogé en janvier 2023. Dans chaque pays, l’échantillon représente des salariés et des chefs d’entreprise, avec des postes tels que Président, PDG, Cadre dirigeant, Directeur financier, Directeur de la technologie, Directeur, Responsable senior, Responsable RH et d’autres fonctions de direction sélectionnés, confirmés par des données comparables à celles des consommateurs et obtenues par l’intermédiaire de la plateforme d’analyse mondiale Prodege. Les échantillons de salariés ont été calibrés, dans la mesure du possible, pour être représentatifs de l’âge et du sexe des travailleurs au niveau national.
DKC Analytics a mené et analysé cette enquête à partir d’un échantillon obtenu grâce à la plateforme de réalisation de sondages Pollfish, qui fournit des enquêtes en ligne à l’échelle mondiale via des applications mobiles et via des sites Internet (pour postes fixes et appareils mobiles). Aucune stratification n’a été appliquée aux résultats a posteriori.
Le nombre de décisions que nous prenons se multiplie et l’augmentation du volume de données n’arrange rien
Les sondés se sentent démunis face à la quantité de données et cette situation sape leur confiance. La prise de décisions devient dès lors largement plus compliquée et impacte négativement leur qualité de vie.
63 % des Français (74 % dans le monde) disent que le nombre de décisions qu’ils prennent chaque jour a été multiplié par 10 au cours des trois dernières années et 75 % des Français (78 % dans le monde) pensent ne jamais avoir été autant bombardés de données provenant de sources différentes pour prendre des décisions.
87 % des Français (86 % dans le monde) déclarent que le volume de données rend les décisions d’ordres personnel et professionnel beaucoup plus compliquées et 48 % des Français (59 % dans le monde) admettent être confrontés plus d’une fois par jour à un dilemme, c’est à dire qu’ils ne savent pas quelle décision prendre.
39 % des Français (35 % dans le monde) ne savent pas à quelles données ou sources se fier et 71 % (70 % dans le monde) ont déjà renoncé à prendre une décision, car le volume de données était trop important.
79 % des Français (85 % dans le monde) estiment que cette incapacité à prendre des décisions a des répercussions négatives sur leur qualité de vie ; elle provoque des pics de stress (38 % en France vs 36 % dans le monde), gâche des opportunités (27 en France vs 33 % dans le monde) et pousse à des dépenses inutiles (16 % en France vs 29 % dans le monde).
Par conséquent, 91 % des Français (93 % dans le monde) ont changé la façon dont ils prennent des décisions au cours des trois dernières années ; 35 % des Français (39 % dans le monde) ne consultent désormais que les sources en lesquelles ils ont véritablement confiance et 32 % en France (29 % dans le monde) se fient uniquement à leurs intuitions.
La détresse liée à la prise de décision crée une inertie organisationnelle
Les dirigeants d’entreprise souhaitent que les données soient utiles et savent qu’elles sont essentielles au succès de leur entreprise, mais ils ne sont pas convaincus de disposer des outils pour réussir, ce qui sape leur confiance et leur capacité à prendre des décisions opportunes.
81 % des dirigeants d’entreprise en France (85 % dans le monde) ont déjà souffert d’avoir pris certaines décisions (regrets, sentiment de culpabilité et remise en question pour une décision qu’ils ont prise l’année dernière) et 94 % en France (93 % dans le monde) pensent qu’il est essentiel pour le succès d’une entreprise d’avoir les bonnes informations au moment de prendre des décisions.
96 % en France (97 % dans le monde) veulent que les données, les aident à prendre de meilleures décisions (37 % en France vs 44 % dans le monde), à réduire les risques (42 % en France vs 41 % dans le monde), à prendre des décisions plus rapidement (30 % en France 39 % dans le monde), à gagner plus d’argent (33 % en France vs 37 % dans le monde) et à se préparer à l’imprévu (34 % en France vs 29 % dans le monde).
En réalité, 71 % des dirigeants d’entreprise en France (72 % dans le monde) admettent que le volume considérable de données et leur manque de confiance dans les données les ont déjà complètement empêchés de prendre des décisions et 87 % en France (89 % dans le monde) pensent que le nombre croissant de sources de données entrave le succès de leur entreprise.
La gestion de différentes sources de données nécessite des ressources supplémentaires pour collecter toutes les données (32 % en France vs 40 % dans le monde), ralentit la prise de décision stratégique (36 % en France et dans le monde) et augmente le risque d’erreurs (24 % en France vs 26 % dans le monde).
Les dirigeants d’entreprise ne pensent pas que l’approche actuelle en matière de données et d’analyse réponde à ces problèmes. 77 % (en France et dans le monde) jugent que les tableaux de bord et les graphiques à leur disposition ne sont pas toujours directement liés aux décisions à prendre et 70 % en France (72 % dans le monde) estiment que la majorité des données disponibles ne sont vraiment utiles que pour les experts en données (data scientists ou professionnels de l’IT) en mesure de les interpréter et de les exploiter.
Les dirigeants d’entreprise sont conscients que cette situation doit changer. Ils pensent que les bonnes données et informations peuvent les aider à prendre de meilleures décisions en matière de RH (89 % en France vs 94 % dans le monde), de finance (89 % en France vs 94 % dans le monde), de chaîne d’approvisionnement (88 % en France vs 94 % dans le monde) et d’expérience client (84 % en France vs 93 % dans le monde).
Sans données pertinentes, les décideurs jettent l’éponge
La collecte et l’interprétation des données conduisent les travailleurs à leur point de rupture à un moment où les enjeux sont incroyablement élevés pour les dirigeants d’entreprise.
70 % des sondés en France et dans le monde indiquent être dépassés par les tâches ardues que sont la collecte d’autant de données et leur interprétation en vue de prendre les bonnes décisions
Ce phénomène est particulièrement patent dans le monde des affaires. 83 % des dirigeants d’entreprise en France (78 % dans le monde) constatent que leurs collaborateurs prennent souvent des décisions et cherchent ensuite des données pour étayer leurs choix, 77 % des salariés français (74 % dans le monde) pensent que les entreprises prennent des décisions en privilégiant l’opinion de la personne la mieux rémunérée plutôt que les données et 24 % estiment que la plupart des décisions prises dans les entreprises sont irrationnelles.
La situation est tellement difficile que 64 % des travailleurs dans le monde (mais seulement 34 % en France) et 70 % des dirigeants d’entreprise (contre… 44 % en France) préféreraient que toutes ces difficultés disparaissent et qu’un robot, ou IA, prenne les décisions à leur place.
Malgré leurs frustrations face aux données dans leurs sphères personnelle et professionnelle, les répondants se rendent compte que sans données, leurs décisions risqueraient d’être moins précises (41 % en France vs 44 % dans le monde), de moins porter leurs fruits (14 % en France vs 27 % dans le monde) et de conduire à plus d’erreurs (35 % en France vs 39 % dans le monde).
Elles pensent également qu’une entreprise qui utilise la technologie pour prendre des décisions en se fiant aux données est plus digne de confiance (63 % en France vs 79 % dans le monde) et sera plus performante (67 % en France vs 79 % dans le monde). En outre, elles envisageraient plus sérieusement d’investir dans une entreprise avec une telle approche (63 % en France vs 76 % dans le monde), de s’y associer (65 % en France vs 77 % dans le monde) ou d’y travailler (65 % en France vs 78 % dans le monde).
« Les travailleurs sont noyés sous les données », explique Seth Stephens-Davidowitz, expert en sciences des données et auteur de « Tout le monde ment » (« Everybody lies ») et de « Ne vous fiez pas à votre instinct » (« Don’t Trust Your Gut »). « Cette étude met en évidence que le volume écrasant d’informations ingurgitées par une personne au quotidien via ses recherches sur Internet, les alertes d’actualités, les remarques spontanées d’amis, etc., dépasse souvent la somme d’informations que le cerveau peut traiter. Nous sommes alors tentés de rejeter toutes ces données déroutantes, voire contradictoires, et de faire ce qui nous semble juste. Mais cela peut être une grossière erreur. Il a été prouvé à maintes reprises que nos intuitions peuvent nous égarer et la meilleure prise de décision nécessite une bonne compréhension des données pertinentes. Une première étape cruciale serait de trouver un moyen de maîtriser le flux de données à la disposition des entreprises pour les aider à distinguer les signaux utiles du reste. »
« Au fur et à mesure que les entreprises se développent pour servir une clientèle plus large, le volume de données nécessaires pour obtenir une vue d’ensemble croît également. Les dirigeants qui prennent des décisions critiques pour la gestion de leur entreprise peuvent ignorer ces données, mais attention aux conséquences », prévient T. K. Anand, Vice-Président exécutif, Oracle Analytics. « L’hésitation, la méfiance et le manque de compréhension face aux données mis en lumière dans cette étude montrent que de nombreuses personnes et entreprises doivent repenser leur approche du traitement des données et de la prise de décision. Il est vraiment nécessaire de pouvoir connecter les différentes étapes : la collecte des données, leur analyse, la prise de décision et l’action. Grâce à l’étendue des fonctionnalités de notre cloud connecté, allant de la gestion des données de base à l’analyse augmentée et appliquée, en passant par notre suite d’applications opérationnelles, nous sommes particulièrement bien placés pour répondre à ce besoin. »
« Le nombre de décisions que nous prenons chaque jour se multiplie tandis que les volumes de données ont augmenté de façon exponentielle au cours de la dernière décennie. Chaque entreprise doit adopter une approche plus stratégique et disciplinée de l'acquisition, de la croissance, de l'affinage, de la sauvegarde et du déploiement des données », déclare Andrea Cesarini, Accenture Oracle Business Group Europe Lead. « Accenture peut aider les organisations à valoriser leurs données et à les rendre accessibles à grande échelle en embarquant l'intelligence au cœur du processus digital de l'entreprise. »
Et si tout cela s’applique principalement au monde de l’entreprise, cela se vérifie aussi de plus en plus dans des secteurs tels que le sport, par exemple :
« Lorsque nos pilotes courent à plus de 300 km/h, ils doivent prendre des décisions critiques très rapidement. Les bonnes décisions en matière de stratégie de course, comme le moment de s’arrêter aux stands et quels sont les pneus les mieux adaptés aux conditions de la piste, peuvent faire la différence entre la victoire et la défaite », déclare Christian Horner, Team Principal et CEO d'Oracle Red Bull Racing. « Avec Oracle Cloud Infrastructure, notre équipe peut tirer parti des données en effectuant des milliards de simulations de stratégie de course au cours d'un week-end de Grand Prix, ce qui nous permet de prendre les meilleures décisions en fonction des performances des voitures, des changements survenant sur la piste et des actions de nos concurrents pendant la course », ajoute-t-il.
« Aujourd'hui, nous avons accès à énormément de données, ce qui n'était pas le cas dans la pratique de notre sport il y a quelques années ; les décisions ne sont plus seulement mues par l'instinct et l'expérience des navigateurs mais aussi grâce à tout un faisceau d'infos auxquelles on accède immédiatement grâce à la technologie », déclare Quentin Delapierre, pilote de l'équipe France SailGP. « La data dans notre sport doit être avant tout un outil et pas une « vérité absolue », on doit toujours faire le mixe entre nos sensations qui nous donnent la meilleure information et trouver la bonne question. Ensuite on peut aller chercher dans la data le résultat objectif qui va nous permettre d’améliorer significativement nos performances. Mais cela implique de disposer de la bonne technologie et des bonnes solutions pour analyser rapidement les données et les transformer en informations exploitables, vous permettant ainsi, in fine, de renforcer l'efficacité et la pertinence de votre prise de décision. L’ultra performance c’est pour moi le bon mixe entre l’analyse de données, les sensations et l’instinct », détaille-t-il.
Méthodologie
Un échantillon mondial de 14 250 personnes a été interrogé en janvier 2023. Dans chaque pays, l’échantillon représente des salariés et des chefs d’entreprise, avec des postes tels que Président, PDG, Cadre dirigeant, Directeur financier, Directeur de la technologie, Directeur, Responsable senior, Responsable RH et d’autres fonctions de direction sélectionnés, confirmés par des données comparables à celles des consommateurs et obtenues par l’intermédiaire de la plateforme d’analyse mondiale Prodege. Les échantillons de salariés ont été calibrés, dans la mesure du possible, pour être représentatifs de l’âge et du sexe des travailleurs au niveau national.
DKC Analytics a mené et analysé cette enquête à partir d’un échantillon obtenu grâce à la plateforme de réalisation de sondages Pollfish, qui fournit des enquêtes en ligne à l’échelle mondiale via des applications mobiles et via des sites Internet (pour postes fixes et appareils mobiles). Aucune stratification n’a été appliquée aux résultats a posteriori.
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