Un module flash de Nimbus Data, le S-Class
Le coût prohibitif de la mémoire flash n'est plus d'actualité, en particulier grâce au développement des tablettes et téléphones intelligents qui en sont de gros consommateurs. Mais même sous forme de disques SSD, leur capacité dépassait rarement les 256 Go. Des fabricants tels que Nimbus Data Systems proposent aujourd'hui des modules de 2, 5 ou même 10 To de stockage flash. Un de leurs principaux clients, eBay, utilise aujourd'hui 100 To de mémoire flash dans l'infrastructure de son service de paiement Paypal.
Les atouts de ces nouveaux supports de stockage sont principalement financiers (espace occupé dans les centres de données, consommation électrique...), et Nimbus annonce aujourd'hui un coût au gigaoctet inférieur à celui des disques traditionnels, malgré un investissement initial deux fois plus élevés. Même si les calculs de Nimbus sont un peu "orientés", il ne s'agit que du début d'un mouvement majeur, et sans doute d'ici cinq ans, les serveurs d'entreprise seront-ils livrés en standard avec des modules de stockage flash. Nimbus n'est bien entendu pas le seul dans ce domaine : les grands acteurs comme EMC, IBM ou NetApp s'y intéressent, et des start-ups comme Nimble Storage, Tintri, Violin Memory ou SolidFire développent chacune leurs spécificités.
Du côté des éditeurs de solutions décisionnelles, ils sont de plus en plus nombreux à proposer des solutions "en mémoire", consommatrices de mémoire flash. La solution HANA de SAP est la première à industrialiser à un haut niveau cette tendance, et les perspectives annoncées par SAP dans ce domaine sont disruptives. L'analyse de données stockées en mémoire est bien plus rapide que lorsqu'il faut faire appel au disque. Plus de données peuvent être analysées en moins de temps; L'analyse des événements peut donc se faire au plus proche de leur survenance. Une tendance qui comblera les fanatiques de l'analyse en temps réel que l'on trouve dans la finance, mais aussi de plus en plus dans des secteurs tels que les transports, la distribution ou les télécommunications.
Les atouts de ces nouveaux supports de stockage sont principalement financiers (espace occupé dans les centres de données, consommation électrique...), et Nimbus annonce aujourd'hui un coût au gigaoctet inférieur à celui des disques traditionnels, malgré un investissement initial deux fois plus élevés. Même si les calculs de Nimbus sont un peu "orientés", il ne s'agit que du début d'un mouvement majeur, et sans doute d'ici cinq ans, les serveurs d'entreprise seront-ils livrés en standard avec des modules de stockage flash. Nimbus n'est bien entendu pas le seul dans ce domaine : les grands acteurs comme EMC, IBM ou NetApp s'y intéressent, et des start-ups comme Nimble Storage, Tintri, Violin Memory ou SolidFire développent chacune leurs spécificités.
Du côté des éditeurs de solutions décisionnelles, ils sont de plus en plus nombreux à proposer des solutions "en mémoire", consommatrices de mémoire flash. La solution HANA de SAP est la première à industrialiser à un haut niveau cette tendance, et les perspectives annoncées par SAP dans ce domaine sont disruptives. L'analyse de données stockées en mémoire est bien plus rapide que lorsqu'il faut faire appel au disque. Plus de données peuvent être analysées en moins de temps; L'analyse des événements peut donc se faire au plus proche de leur survenance. Une tendance qui comblera les fanatiques de l'analyse en temps réel que l'on trouve dans la finance, mais aussi de plus en plus dans des secteurs tels que les transports, la distribution ou les télécommunications.