Le point sur le marché
Nous ne nous étendrons pas cette semaine sur les fonctionnalités décisionnelles présentes dans SQL Server 2005. Nous l’avons déjà fait, et bien d’autres de nos confrères se sont penchés sur le sujet. Posons plutôt la question de la gratuité de la base de données, qui semble devenir une tendance chez les principaux éditeurs spécialisés.
Une tendance, mais en aucun cas une stratégie. Le modèle économique d’un éditeur traditionnel ne conduit en aucun cas à la fourniture gratuite de ses produits. La mise sur le marché de solutions gratuites est une réaction en chaîne, initiée par le succès progressif du modèle open source. La popularité croissante des bases de données libres, dont MySQL est le plus médiatisé des représentants, a peu à peu fait perdre de la superbe aux arguments des éditeurs traditionnels. Leur argumentation s’appuyait sur la crainte naturelle des utilisateurs envers un nouveau modèle à la rentabilité et la pérennité encore incomprises. Mais la réalité a contredit ces argumentaires. Les bases de données open source ont prouvé leur efficacité, leur fiabilité, leur pérennité… une part importante des applications web s’appuie avec succès sur le quatuor composé de Linux, Apache, MySQL et PHP, quatre dignes représentants de la communauté open source.
Sous peine de voir leurs clients migrer peu à peu vers ces nouveaux acteurs, de perdre parts de marché et chiffre d’affaires, les éditeurs de gestionnaires de bases de données ont imaginé et mis en œuvre une stratégie réactive face à la montée de l’open source. Au menu de cette stratégie : fonctions complémentaires et gratuité de l’entrée de gamme.
C’est tout d’abord sur le plan fonctionnel que la différence se fait. Les éditeurs open source se concentrent sur le cœur de leur produit, le moteur relationnel. Les fonctions connexes, pourtant devenues essentielles, sont développées par d’autres équipes, d’autres projets, qui communiquent plus ou moins bien avec le moteur relationnel.
Les éditeurs classiques misent donc sur l’intégration. Microsoft a ainsi inclus dans SQL Server 2005 les services d’intégration, d’analyse multidimensionnelle, de générateur d’états, et une console d’administration ergonomique qui manquait cruellement pour la démocratisation des versions précédentes. Chez Oracle, les fonctions d’intégration sont également comprises dans le moteur relationnel, ainsi que maintenant la création de cubes multidimensionnels.
Mais intéressons nous plus particulièrement à l’évolution des modèles économiques et à l’introduction de versions gratuites sur le marché par ces mêmes éditeurs.
Oracle restait jusqu’à fin octobre le seul grand éditeur à ne pas avoir franchi le pas. Il risquait d’en tirer un désavantage concurrentiel, et s’est donc résolu à mettre sur le marché Oracle 10g Express Edition, également appelée Oracle Database XE, une version gratuite, mais bien entendu plus limitée du moteur Oracle 10g. « Limité » n’est d’ailleurs qu’un terme marketing, puisque les « limitations » de cette base de données, identiques par ailleurs à celles de SQL Server Express Edition, permettent à une PME de stocker toutes ses données, et à bien des projets de se contenter de cette version. En effet la base de données gratuite ne peut fonctionner que sur un serveur équipé d’un seul processeur, d’une mémoire vive de 1 Go et ne peut dépasser les 4 Go de données de stockage. « Il y a une demande pour les bases de données d’entrée de gamme, et nous souhaitons que ces utilisateurs choisissent Oracle et non MySQL ou Microsoft SQL Server Express », explique Andrew Mendelsohn, vice-président chez Oracle.
Microsoft avait annoncé il y a quelques mois son produit SQL Server Express Edition, qui présente les mêmes limitations que Oracle 10g Express Edition. Cible officielle visée, les développeurs indépendants, les étudiants, les universitaires… autant de publics potentiellement intéressés par l’open source, et qu’il faut « garder dans le droit chemin » avant que lors de leur arrivée dans le monde professionnel, ils ne « contaminent » leur entreprise… La menace est donc parfaitement identifiée et prise au sérieux par Microsoft, qui l’a d’ailleurs également déclinée sur sa gamme d’outils de développement qui disposent aussi d’une version « Express ».
Chez Sybase, le choix a été fait de proposer également une base de données gratuite, mais limitée à la plate-forme Linux. Des limitations sont également présentes, 2 Go de mémoire vive sur le serveur également monoprocesseur, et un volume de données limité à 5 Go.
Attention, pas de confusion, le code des produits gratuits proposés par Microsoft, Oracle ou Sybase n’est pas ouvert. Il ne s’agit pas de produits en open source, mais d’un positionnement marketing justement destiné à combattre l’open source. D’autres éditeurs ont eux fait le choix de l’open source. C’est le cas de SAP, IBM ou Computer Associates.
SAP avait franchi ce pas il y a plusieurs années, soucieux que ses clients et lui-même ne dépendent pas uniquement de Oracle pour le support de l’ERP SAP R/3. Ayant acquis un outil de base de données, SAP en a confié le développement et la maintenance à MySQL. Ce produit, maintenant dénommé MaxDB, propose un moteur relationnel et un moteur multidimensionnel. C’est sans doute une des bases de données gratuites les plus abouties du marché, même si sa mise en œuvre n’est pas accessible au non-initié. Elle est utilisée par plus de 6000 clients SAP dans le monde, dont Toyota, Intel, Colgate, Yamaha ou encore Braun-Gillette. Cet outil propose, ce qui est rare dans le monde de l’open source, un outil d’administration et de configuration et des fonctions de sauvegarde et de restauration. Il est bien entendu optimisé pour le fonctionnement avec les solutions SAP et permet de gérer des bases de plusieurs Téraoctets. L’ensemble de l’outil est proposé sous une licence GPL, et une version commerciale est par ailleurs disponible au prix de 49 dollars par utilisateur, ou 1290 euros par server. Pour se développer auprès des entreprises, cette base de données doit surtout franchir quelques obstacles psychologiques, les directeurs informatiques des grandes entreprises clientes de SAP n’étant pas encore tous mûrs pour préconiser l’utilisation de solutions open source dans leur organisation.
IBM avait de son côté donné à la fondation Apache le code source d’un produit précédemment racheté à Informix, Cloudscape. Cette petite base de données est incluse dans 80 produits IBM dont WebSphere Portal ou WebSphere Application Server. Elle fonctionne en Java, et n’occupe que 2 Mo en mémoire. Elle peut donc être utilisée comme support d’applications embarquées. Comme IBM ne commercialisait plus ce produit directement depuis plusieurs années, l’éditeur a choisi d’en reverser le code source à la fondation Apache qui s’occupe maintenant de son évolution. Côté DB2, pas de changement notable de stratégie, IBM continue de faire de sa base de données professionnelle un axe important de développement.
La nouveauté est venue début novembre de Computer Associates. L’éditeur, dans sa boulimie d’acquisition des années 90 avait fait l’achat en 1994 de la base de données Ingres, dans le portefeuille produits de ASK Group… et de quelques centaines d’autres sociétés. Soucieux de se recentrer sur son cœur de métier, « la gestion des systèmes et de la sécurité des systèmes d’information d’entreprise », CA s’est peu à peu séparé de plusieurs produits devenus non stratégiques. C’est en particulier le cas des ERP, dont CA avait acquis plusieurs fournisseurs et donc la cession d’une partie de ces progiciels a permis à SSA Global de bâtir le socle de sa nouvelle offre vers les PME.
CA a donc annoncé récemment redonner son indépendance au gestionnaire de base de données Ingres, et en confier le futur à une société indépendante, Ingres Corporation, détenue par le fond de capital risque Garnett & Helfrich Capital. CA avait préalablement ouvert le code source de Ingres en le transformant en un produit open source en 2004. Ingres dispose aujourd’hui d’une base de 5000 clients dans le monde. Mais sans doute l’éditeur n’est-il pas à l’aise pour développer et faire évoluer son modèle économique vers les services associés à un produit libre. Il préfère donc en revendre le concept à une entité indépendante. Garnett & Helfrich Capital a été créée par Terry Garnett. Ce nom ne vous dit peut-être rien, mais laissez nous vous rafraichir la mémoire. Terry Garnett est le mari et le financier principal de Katrina Garnett, qui avait créé en 2000 la société CrossWorlds Software, qui proposait de réinventer le monde des échanges interapplicatifs avec une solution très séduisante et très, peut-être trop ambitieuse. CrossWorlds Software après un lancement très « bulle internet » avait été racheté par IBM en 2001 pour finalement disparaître peu à peu du marché.
Une tendance, mais en aucun cas une stratégie. Le modèle économique d’un éditeur traditionnel ne conduit en aucun cas à la fourniture gratuite de ses produits. La mise sur le marché de solutions gratuites est une réaction en chaîne, initiée par le succès progressif du modèle open source. La popularité croissante des bases de données libres, dont MySQL est le plus médiatisé des représentants, a peu à peu fait perdre de la superbe aux arguments des éditeurs traditionnels. Leur argumentation s’appuyait sur la crainte naturelle des utilisateurs envers un nouveau modèle à la rentabilité et la pérennité encore incomprises. Mais la réalité a contredit ces argumentaires. Les bases de données open source ont prouvé leur efficacité, leur fiabilité, leur pérennité… une part importante des applications web s’appuie avec succès sur le quatuor composé de Linux, Apache, MySQL et PHP, quatre dignes représentants de la communauté open source.
Sous peine de voir leurs clients migrer peu à peu vers ces nouveaux acteurs, de perdre parts de marché et chiffre d’affaires, les éditeurs de gestionnaires de bases de données ont imaginé et mis en œuvre une stratégie réactive face à la montée de l’open source. Au menu de cette stratégie : fonctions complémentaires et gratuité de l’entrée de gamme.
C’est tout d’abord sur le plan fonctionnel que la différence se fait. Les éditeurs open source se concentrent sur le cœur de leur produit, le moteur relationnel. Les fonctions connexes, pourtant devenues essentielles, sont développées par d’autres équipes, d’autres projets, qui communiquent plus ou moins bien avec le moteur relationnel.
Les éditeurs classiques misent donc sur l’intégration. Microsoft a ainsi inclus dans SQL Server 2005 les services d’intégration, d’analyse multidimensionnelle, de générateur d’états, et une console d’administration ergonomique qui manquait cruellement pour la démocratisation des versions précédentes. Chez Oracle, les fonctions d’intégration sont également comprises dans le moteur relationnel, ainsi que maintenant la création de cubes multidimensionnels.
Mais intéressons nous plus particulièrement à l’évolution des modèles économiques et à l’introduction de versions gratuites sur le marché par ces mêmes éditeurs.
Oracle restait jusqu’à fin octobre le seul grand éditeur à ne pas avoir franchi le pas. Il risquait d’en tirer un désavantage concurrentiel, et s’est donc résolu à mettre sur le marché Oracle 10g Express Edition, également appelée Oracle Database XE, une version gratuite, mais bien entendu plus limitée du moteur Oracle 10g. « Limité » n’est d’ailleurs qu’un terme marketing, puisque les « limitations » de cette base de données, identiques par ailleurs à celles de SQL Server Express Edition, permettent à une PME de stocker toutes ses données, et à bien des projets de se contenter de cette version. En effet la base de données gratuite ne peut fonctionner que sur un serveur équipé d’un seul processeur, d’une mémoire vive de 1 Go et ne peut dépasser les 4 Go de données de stockage. « Il y a une demande pour les bases de données d’entrée de gamme, et nous souhaitons que ces utilisateurs choisissent Oracle et non MySQL ou Microsoft SQL Server Express », explique Andrew Mendelsohn, vice-président chez Oracle.
Microsoft avait annoncé il y a quelques mois son produit SQL Server Express Edition, qui présente les mêmes limitations que Oracle 10g Express Edition. Cible officielle visée, les développeurs indépendants, les étudiants, les universitaires… autant de publics potentiellement intéressés par l’open source, et qu’il faut « garder dans le droit chemin » avant que lors de leur arrivée dans le monde professionnel, ils ne « contaminent » leur entreprise… La menace est donc parfaitement identifiée et prise au sérieux par Microsoft, qui l’a d’ailleurs également déclinée sur sa gamme d’outils de développement qui disposent aussi d’une version « Express ».
Chez Sybase, le choix a été fait de proposer également une base de données gratuite, mais limitée à la plate-forme Linux. Des limitations sont également présentes, 2 Go de mémoire vive sur le serveur également monoprocesseur, et un volume de données limité à 5 Go.
Attention, pas de confusion, le code des produits gratuits proposés par Microsoft, Oracle ou Sybase n’est pas ouvert. Il ne s’agit pas de produits en open source, mais d’un positionnement marketing justement destiné à combattre l’open source. D’autres éditeurs ont eux fait le choix de l’open source. C’est le cas de SAP, IBM ou Computer Associates.
SAP avait franchi ce pas il y a plusieurs années, soucieux que ses clients et lui-même ne dépendent pas uniquement de Oracle pour le support de l’ERP SAP R/3. Ayant acquis un outil de base de données, SAP en a confié le développement et la maintenance à MySQL. Ce produit, maintenant dénommé MaxDB, propose un moteur relationnel et un moteur multidimensionnel. C’est sans doute une des bases de données gratuites les plus abouties du marché, même si sa mise en œuvre n’est pas accessible au non-initié. Elle est utilisée par plus de 6000 clients SAP dans le monde, dont Toyota, Intel, Colgate, Yamaha ou encore Braun-Gillette. Cet outil propose, ce qui est rare dans le monde de l’open source, un outil d’administration et de configuration et des fonctions de sauvegarde et de restauration. Il est bien entendu optimisé pour le fonctionnement avec les solutions SAP et permet de gérer des bases de plusieurs Téraoctets. L’ensemble de l’outil est proposé sous une licence GPL, et une version commerciale est par ailleurs disponible au prix de 49 dollars par utilisateur, ou 1290 euros par server. Pour se développer auprès des entreprises, cette base de données doit surtout franchir quelques obstacles psychologiques, les directeurs informatiques des grandes entreprises clientes de SAP n’étant pas encore tous mûrs pour préconiser l’utilisation de solutions open source dans leur organisation.
IBM avait de son côté donné à la fondation Apache le code source d’un produit précédemment racheté à Informix, Cloudscape. Cette petite base de données est incluse dans 80 produits IBM dont WebSphere Portal ou WebSphere Application Server. Elle fonctionne en Java, et n’occupe que 2 Mo en mémoire. Elle peut donc être utilisée comme support d’applications embarquées. Comme IBM ne commercialisait plus ce produit directement depuis plusieurs années, l’éditeur a choisi d’en reverser le code source à la fondation Apache qui s’occupe maintenant de son évolution. Côté DB2, pas de changement notable de stratégie, IBM continue de faire de sa base de données professionnelle un axe important de développement.
La nouveauté est venue début novembre de Computer Associates. L’éditeur, dans sa boulimie d’acquisition des années 90 avait fait l’achat en 1994 de la base de données Ingres, dans le portefeuille produits de ASK Group… et de quelques centaines d’autres sociétés. Soucieux de se recentrer sur son cœur de métier, « la gestion des systèmes et de la sécurité des systèmes d’information d’entreprise », CA s’est peu à peu séparé de plusieurs produits devenus non stratégiques. C’est en particulier le cas des ERP, dont CA avait acquis plusieurs fournisseurs et donc la cession d’une partie de ces progiciels a permis à SSA Global de bâtir le socle de sa nouvelle offre vers les PME.
CA a donc annoncé récemment redonner son indépendance au gestionnaire de base de données Ingres, et en confier le futur à une société indépendante, Ingres Corporation, détenue par le fond de capital risque Garnett & Helfrich Capital. CA avait préalablement ouvert le code source de Ingres en le transformant en un produit open source en 2004. Ingres dispose aujourd’hui d’une base de 5000 clients dans le monde. Mais sans doute l’éditeur n’est-il pas à l’aise pour développer et faire évoluer son modèle économique vers les services associés à un produit libre. Il préfère donc en revendre le concept à une entité indépendante. Garnett & Helfrich Capital a été créée par Terry Garnett. Ce nom ne vous dit peut-être rien, mais laissez nous vous rafraichir la mémoire. Terry Garnett est le mari et le financier principal de Katrina Garnett, qui avait créé en 2000 la société CrossWorlds Software, qui proposait de réinventer le monde des échanges interapplicatifs avec une solution très séduisante et très, peut-être trop ambitieuse. CrossWorlds Software après un lancement très « bulle internet » avait été racheté par IBM en 2001 pour finalement disparaître peu à peu du marché.
Qu'en pensent les utilisateurs ?
Mais que pensent finalement les utilisateurs de ces grands mouvements stratégiques vers la gratuité et / ou l’ouverture du code source des bases de données. Nous leur avons posé la question. Les opinions sont partagées !
A la question « que pensez-vous des bases de données gratuites proposées par Oracle, Microsoft, IBM, MySQL… ? », la majorité des utilisateurs (43 %) reste lucide et pense qu’il ne s’agit que d’une opération marketing pour tenter de leur vendre autre chose. Cela semble d’ailleurs vrai en particulier dans l’interdépendance des produits Microsoft. Pour 36 % des utilisateurs ces offres gratuites sont en revanche très intéressantes pour leur entreprise. Quant aux 21 % restant des utilisateurs, ils sont encore indécis, mais pensent étudier ces solutions gratuites pour des besoins non critiques.
Le marché des bases de données d’entrée de gamme connaît donc une évolution marketing importante. La base de données va sans doute peu à peu devenir une commodité qu’il ne conviendra d’acheter séparément que pour des besoins particuliers : OLAP, gros volumes, en mémoire, mobiles…
Mais il reste donc une place, au-delà des fonctions de base, pour des éditeurs comme Hyperion, Teradata… Jusqu’à ce que les éditeurs traditionnels poussés par la concurrence et leurs clients n’incluent à leur tour ces fonctions aujourd’hui externes, à leurs versions gratuites.
A la question « que pensez-vous des bases de données gratuites proposées par Oracle, Microsoft, IBM, MySQL… ? », la majorité des utilisateurs (43 %) reste lucide et pense qu’il ne s’agit que d’une opération marketing pour tenter de leur vendre autre chose. Cela semble d’ailleurs vrai en particulier dans l’interdépendance des produits Microsoft. Pour 36 % des utilisateurs ces offres gratuites sont en revanche très intéressantes pour leur entreprise. Quant aux 21 % restant des utilisateurs, ils sont encore indécis, mais pensent étudier ces solutions gratuites pour des besoins non critiques.
Le marché des bases de données d’entrée de gamme connaît donc une évolution marketing importante. La base de données va sans doute peu à peu devenir une commodité qu’il ne conviendra d’acheter séparément que pour des besoins particuliers : OLAP, gros volumes, en mémoire, mobiles…
Mais il reste donc une place, au-delà des fonctions de base, pour des éditeurs comme Hyperion, Teradata… Jusqu’à ce que les éditeurs traditionnels poussés par la concurrence et leurs clients n’incluent à leur tour ces fonctions aujourd’hui externes, à leurs versions gratuites.