Nous sommes à quelques heures de l’ouverture officielle de la conférence annuelle des utilisateurs Oracle, où l’on attend les shows habituels de Larry Ellison en personne. Son meilleur ami-ennemi, Marc Benioff, fondateur de Salesforce, vient de lui glisser une peau de banane sur la scène où il s’apprêtait à monter, en dévoilant Salesforce Einstein.
Alors que les résultats de Oracle dans le cloud sont excellents, supérieurs aux attentes, Marc Benioff veut reprendre l’avantage, et a donné quelques détails sur le lancement de Einstein. Einstein avait été annoncé il y a plusieurs semaines, et tout le monde savait que Salesforce travaillait depuis des mois sur de nouveaux services d’intelligence artificielle.
Salesforce.com a investi environ 650 millions de dollars US afin d’acquérir une douzaine de startups dans le domaine de l’intelligence artificielle et de l’analyse de données. Ces acquisitions lui ont permis de bâtir une petite armée de 175 data scientists.
Einstein devrait être disponible d’ici deux semaines, à l’occasion de la conférence Dreamforce de l’éditeur. “C’est réellement de l’intelligence artificielle accessible à tous”, explique Marc Benioff. L’objectif est de soutenir les commerciaux, afin de les rendre meilleurs, c’est à dire de les aider à signer plus d’affaires. Pas simplement les commerciaux d’ailleurs, mais également les responsables marketing et ceux en charge du service clients.
Einstein sera intégré à Salesforce, et proposé autour de l’ensemble des modules. Ce sera bien entendu une option payante, qui permettra à Salesforce d’augmenter son chiffre d’affaires par utilisateurs. A l’aide d’algorithmes de machine learning et d’intelligence artificielle, Einstein analysera les données collectées dans Salesforce, afin de les transformer en recommandations. Les utilisateurs devraient signer plus de contrats, et mieux cibler leurs efforts sur les clients potentiellement aptes à signer rapidement.
Chez Salesforce, c’est John Ball qui est en charge de l’offre Einstein. “Nous investissons pour rendre l’utilisateur plus intelligent”, explique-t-il. Une belle progression pour celui qui avait travaillé chez Business Objects à Paris pendant cinq ans, puis avait rejoint une autre société française, KXEN, avant son rachat par SAP. Il a rejoint Salesforce en juin 2014, une maison qu’il connaissait déjà pour y avoir travaillé trois ans, à la fin des années 2000.
Mais finalement Oracle ne se laissera pas impressionner par cette annonce de dernière minute, et lors de la conférence d’ouverture, encore en cours à l’heure où nous publions ces lignes, il est largement question de cloud, de machine learning, de deep learning et d’intelligence artificielle. Uniquement sous forme de mots, pour l’instant en tous cas. Attendons les prochaines journées de conférence pour voir comment Oracle positionnera ses pions dans le domaine de l’intelligence artificielle… au-delà de l’éternel exemple de leur bateau engagé dans l’America’s Cup.
Alors que les résultats de Oracle dans le cloud sont excellents, supérieurs aux attentes, Marc Benioff veut reprendre l’avantage, et a donné quelques détails sur le lancement de Einstein. Einstein avait été annoncé il y a plusieurs semaines, et tout le monde savait que Salesforce travaillait depuis des mois sur de nouveaux services d’intelligence artificielle.
Salesforce.com a investi environ 650 millions de dollars US afin d’acquérir une douzaine de startups dans le domaine de l’intelligence artificielle et de l’analyse de données. Ces acquisitions lui ont permis de bâtir une petite armée de 175 data scientists.
Einstein devrait être disponible d’ici deux semaines, à l’occasion de la conférence Dreamforce de l’éditeur. “C’est réellement de l’intelligence artificielle accessible à tous”, explique Marc Benioff. L’objectif est de soutenir les commerciaux, afin de les rendre meilleurs, c’est à dire de les aider à signer plus d’affaires. Pas simplement les commerciaux d’ailleurs, mais également les responsables marketing et ceux en charge du service clients.
Einstein sera intégré à Salesforce, et proposé autour de l’ensemble des modules. Ce sera bien entendu une option payante, qui permettra à Salesforce d’augmenter son chiffre d’affaires par utilisateurs. A l’aide d’algorithmes de machine learning et d’intelligence artificielle, Einstein analysera les données collectées dans Salesforce, afin de les transformer en recommandations. Les utilisateurs devraient signer plus de contrats, et mieux cibler leurs efforts sur les clients potentiellement aptes à signer rapidement.
Chez Salesforce, c’est John Ball qui est en charge de l’offre Einstein. “Nous investissons pour rendre l’utilisateur plus intelligent”, explique-t-il. Une belle progression pour celui qui avait travaillé chez Business Objects à Paris pendant cinq ans, puis avait rejoint une autre société française, KXEN, avant son rachat par SAP. Il a rejoint Salesforce en juin 2014, une maison qu’il connaissait déjà pour y avoir travaillé trois ans, à la fin des années 2000.
Mais finalement Oracle ne se laissera pas impressionner par cette annonce de dernière minute, et lors de la conférence d’ouverture, encore en cours à l’heure où nous publions ces lignes, il est largement question de cloud, de machine learning, de deep learning et d’intelligence artificielle. Uniquement sous forme de mots, pour l’instant en tous cas. Attendons les prochaines journées de conférence pour voir comment Oracle positionnera ses pions dans le domaine de l’intelligence artificielle… au-delà de l’éternel exemple de leur bateau engagé dans l’America’s Cup.
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