Leslie Robinet – Corporate Services Director – MEGA International
1 – Élargir le périmètre : l’inventaire applicatif n’est que la première marche de la transformation
La gestion du patrimoine applicatif (APM) inventorie et cartographie les applications d'une organisation pour évaluer (valeur, coût, risques, performances) et optimiser le portefeuille (redondance, cycle de vie, obsolescence, valeur). Cette approche technologique peut être enrichie par l'intégration des capacités de l'entreprise, des processus, des risques et des données autour d'un référentiel commun.
Objectif : obtenir une vue d'ensemble de l'organisation, casser les silos, optimiser les coûts, gagner en efficacité et concentrer les efforts sur les projets les plus alignés avec la stratégie. Il s'agit aussi d'élaborer des scénarios pour analyser les impacts potentiels.
Une démarche utile, mais qui peut se complexifier sans une approche par cas d’usage. Ce modèle aide à poser les bonnes questions pour les projets : enjeux métiers, moteurs d’action, défis actuels et futurs.
Selon l’organisation, les premiers cas d’usage peuvent inclure la rationalisation du parc applicatif pour réduire les coûts, la migration cloud, la digitalisation de processus, le renforcement de la sécurité, la durabilité des procédés métiers ou la mise en conformité réglementaire.
Dans les faits, élargir le périmètre de l’APM, c’est surtout chercher à créer de la valeur : améliorer la gouvernance des données, la qualité et l’évolution des processus métiers, mieux architecturer les solutions, définir des projets d’évolution IT, renforcer la gestion des risques, etc. Un élargissement du périmètre qu’il s’agit de corréler aux enjeux du moment, en utilisant les informations existantes.
2 – Collaboration Métier-DSI : Clé de la transformation numérique
Dans « transformation numérique », le terme clé est « transformation » - c'est-à-dire celle des métiers. La démarche doit être collaborative entre la DSI (pour le numérique) et les directions métiers, acteurs de la transformation. Plus les contributeurs métiers seront nombreux et informés, plus la démarche deviendra un projet d’entreprise, au-delà d’un simple projet informatique.
Cette étape implique de restructurer l'inventaire applicatif en tenant compte des retours des contributeurs et utilisateurs-clés (criticité, valeur perçue, couverture des besoins fonctionnels, etc.). Il est essentiel de ne pas submerger d’informations chaque catégorie d’utilisateurs. Ils ne doivent recevoir que les éléments pertinents pour leur mission, sans leur demander d’effort supplémentaire.
Certains livrables, comme les tableaux de bord, concrétisent et promeuvent la démarche en montrant la manière dont chaque projet a relevé les défis initiaux et les facteurs de réussite. Ces résultats doivent être diffusés au-delà des promoteurs pour « socialiser » la démarche dans toute l’organisation.
En tant que vecteur de communication démocratisé, le portail intranet offre une bonne visibilité et facilite l’analyse d’impact, du métier aux aspects techniques, de la stratégie à l’exécution. Il valorise les contributeurs, tout en les sensibilisant à l'environnement global, au-delà de leur silo, grâce à une sémantique adaptée et accessible.
3 – Modéliser pour anticiper les transformations futures
Troisième aspect de la démarche : anticiper l’avenir. À cette fin, une certaine prise de hauteur est nécessaire grâce aux éléments existants. C’est le cas notamment du référentiel partagé qui offre une vue d’ensemble du système : IT, métiers, données, risques, etc.
Cela permet d’anticiper les enjeux futurs de l’organisation à tous les niveaux, sans se limiter au présent. En s’appuyant sur un socle commun (cartographie IT et métier, vision partagée de la raison d’être de l’organisation), il devient plus facile d’anticiper les changements, saisir les opportunités et renforcer la résilience de l’entreprise.
Ce socle permet de simplifier une réalité complexe, facilitant ainsi la compréhension et l’action. Bien que les outils digitaux aient rendu les modélisations moins populaires, elles restent utiles grâce à leur communication visuelle efficace et claire.
Les outils d’IA prédictive, de data visualisation et d’exploitation des données aident à l’élaborer des scénarios et à prendre des décisions, mais la touche humaine reste fondamentale : créer un modèle du futur est un acte créatif non automatisable !
En conclusion, bien que la démarche initiale doive être progressive, chaque aspect d’élargissement du périmètre, de la portée (transversalité) et de la perspective (modélisation) alimente les autres en synergie. Cette démarche offre à l'organisation une capacité de croissance et de résilience à long terme, incarnant une véritable approche d'architecture d'entreprise connectée, pour une organisation alignée sur sa raison d'être, plus résiliente et performante.
La gestion du patrimoine applicatif (APM) inventorie et cartographie les applications d'une organisation pour évaluer (valeur, coût, risques, performances) et optimiser le portefeuille (redondance, cycle de vie, obsolescence, valeur). Cette approche technologique peut être enrichie par l'intégration des capacités de l'entreprise, des processus, des risques et des données autour d'un référentiel commun.
Objectif : obtenir une vue d'ensemble de l'organisation, casser les silos, optimiser les coûts, gagner en efficacité et concentrer les efforts sur les projets les plus alignés avec la stratégie. Il s'agit aussi d'élaborer des scénarios pour analyser les impacts potentiels.
Une démarche utile, mais qui peut se complexifier sans une approche par cas d’usage. Ce modèle aide à poser les bonnes questions pour les projets : enjeux métiers, moteurs d’action, défis actuels et futurs.
Selon l’organisation, les premiers cas d’usage peuvent inclure la rationalisation du parc applicatif pour réduire les coûts, la migration cloud, la digitalisation de processus, le renforcement de la sécurité, la durabilité des procédés métiers ou la mise en conformité réglementaire.
Dans les faits, élargir le périmètre de l’APM, c’est surtout chercher à créer de la valeur : améliorer la gouvernance des données, la qualité et l’évolution des processus métiers, mieux architecturer les solutions, définir des projets d’évolution IT, renforcer la gestion des risques, etc. Un élargissement du périmètre qu’il s’agit de corréler aux enjeux du moment, en utilisant les informations existantes.
2 – Collaboration Métier-DSI : Clé de la transformation numérique
Dans « transformation numérique », le terme clé est « transformation » - c'est-à-dire celle des métiers. La démarche doit être collaborative entre la DSI (pour le numérique) et les directions métiers, acteurs de la transformation. Plus les contributeurs métiers seront nombreux et informés, plus la démarche deviendra un projet d’entreprise, au-delà d’un simple projet informatique.
Cette étape implique de restructurer l'inventaire applicatif en tenant compte des retours des contributeurs et utilisateurs-clés (criticité, valeur perçue, couverture des besoins fonctionnels, etc.). Il est essentiel de ne pas submerger d’informations chaque catégorie d’utilisateurs. Ils ne doivent recevoir que les éléments pertinents pour leur mission, sans leur demander d’effort supplémentaire.
Certains livrables, comme les tableaux de bord, concrétisent et promeuvent la démarche en montrant la manière dont chaque projet a relevé les défis initiaux et les facteurs de réussite. Ces résultats doivent être diffusés au-delà des promoteurs pour « socialiser » la démarche dans toute l’organisation.
En tant que vecteur de communication démocratisé, le portail intranet offre une bonne visibilité et facilite l’analyse d’impact, du métier aux aspects techniques, de la stratégie à l’exécution. Il valorise les contributeurs, tout en les sensibilisant à l'environnement global, au-delà de leur silo, grâce à une sémantique adaptée et accessible.
3 – Modéliser pour anticiper les transformations futures
Troisième aspect de la démarche : anticiper l’avenir. À cette fin, une certaine prise de hauteur est nécessaire grâce aux éléments existants. C’est le cas notamment du référentiel partagé qui offre une vue d’ensemble du système : IT, métiers, données, risques, etc.
Cela permet d’anticiper les enjeux futurs de l’organisation à tous les niveaux, sans se limiter au présent. En s’appuyant sur un socle commun (cartographie IT et métier, vision partagée de la raison d’être de l’organisation), il devient plus facile d’anticiper les changements, saisir les opportunités et renforcer la résilience de l’entreprise.
Ce socle permet de simplifier une réalité complexe, facilitant ainsi la compréhension et l’action. Bien que les outils digitaux aient rendu les modélisations moins populaires, elles restent utiles grâce à leur communication visuelle efficace et claire.
Les outils d’IA prédictive, de data visualisation et d’exploitation des données aident à l’élaborer des scénarios et à prendre des décisions, mais la touche humaine reste fondamentale : créer un modèle du futur est un acte créatif non automatisable !
En conclusion, bien que la démarche initiale doive être progressive, chaque aspect d’élargissement du périmètre, de la portée (transversalité) et de la perspective (modélisation) alimente les autres en synergie. Cette démarche offre à l'organisation une capacité de croissance et de résilience à long terme, incarnant une véritable approche d'architecture d'entreprise connectée, pour une organisation alignée sur sa raison d'être, plus résiliente et performante.
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