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Pour répondre aux mutations socio-économiques, il convient d'intégrer trois points essentiels dans le management :

1° - Considérer les dépenses dans les systèmes d'information comme un investissement et non comme un coût.

Un exemple illustre ce principe : l’analyse par métiers au sein des entreprises, montrant les dépenses en information et communication rapportées au chiffre d’affaires et à la croissance, a mis en évidence que des dépenses plus importantes dans les systèmes d’information engendraient la croissance du volume d'activité et une plus forte rentabilité.

Ce constat est corroboré par une autre observation : plus les dépenses en information et communication d'un pays sont élevées, plus son P.I.B. est important.

Récemment, 9 entrepreneurs sur 10 n’étaient pas en mesure d’évaluer les dépenses globales en information et communication de leur entreprise et surtout ils n’étaient pas capables de se comparer. Or, il est capital de se mesurer à la concurrence pour gagner en compétitivité.

2° - Passer du management au leadership.

Il est indispensable de sortir des organisations pyramidales. Le système reste très mécanique et rationnel. Les outils de management font plus appel à l’intelligence qu’à la confiance et ne sont pas adaptés à la société actuelle. Il paraît important de partager les informations et de travailler dans la transparence.

Un des objectifs des systèmes d’information et de communication est de connecter entre eux des individus qui possèdent un savoir, en vue d’une mutualisation.

Le bon leader se montre à la fois visionnaire et gestionnaire. Il doit être capable d’aller plus vite que le concurrent. Il doit oser faire confiance a priori et contrôler a posteriori ses équipes. Le gagnant est celui qui gère mieux et ose créer rapidement et autrement avec une méthodologie alliant le choix des clients suivant le métier exercé, l’analyse marketing, la progression et l’innovation, la perception des besoins, le benchmarking, sans oublier la place de l’humain et de l’équipe, essentielle pour mener à bien cette mission.

3° - Répondre à trois carences majeures.

La dimension clientèle est trop souvent ignorée des conseils d’administration et des comités exécutifs. Le client doit figurer au cœur de l'entreprise, ses priorités soigneusement recueillies, analysées et intégrées dans la stratégie ce qui n'est que rarement le cas.

La dimension humaine est généralement négligée dans la conception des systèmes de l’information, car ces derniers sont trop souvent construits suivant une logique économique et financière. Il est pourtant manifeste que le progrès humain engendre le progrès économique. Le résultat devient visible en deux ou trois ans.

L'usage de la planification ne présentait pas un grand intérêt, hormis l'analyse de la concurrence. Son abandon signifie que l'entreprise ne dispose plus des éléments indispensables pour une comparaison avec les principaux concurrents. En conséquence, les pratiques de benchmarking ont tendance à diminuer.

Conclusion

Le DSI d’aujourd’hui est appelé à intégrer ces trois constats majeurs. Il doit être omniprésent, reconnu dans ses fonctions et participer à part entière aux prises de décisions de l’entreprise. Il doit s'imposer comme un des hommes clés de l’équipe de direction. Dans cette perspective, il doit combiner l’économique et l’humain et conjuguer court et long termes.

Rédigé par Michel Bruley le Dimanche 21 Avril 2019 à 16:02 | Permalien | Commentaires {0}


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