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Comprendre les subtilités des informations générées par les humains est la clé du succès pour les entreprises


Rédigé par Par Mike Lynch, CEO d’Autonomy le 6 Mai 2011

Retournons à la fin des années 60, au moment où les Beatles étaient quatre garçons dans le vent, où l’homme faisait ses premiers pas sur la lune, et où la carrière de Catherine Deneuve venait de prendre son envol : à cette époque, les ordinateurs commençaient seulement à être utilisés dans les entreprises, et allaient changer pour de bon notre façon de travailler. De nombreuses tâches répétitives ont pu être automatisées, grâce à la capacité de l’ordinateur à lire une information, et en se basant sur cette connaissance, à mettre en place une action. Par exemple, si un détaillant spécifiait que le chiffre de la rangée 34, colonne 15 d’une base de données représentait la quantité de stock de l’entrepôt, l’ordinateur pouvait surveiller ce chiffre et lorsqu’il s’approchait de zéro, passer commande des produits. Le secteur informatique était né, le travail de l’employé du service achats était automatisé, et jamais nous ne reviendrions en arrière.



Mike LYNCH, CEO de Autonomy
Mike LYNCH, CEO de Autonomy
Mais même à cette époque-là, il était clair que ces nouveaux ordinateurs qui révolutionnaient le monde ne pourraient jamais faire face à la véritable façon de travailler. Les personnes envoyaient des lettres ou avaient des conversations téléphoniques : en d’autres termes, ils communiquaient en utilisant des informations riches, pleines de subtilités et d’ambiguïtés. Les différents canaux de communication et les formats de données ont énormément changés depuis cette époque : nous utilisons désormais les emails, les messageries instantanées, les SMS, les boîtes vocales, les vidéos, les réseaux sociaux, les blogs, etc. Et la véritable valeur d’une entreprise réside dans ces ressources, et non dans les rangées en noir et blanc d’un tableau.
Les chiffres eux-mêmes sont stupéfiants. En 2005, l’humanité a créé 150 exaoctets (milliards de Gigaoctets) de données. En 2010, nous avons créé 1 200 exaoctets, soit un nombre quasi équivalent à celui des grains de sable qui existent sur terre. Mais surtout, cette explosion exponentielle d’informations s’est accompagnée de deux autres évolutions, qui changent également les règles du jeu :
· Nouveaux canaux de communication : la croissance rapide et l’utilisation en pleine expansion des réseaux sociaux, des blogs, de Twitter, des technologies mobiles, et du Web en général font que les contenus sont délivrés par de plus en plus de canaux. Pour mettre les choses en perspective, Facebook à lui seul compte 500 millions d’utilisateurs, avec 200 millions d’utilisateurs mobiles actifs, et Twitter a récemment publié son 20 milliardième Tweet.

· Nouveaux formats : on estime que seulement 15 % de toutes les informations électroniques disponibles actuellement sont structurées, c’est-à-dire dans un format standard de mots ou de chiffres qui peuvent être lus par un ordinateur, alors que 85 % restent générées par les hommes ou « non structurées ». Et tandis que le nombre de données structurées augmente de 22 %, la quantité de données générées par les hommes augmente de façon stupéfiante de 62 % par an. Ces chiffres ne sont pas très surprenants, quand on sait que 35 heures de vidéos sont mises en ligne sur Youtube chaque minute. En fait, la société d’études IT Gartner a récemment prédit que d’ici 2012, 50 % du contenu serait visuel.

Tous ces exemples racontent la même histoire : le monde d’aujourd’hui contient une quantité inimaginable d’informations numériques, et celles-ci augmentent de plus en plus rapidement. Il devient possible de faire de nombreuses choses qui paraissaient utopiques auparavant : repérer les tendances du marché, combattre la fraude et le crime, collaborer à distance sur des projets, etc. Si elles sont bien gérées, les données peuvent être utilisées pour débloquer de nouvelles sources de valeur économique. Autrement, elles représentent un risque grandissant pour les opérations professionnelles.

Bien gérer la profusion des données non structurées
Le challenge pour l’entreprise moderne est donc d’essayer de comprendre et d’extraire la valeur qui réside dans ce vaste océan de données. Alors que ces informations non structurées se multiplient, pour que celles-ci soient vérifiées, traitées et classifiées, les hommes doivent produire plus rapidement, ou les ordinateurs doivent s’attaquer au sens de ces données. Les clients ne vous envoient pas des tableaux de bases de données : vous recevez des emails, des tweets et des appels téléphoniques. Les hommes aiment l’audio, la vidéo et l’écriture, et n’aiment pas les rangées de nombres.
Cette profusion de données non structurées doit être gérée par une solution informatique capable de comprendre toute la richesse des informations générées par les individus, qu’elle soit structurée, semi-structurée ou non structurée, et reconnaitre les relations qui existent entre elles, comme le font les hommes. Car si les ordinateurs pouvaient comprendre les nuances de gris qui existent dans notre monde, au lieu du noir et blanc des bases de données, toute forme de donnée électronique pourrait être comprise, conceptuellement et contextuellement, et les opérations manuelles pourraient être automatisées en temps réel, offrant ainsi une réelle valeur ajoutée au niveau professionnel.

La solution : Meaning Based Computing
Aujourd’hui, 50 ans après la naissance de l’informatique, les ordinateurs rattrapent enfin leur retard. Les technologies adaptées apparaissent pour permettre aux ordinateurs de comprendre les informations générées par les hommes.
Un tournant fondamental du secteur informatique, baptisé le Meaning Based Computing (MBC) incarne cette vision d’un changement radical de la façon dont les personnes interagissent avec l’information, en supposant que nous ne devrions pas nous adapter comme des esclaves aux besoins des ordinateurs, mais plutôt les adapter aux nôtres. En utilisant des algorithmes avancés de probabilité de concordance avec un modèle et d’extraction de concept, le MBC permet aux ordinateurs de créer une compréhension conceptuelle et contextuelle des données générées par les hommes en analysant les relations et les probabilités conditionnelles entre les idées.
De nombreuses entreprises pensent que l’accès à l’information est la bonne réponse pour gérer le flot continu d’informations de toutes sortes : si les personnes peuvent trouver de l’information, elles peuvent la traiter seules. Je crois que même si l’accès à l’information est important, il est beaucoup plus valorisant de créer une solution de compréhension des données et de les traiter automatiquement, car cela libère les individus et leur permet de se concentrer sur des activités à valeur ajoutée et créatives que les ordinateurs ne peuvent pas faire.
Le Meaning Based Computing s’adresse à ces besoins professionnels particuliers. Il n’est donc pas surprenant qu’aujourd’hui plus de 20 000 entreprises issues de tous secteurs fassent confiance au Meaning Based Computing pour de nombreuses applications professionnelles, toutes conçues pour comprendre le sens des données non structurées, notamment la BNP Paribas, Carrefour, EDF, France 24, Lyreco, M6, Michelin, PSA Peugeot Citroën, Renault, Rue du Commerce, Schneider Electric et la Société Générale en France. Ces entreprises montrent l’exemple en ces temps d’explosion de l’information. Les règles du jeu ont changées, et la façon dont nous gérons l’information ne sera plus jamais la même.




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