La question à laquelle nous voulons répondre est la suivante : pourquoi acquérir ces entreprises maintenant ? Et pourquoi Salesforce et Google se donneraient-ils tant de mal pour acheter des outils de Business Intelligence ?
Je vous livre mon analyse et ma vision du marché sur ces deux acquisitions.
Tableau & Salesforce - L'acquisition gagnant-gagnant
D'une part Tableau est un acteur spécialisé, qui lorsque l'on regarde la feuille de route produit des dernières années, cherchait 'l'après' pour satisfaire le marché.
Pour un géant pesant plus d'un milliard de dollars de CA annuel, trouver un nouveau souffle c'est souvent ajouter des produits.
L’entreprise le fait notamment en ajoutant un produit de préparation de la donnée. Cependant cela met en péril certaines de leurs alliances historiques avec d'autres éditeurs qui distribuent du tableau.
Ce second souffle se fait difficile à trouver.
D'autre part, Salesforce, du monde du CRM, acteur déjà généraliste depuis quelques années, qui se rêve en futur Microsoft...
Salesforce fait de gros efforts pour pénétrer cet univers Data, sans n’être jamais identifié comme un acteur crédible.
Ce rachat paraissait une excellente manière d'y pénétrer avec fracas. C’est une très belle acquisition stratégique.
Looker et Google - De l'analytique au cloud.
Encore une fois, c'est un signal très important que Google envoie. Pour tout géant du logiciel d'entreprise qui souhaite proposer une suite complète, les analytics sont un indispensable.
Google Cloud n'a pas eu le succès de vente auquel ils s'attendaient. Microsoft utilise PowerBI pour attirer ses clients sur le Cloud Azure. Cette stratégie marche à merveille.
L'acquisition de Looker signifie que Google va essayer de reproduire la même stratégie. Placer Looker comme une offre d’appel pour attirer plus d'entreprises sur leur cloud.
Pour faire court, là où il y a du cloud, il y a du profit et les solutions de Business Intelligence sont un produit d’appel.
La fin d'un cycle : de la data exploration au data storytelling
Ces deux logiciels ont fait leurs preuves et ont atteint leurs limites. Ces acquisitions terminent un cycle. Le cycle des outils de Business Intelligence de deuxième génération.
La première avait été clôturée avec l'acquisition en 2007 de Cognos par IBM, Hyperion par Oracle et Business Object par SAP. On pensait alors que la messe était dite, avec des entreprises qui avaient investi des fortunes, pour avoir un chiffre unique, sur laquelle la DSI avait la main.
Puis sont arrivés Tableau & Qlik. Ils ont su ouvrir ce que l'on appelle la Business Intelligence 'self service'. Où l'on ne passe plus par la DSI pour oeuvrer sur la donnée. Les analystes de données et les experts peuvent explorer les données et fournir des informations clés par leurs propres moyens.
Ces rachats successifs marquent la fin de ce second cycle. Pour rappel Tableau s'est créé 3 ans avant la fin du premier cycle en 2004.
Mais les utilisateurs finaux, les métiers du marketing, des RH, des finances, etc. ne peuvent pas l'utiliser. C'est l'heure du troisième cycle. C'est l'expérience de l'utilisateur, c'est-à-dire les employés et les dirigeants, qui utilisent les données.
C'est ce qu'on appelle le Data storytelling. Le cycle de l'expérience utilisateur et donc collaborateur, qui lui permet d'aborder son outil d'entreprise avec la même simplicité que ses outils personnels du quotidien.
Toucan Toco, avec sa plateforme Data storytelling, se positionne pour devenir le leader de ce troisième cycle où des super champions vont apparaître.
Je vous livre mon analyse et ma vision du marché sur ces deux acquisitions.
Tableau & Salesforce - L'acquisition gagnant-gagnant
D'une part Tableau est un acteur spécialisé, qui lorsque l'on regarde la feuille de route produit des dernières années, cherchait 'l'après' pour satisfaire le marché.
Pour un géant pesant plus d'un milliard de dollars de CA annuel, trouver un nouveau souffle c'est souvent ajouter des produits.
L’entreprise le fait notamment en ajoutant un produit de préparation de la donnée. Cependant cela met en péril certaines de leurs alliances historiques avec d'autres éditeurs qui distribuent du tableau.
Ce second souffle se fait difficile à trouver.
D'autre part, Salesforce, du monde du CRM, acteur déjà généraliste depuis quelques années, qui se rêve en futur Microsoft...
Salesforce fait de gros efforts pour pénétrer cet univers Data, sans n’être jamais identifié comme un acteur crédible.
Ce rachat paraissait une excellente manière d'y pénétrer avec fracas. C’est une très belle acquisition stratégique.
Looker et Google - De l'analytique au cloud.
Encore une fois, c'est un signal très important que Google envoie. Pour tout géant du logiciel d'entreprise qui souhaite proposer une suite complète, les analytics sont un indispensable.
Google Cloud n'a pas eu le succès de vente auquel ils s'attendaient. Microsoft utilise PowerBI pour attirer ses clients sur le Cloud Azure. Cette stratégie marche à merveille.
L'acquisition de Looker signifie que Google va essayer de reproduire la même stratégie. Placer Looker comme une offre d’appel pour attirer plus d'entreprises sur leur cloud.
Pour faire court, là où il y a du cloud, il y a du profit et les solutions de Business Intelligence sont un produit d’appel.
La fin d'un cycle : de la data exploration au data storytelling
Ces deux logiciels ont fait leurs preuves et ont atteint leurs limites. Ces acquisitions terminent un cycle. Le cycle des outils de Business Intelligence de deuxième génération.
La première avait été clôturée avec l'acquisition en 2007 de Cognos par IBM, Hyperion par Oracle et Business Object par SAP. On pensait alors que la messe était dite, avec des entreprises qui avaient investi des fortunes, pour avoir un chiffre unique, sur laquelle la DSI avait la main.
Puis sont arrivés Tableau & Qlik. Ils ont su ouvrir ce que l'on appelle la Business Intelligence 'self service'. Où l'on ne passe plus par la DSI pour oeuvrer sur la donnée. Les analystes de données et les experts peuvent explorer les données et fournir des informations clés par leurs propres moyens.
Ces rachats successifs marquent la fin de ce second cycle. Pour rappel Tableau s'est créé 3 ans avant la fin du premier cycle en 2004.
Mais les utilisateurs finaux, les métiers du marketing, des RH, des finances, etc. ne peuvent pas l'utiliser. C'est l'heure du troisième cycle. C'est l'expérience de l'utilisateur, c'est-à-dire les employés et les dirigeants, qui utilisent les données.
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