En Belgique, un chômeur vivant seul peut bénéficier d’allocations plus importantes que s’il vit avec une autre personne. Certains sont alors tentés de se déclarer comme célibataires alors qu’en réalité ils vivent avec quelqu’un. Afin de détecter ceux qui tentent de frauder de cette manière, le gouvernement belge envisage organiser la collecte et l’analyse des données de consommations d’eau, de gaz et d’électricité. L’ONSS (Office National de la Sécurité Sociale) serait chargé du traitement de ces données. Si les consommations d’une personne semblent plus importantes que la moyenne, cela pourrait signifier qu’elle ne vit pas seule, contrairement à ce qu’elle a déclaré. Inversement, une consommation très faible ou nulle pourrait indiquer une domiciliation factice, et que la personne vit en réalité ailleurs.
Ces dispositifs font partie d’un plan de lutte contre la fraude sociale lancé par le gouvernement dirigé par le Premier Ministre Belge, Charles Michel.
Au-delà de l’aspect Data Mining, la science des données sera mise à contribution pour construire des modèles prédictifs, explique le Secrétaire d’Etat Bart Tommelein : “à partir du moment (où grâce au data mining) on dispose de suffisamment d'exemples concrets, cela permet de dresser pour chaque type de fraude un modèle de prévision qui permettra de réagir plus rapidement et pour ainsi dire de prévenir la fraude à l'avenir. Le data mining occupe une place centrale dans la gestion des risques que je vise pour l'avenir. Nous devons aller le plus loin possible dans le croisement des données des différentes autorités sans négliger la protection de la vie privée". La Belgique est entrée dans l’ère de la science des données !
Ces dispositifs font partie d’un plan de lutte contre la fraude sociale lancé par le gouvernement dirigé par le Premier Ministre Belge, Charles Michel.
Au-delà de l’aspect Data Mining, la science des données sera mise à contribution pour construire des modèles prédictifs, explique le Secrétaire d’Etat Bart Tommelein : “à partir du moment (où grâce au data mining) on dispose de suffisamment d'exemples concrets, cela permet de dresser pour chaque type de fraude un modèle de prévision qui permettra de réagir plus rapidement et pour ainsi dire de prévenir la fraude à l'avenir. Le data mining occupe une place centrale dans la gestion des risques que je vise pour l'avenir. Nous devons aller le plus loin possible dans le croisement des données des différentes autorités sans négliger la protection de la vie privée". La Belgique est entrée dans l’ère de la science des données !
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