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Choix technologique : atout majeur d’un projet de Corporate Performance Management (CPM)


Rédigé par Gaël ESPINOS et Stéphane MEDARD le 27 Septembre 2007



Choix technologique : atout majeur d’un projet de Corporate Performance Management (CPM)
Dans le cadre de leur évolution, les Editeurs de solutions de CPM (Corporate Performance Management) ont pour la plupart atteint un niveau satisfaisant en termes :
• De couverture des processus « métier » (reporting de gestion, élaboration budgétaire, consolidation statutaire).
• De satisfaction de leurs clients en termes d’Interface Utilisateur.
• D’architecture technique par la mise en œuvre de solutions web centralisées avec plus ou moins de succès en termes de gestion des performances.
Cependant :
• Ce n’est pas parce que l’ensemble des processus sont couverts par les solutions de l’Editeur que le projet CPM (et par conséquent le futur système) sera une réussite.
• Le succès réside dans la capacité à maintenir en cohérence tous les processus mis en œuvre, à les interfacer simplement et durablement en termes de données, mais surtout en termes de référentiels. Les processus ne sont pas disjoints entre eux.
De part leur nature, leur origine et leur construction, les données du reporting de gestion, de la consolidation statutaire et de l’élaboration budgétaire sont différentes, mais le besoin évident de l’Utilisateur est de pouvoir les comparer sans avoir à produire un effort de rapprochement.
Ainsi l’Editeur qui souhaite maintenir une longueur d’avance sera celui qui répondra au plus prêt aux besoins des Utilisateurs, à savoir : fournir une solution intégrée de CPM.

Le schéma ci-dessous met en relation l’évolution des besoins des Utilisateurs et la complexité d’administration induite :

Choix technologique : atout majeur d’un projet de Corporate Performance Management (CPM)
Premier constat : même si les besoins sont restreints, un niveau minimum d’administration est requis, tant d’un point fonctionnel que d’un point de vue technique (cf point de coordonnées x0, y0). A l’extrême, même l’Utilisateur qui réalise son reporting sous Excel se doit de maintenir ses fichiers. D’ailleurs, bon nombre de Clients qui s’équipent de solution CPM font référence à l’existant Excel que seul un collaborateur incontournable maîtrise compte-tenu de la complexité atteinte avec l’évolution des besoins.

Deuxième constat :
- Les solutions non intégrées atteignent un point de rupture (cf point de coordonnées x1, y1) à partir duquel l’intégration de besoins complémentaires entraîne une évolution exponentielle de la complexité d’administration.
- Par contre, une solution intégrée permettra la prise en compte de nouveaux besoins sans impacts majeurs sur la complexité d’administration.
- Pour exemple : pour une analyse plus fine de ses ventes, l’Utilisateur va souhaiter ajouter un axe « Produits » à son modèle multidimensionnel existant. Dans le cadre des solutions non intégrées, il est fort à parier qu’un nombre important de règles de gestion et d’états seront à revoir. Alors que pour les solutions intégrées, il suffira par exemple de créer une application connexe, dont le modèle multidimensionnel sera « hérité » de l’application principale. La maintenance des dimensions communes est ici synchrone et l’échange de données interapplicatives est natif.
- Ainsi, pour une solution non intégrée, il est conseillé de de limiter le besoin à sa « zone de prédilection » (cf segment [a1, b1]), pour conserver la maîtrise de son système.
Troisième constat :
Dans le deuxième constat, il était fait référence à une évolution fonctionnelle au sein même d’un des processus de CPM, i.e. au sein d’une même application.
Maintenant, faisons de nouveau référence à la réalité. La vie de l’Entreprise est rythmée par un calendrier des cycles de gestion (les processus). Ainsi :
- L’Entreprise commence par construire son budget.
- Elle clôt et publie ses comptes annuels.
- Elle analyse mensuellement son reporting de gestion et fait des analyses de variations.
- Elle réévalue périodiquement son budget.
- Mais, elle souhaite aussi faire des simulations, produire un reporting par fonction (RH, Marketing, …), produire des « dashboards » esthétiques, mettre en place du « Balanced Scorecard ».
- …
Ainsi :
- La solution apportée par les solutions non intégrées va consister à mettre en place un autre progiciel du même Editeur. Même si des outils sont proposés par l’Editeur pour faciliter l’intégration de ses progiciels, leur mise en œuvre n’est pas chose aisée pour l’Utilisateur. Enfin, cet autre progiciel reposera souvent sur une technologie différente. Nous imaginons aisément dans ce contexte l’apparence de la courbe exponentielle de complexité de maintenance. Nous n’aborderons pas ici les coûts additionnels d’intégration et d’acquisition des connaissances …
- Quant aux solutions intégrées, la mise en œuvre d’un nouveau processus pourra se traduire de la même manière que l’exemple proposé dans le deuxième constat. La complexité de maintenance ne sera ici que faiblement impactée et surtout nous ne parlerons pas de nouveaux progiciels, ni de nouvelles technologies. En d’autres termes, plus le besoin évolue, plus le retour sur investissement de l’Utilisateur s’améliore tant d’un point de vue des coûts induits par la solution que par les coûts induits par le travail nécessaire au maintien en cohérence des différents processus. Capitalisation et synergies sont les maîtres mots des solutions intégrées


A ce jour, OutlookSoft, « habilement » racheté par SAP en juin 2007, peut être considérée comme la seule solution intégrée de CPM. Une des raisons est qu’OutlookSoft n’est pas le résultat du rachat successif de progiciels du marché. Les concepteurs sont en effet partis de la « feuille blanche » en structurant le progiciel, non pas autour d’un des processus de CPM, mais comme un « générateur » de processus au sein d’une solution unique. L’unicité de la solution a été rendue possible par le choix d’un socle technologique unique et solide.
Mais attention, même si la complexité de la maintenance d’OutlookSoft n’est pas exponentielle avec la mise en œuvre progressive de nouveaux besoins, de nouveaux processus, … l’effort initial de conception du socle multidimensionnel (cf zone α sur le schéma) demeure une étape primordiale à laquelle l’Utilisateur participera activement pour bénéficier d’un transfert de connaissances efficace lui garantissant son autonomie future. La prise en main par l’Utilisateur ou encore l’Utilisateur devenu Administrateur est grandement facilité par un recours systématique à l’interface Excel.





Commentaires

1.Posté par Etcheverry Jean Luc le 28/09/2007 14:52
Comme par hasard le seul partenaire éditeur de la société Reportedge est OutlookSoft. Il suffit de le vérifier sur leur site Web.
Du coup la pertinence et l'objectivité du message est discutable.
D'autant qu'il est de notoriété public que l'éditeur le plus avancé sur les sujets du CPM , est Hyperion en France et dans le monde.

2.Posté par Olivier Baudry le 01/10/2007 09:17
Il est de notoriété publique qu'Outlooksoft dispose d'une longueur d'avance en terme de gestion de référentiel sur ses plus proches concurrents (Cartesis et Hypérion, respectivement rachetés par BO et Oracle, qui proposent tous deux des MDM, qui pour le premier éditeur est resté virtuel et pour le second a fait l'objet d'un lancement sur le marché l'année dernière).

C'était l'idée première d'Outlooksoft que de greffer des fonctionnalités CPM sur un référentiel commun là où ses concurrents ont -compte tenu de leur choix stratégique de croissance- été contraints de gérer une suite d'outils autour d'un Master Data Model (MDM). Notons que cette situation est aussi celle de Cognos.

Seul SAP avait lui aussi suivi cette voie, en proposant des fonctionnalités CPM (add-in SEM) greffé sur l'entrepôt et le référentiel de données BW, sans toutefois atteindre le même niveau d'intégration et sans surtout pouvoir rivaliser avec l'ergonomie "Microsoft" proposée aux utilisateurs par Outloosoft.

Les faiblesses de l'éditeur Outlooksoft sont aussi connues ; l'offre ne semble pas être à la hauteur de ses principaux concurrents notamment en matière de consolidation statutaire (ce qui est d'autant plus ennuyeux que SAP ne dispose que d'une faible base installée en France sur ce même sujet).

Suite au rachat par SAP, plusieurs questions se posent : l'architecture optimale de pilotage de la performance repose-t-elle sur une intégration des outils BI et CPM désormais à la disposition du premier éditeur mondial de progiciels ? L'intégration, si elle est souhaitée et exprimée par une majorité de directions financières et de DSI, est-elle réalisable ? Une intégration trop poussée ne nuit-elle pas au pilotage des processus "métier" et opérationnels ?

Autant de questions qui tirent le sujet hors de la sphère des progiciels pour le faire pénétrer la sphère fonctionnelle, avec à la clé une analyse des bénéfices réels d'une l'intégration pour les groupes et entreprises qui souhaiterait se lancer dans cette voie.

Enfin, pour les dogmatiques de l'intégration, une question demeure : comment SAP sera-t-il à même d'intégrer l'offre d'Outlooksoft avec BW ? Quid de son offre SEM ? Comment gérer " l'exception française" et les attentes du marché hexagonal en matière de consolidation statutaire ?

3.Posté par Frederic Zini le 11/10/2007 17:47
Je trouve cet article très incomplet. Il se borne à comparer du tout intégré à du non intégré et oubli un aspect important (et dérangeant pour Outlooksoft) c'est à dire la notion de "best of breed" ou de suite. De plus quand on parle de tout intégré est techniquement et/ou fonctionnellement. La suite Hyperion S9 est effectivement une suite modulaire d’un point de vue technique mais en revanche totalement intégré d’un point de vue utilisateur.
D’autre part qu’en est-il des limites du tout intégré notamment en termes de scalabilité
Plus le besoin évolue plus il sera nécessaire d’être capable de servir les utilisateurs avec une garantie de service.
Le même problème se pose au quotidien lors de l’achat d’un appareil hi-tech : vaut il mieux acheter un appareil faisant téléphone/pda/gps/ …. Qui sera moyen en tout ou prendre plusieurs produit certes séparés mais capable de dialoguer entre eux via bluetooth et assurant chacun une haute qualité.
Il n’y a bien sur pas de réponse unique mais une réponse adaptée au besoin et là ou une solution tout intégrée pourra être adapté à des besoins simples une suite répondra très certainement beaucoup mieux à des besoins complexes



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