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Défi 2022 : repenser les reportings pour viser la croissance


Rédigé par Jean-Baptiste Merel, Report One le 20 Janvier 2022

La fin de l'année civile a été pour beaucoup d'entreprises un moment de rédaction du rapport d'activité annuel, de fin de l'exercice comptable, mais aussi de préparation des plans d'action et d'établissement des objectifs stratégiques de l'entreprise. C'est aussi le temps des obligations légales et fiscales ainsi que des fichiers administratifs nécessaires pour obtenir un aperçu des réalisations de l'organisation et des indicateurs de performance. L'objectif ? Envisager l'année suivante sous les meilleurs auspices et viser la croissance.



Tribune de Jean-Baptiste Merel, Directeur de l'offre chez Report One.
Tribune de Jean-Baptiste Merel, Directeur de l'offre chez Report One.
Et pourtant, selon l'étude du cabinet de conseil Grant Thornton “Le pilotage des PME : l'enjeu du reporting” (mars 2021), une entreprise sur quatre n'établit pas de reporting. Certaines d'entre elles considèrent ne pas en avoir l'utilité, d'autres n'ont ni le temps, ni les ressources disponibles, ni les outils dédiés. L'année 2022 sera-t-elle différente ?

Des obligations légales pointues

Toujours d'après cette enquête, l'exercice d'élaboration de ces rapports financiers et stratégiques est souvent qualifié par celles et ceux qui en ont la charge de chronophage, fastidieux et parfois même approximatif. Qu'ils soient annuels, trimestriels voire mensuels, ces rapports sont souvent produits manuellement et majoritairement dans Excel. Ils révèlent la difficulté des entreprises à maîtriser leurs données et à produire des contenus fiables et utiles à leurs destinataires. On peut encore s'en étonner, à l'heure où la nécessité de la transformation digitale des processus s'est révélée avec la crise sanitaire et où les enjeux vont encore se renforcer, avec notamment la dématérialisation obligatoire des factures pour les PME à partir de 2026.

Cette transformation digitale va donc amener les entreprises à disposer d'une quantité de données de plus en plus importante. Le résultat ? Les directeurs et managers passent la majorité de leur temps de travail à créer leurs reportings plutôt qu'à les analyser. De plus, toujours selon l'étude de Grant Thornton, 3 PME sur 5 ne sont pas satisfaites de leur analyse car elles estiment avoir un doute sur sa fiabilité. Cet état peut-il changer aujourd'hui ?

Une opportunité d'engagement à court terme

Dans un contexte où la maturité digitale des PME devient de plus en plus un enjeu, la production de rapports représente une véritable opportunité pour s'engager dans un processus plus durable de traitement et d'analyse de leur activité. Il s'agit principalement de passer d'un pilotage subi à un pilotage effectif et réellement utile à la prise de décisions stratégiques ou opérationnelles. Mais pour ce faire, il est nécessaire que la prise de conscience soit plus forte : le reporting ne constitue pas une simple tâche fastidieuse, mais une opportunité pour l'entreprise.

Les outils de traitement et d'analyse des données permettent donc d'automatiser et de fiabiliser ces rapports. Ils permettent également à l'entreprise de s'assurer beaucoup plus facilement de sa conformité vis-à-vis des réglementations comptables et administratives. Les données deviennent accessibles et la marge d'erreur dans leur compilation est largement réduite, ce qui renforce leur fiabilité. Élément indispensable pour la production de documents légaux. D'autre part, ces outils constituent une solution plus confortable pour les utilisateurs : tous les services internes ont accès au même niveau d'information. C'est un gain de temps et de productivité. Le temps économisé peut alors être utilisé à d'autres fins, comme la création de nouveaux indicateurs de performance pour faire évoluer les rapports.

Enfin, l'automatisation du traitement des données permet de réunir les 3 aspects temporels de la vie d'une entreprise : le régalien, c'est-à-dire ce qui relève du passé, de la réglementation et de la gouvernance des transactions ; le vivant, l'actuel qui permet de restituer les performances de l'organisation ; et enfin la prospective qui, en se nourrissant de ce capital d'information exponentiel, va lui conférer davantage d'agilité.



Ainsi, si la rédaction du rapport d'activité de fin d'année a été un devoir fastidieux, peut-être que cette nouvelle année et ses nouveaux bilans à réaliser sont-ils une opportunité pour agir au niveau transversal, en réunissant toutes les fonctions de l'entreprise en vue d' améliorer son pilotage. Un des enjeux stratégiques pour l'année qui commence, une bonne résolution pour toute entreprise




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