Les participants de la conférence organisée par Amazon la semaine dernière à Las Vegas ont pu admirer sur le Strip les autobus aux couleurs de... IBM. Pour IBM, Amazon est aujourd’hui le principal concurrent dans le domaine de l’infonuagique. Et IBM, perdu dans sa communication brouillonne et tellement généraliste, n’a jamais réussi à donner à IBM Cloud la même notoriété que celle acquise par Amazon Web Services. IBM doit donc affirmer clairement sa position, qu’il considère comme celle du leader en termes de parts de marché. IBM revendique 270 000 clients de plus que ceux hébergés par Amazon, et l’affichait sur les bus qui sillonnaient le centre-ville, aux abords de la conférence Amazon. Une part de marché supérieure, mais relativement récente, obtenue grâce au rachat de SoftLayer et de la consolidation des clients de ce dernier dans les chiffres de IBM...
Watson ouvert aux développeurs
Mais la grande nouveauté annoncée par IBM la semaine dernière était du côté de Watson. Watson, c’est la machine d’intelligence artificielle développée depuis plusieurs années par IBM. Une machine qui comprend les requêtes en langage naturel et est capable d’apporter des réponses en digérant des quantités considérables de données non structurées. Watson c’est un peu l’interface idéale pour les architectures Big Data.
Dans un premier temps, Watson est resté complètement fermé, réservé aux ingénieurs de IBM qui le testaient et amélioraient ses algorithmes.
Puis IBM a ouvert l’usage de Watson à certains secteurs d’activité. On imagine que des applications dans le domaine de la défense et de la sécurité publique ont été développées avec le gouvernement américain, mais de manière publique IBM a choisi de confier à Watson le secteur de la santé. Le domaine en a besoin, et IBM soigne son image de contributeur à un monde meilleur.
Au mois de février dernier, IBM a par exemple annoncé un accord avec Memorial Sloan Kettering pour “apprendre” à Watson les données extraites de 600 000 documents médicaux, 1,5 millions de dossiers de patients, 2 millions de pages de journaux scientifiques dans le domaine médical, 15 000 heures d’explications sur la prise de décisions médicales, etc. Watson apprend donc le monde de la santé.
Bien sur, il est hors de question pour IBM de faire des raccourcis comme “Watson devient médecin”, sous peine de se mettre à dos la communauté médicale. Mais le résultat s’en rapproche. Watson est capable de délivrer les conseils de santé, basés sur l’analyse globale d’une population, mais aussi sur les données réelles d’un patient. Il digère des données structurées et non structurées, les analysent et répond à des questions. Voici un bel exemple de Big Data.
MD Buyline a ainsi créé une application d’aide à la prise de décision, appelée “Hippocrates”, qui combine et contextualise des données cliniques et financières pour fournir des indicateurs d’aide à la décision.
Pour l’instant l’inscription à l’API Watson nécessite de s’identifier et de présenter son projet. Vous pouvez obtenir plus d’informations et vous inscrire sur : http://www-03.ibm.com/innovation/us/watson/watson_power_applications.shtml
Dans un premier temps, Watson est resté complètement fermé, réservé aux ingénieurs de IBM qui le testaient et amélioraient ses algorithmes.
Puis IBM a ouvert l’usage de Watson à certains secteurs d’activité. On imagine que des applications dans le domaine de la défense et de la sécurité publique ont été développées avec le gouvernement américain, mais de manière publique IBM a choisi de confier à Watson le secteur de la santé. Le domaine en a besoin, et IBM soigne son image de contributeur à un monde meilleur.
Au mois de février dernier, IBM a par exemple annoncé un accord avec Memorial Sloan Kettering pour “apprendre” à Watson les données extraites de 600 000 documents médicaux, 1,5 millions de dossiers de patients, 2 millions de pages de journaux scientifiques dans le domaine médical, 15 000 heures d’explications sur la prise de décisions médicales, etc. Watson apprend donc le monde de la santé.
Bien sur, il est hors de question pour IBM de faire des raccourcis comme “Watson devient médecin”, sous peine de se mettre à dos la communauté médicale. Mais le résultat s’en rapproche. Watson est capable de délivrer les conseils de santé, basés sur l’analyse globale d’une population, mais aussi sur les données réelles d’un patient. Il digère des données structurées et non structurées, les analysent et répond à des questions. Voici un bel exemple de Big Data.
MD Buyline a ainsi créé une application d’aide à la prise de décision, appelée “Hippocrates”, qui combine et contextualise des données cliniques et financières pour fournir des indicateurs d’aide à la décision.
Pour l’instant l’inscription à l’API Watson nécessite de s’identifier et de présenter son projet. Vous pouvez obtenir plus d’informations et vous inscrire sur : http://www-03.ibm.com/innovation/us/watson/watson_power_applications.shtml
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