Les résultats d'une nouvelle étude menée par Making Science, une entreprise d'accélération digitale spécialisée dans le marketing digital et l’acquisition payante, révèlent que la moitié des entreprises françaises analysent leurs données en silos, signifiant qu'elles ne bénéficient pas d'une vision globale de leurs activités. En revanche, 11% des entreprises ne mesurent pas du tout leurs données. L'étude a été menée auprès de 602 décideurs marketing en France répartis équitablement dans trois secteurs clés : les services financiers, le secteur touristique et la vente au détail.
Si la quasi-totalité des entreprises françaises interrogées active leurs données, 58 % le font par le biais d'une analyse générale, ce qui témoigne d'un manque d'information granulaires. Cela s’applique à tous les secteurs, le commerce de détail étant celui qui s'appuie le plus sur l'analyse générale (64 %), suivi par le secteur touristique (60 %) et les services financiers (51 %). Les principaux objectifs des entreprises qui activent leurs données sont l’acquisition de nouveaux clients (50 %), la fidélisation de leurs clients actuels (47 %), le renforcement de la notoriété de la marque (45 %), avec l'acquisition de clients étant nettement plus importante dans le secteur de la vente au détail (60 %).
La plupart des entreprises françaises interrogées utilisent des solutions d'IA pour enrichir leurs données, avec près de la moitié (46 %) l’utilisant afin d'optimiser les campagnes publicitaires et 42 % l'utilisant pour créer des recommandations de produits. Un tiers emploi ces solutions pour optimiser leurs sites web. Le secteur du commerce de détail est toutefois à la traîne, puisque 10 % de ces entreprises n'utilisent pas du tout l'apprentissage automatique, contre 3 % et 4 % respectivement dans le secteur des services financiers et le secteur touristique.
En matière d'hébergement de données, les lacs de données et le CRM sont les solutions les plus populaires, utilisées respectivement par 43% et 38% des entreprises. Les solutions CRM sont les plus susceptibles d'être utilisées par les entreprises de vente au détail, avec près de la moitié (48%) les privilégiant, contre 37% des entreprises de services financiers et 28% des entreprises du secteur touristique.
À travers tous les secteurs, les entreprises françaises préfèrent collecter des données à partir de sources en ligne (86%) plutôt qu’hors ligne (44%), tandis que la plupart des entreprises cherchent à garantir la qualité de leurs données. Six entreprises sur dix utilisent des processus internes pour y parvenir, tandis que la moitié (50%) utilise des plateformes externes. Les entreprises du secteur de la vente au détail et secteur touristique sont les plus susceptibles d'utiliser cette dernière (51 %), contre 47 % pour le secteur des services financiers.
Enfin, si la majorité des entreprises françaises ont pris des mesures pour assurer leur conformité au RGPD, 11 % d'entre elles ne savent toujours pas si le règlement les concerne et 4 % affirment ne pas en avoir entendu parler. Fait encourageant, 41% des entreprises disposent d'une expertise en interne pour garantir leur conformité, tandis que 32% collabore avec des experts externes pour y parvenir.
« S'il est encourageant de voir autant d'entreprises utiliser des solutions d’IA, il y a certainement place à l'amélioration en ce qui concerne l'enrichissement des données », déclare Jérôme Cauchard, DG France, chez Making Science. « Le fait que la majorité des entreprises interrogées utilisent leurs données pour des analyses générales - et admettent le faire en silos - indique qu'elles ne maximisent pas pleinement les données dont elles disposent, ce qui signifie qu'elles passent à côté de riches informations qui pourraient améliorer leur performance digitale. Celles-ci devraient plutôt exploiter des solutions avancées pour réellement valoriser leurs actifs. »
Méthodologie
Une enquête en ligne a été effectuée pour examiner le stockage et l'utilisation actuels des données, ainsi que les mesures adoptées pour assurer leur conformité au RGPD. Un échantillon total de 602 décideurs marketing a répondu à l'enquête en France, répartis équitablement entre trois secteurs verticaux : les services financiers, la vente au détail et le ecommerce, ainsi que le secteur touristique. Cette enquête a été collectée du 22 au 30 mai 2022.
Si la quasi-totalité des entreprises françaises interrogées active leurs données, 58 % le font par le biais d'une analyse générale, ce qui témoigne d'un manque d'information granulaires. Cela s’applique à tous les secteurs, le commerce de détail étant celui qui s'appuie le plus sur l'analyse générale (64 %), suivi par le secteur touristique (60 %) et les services financiers (51 %). Les principaux objectifs des entreprises qui activent leurs données sont l’acquisition de nouveaux clients (50 %), la fidélisation de leurs clients actuels (47 %), le renforcement de la notoriété de la marque (45 %), avec l'acquisition de clients étant nettement plus importante dans le secteur de la vente au détail (60 %).
La plupart des entreprises françaises interrogées utilisent des solutions d'IA pour enrichir leurs données, avec près de la moitié (46 %) l’utilisant afin d'optimiser les campagnes publicitaires et 42 % l'utilisant pour créer des recommandations de produits. Un tiers emploi ces solutions pour optimiser leurs sites web. Le secteur du commerce de détail est toutefois à la traîne, puisque 10 % de ces entreprises n'utilisent pas du tout l'apprentissage automatique, contre 3 % et 4 % respectivement dans le secteur des services financiers et le secteur touristique.
En matière d'hébergement de données, les lacs de données et le CRM sont les solutions les plus populaires, utilisées respectivement par 43% et 38% des entreprises. Les solutions CRM sont les plus susceptibles d'être utilisées par les entreprises de vente au détail, avec près de la moitié (48%) les privilégiant, contre 37% des entreprises de services financiers et 28% des entreprises du secteur touristique.
À travers tous les secteurs, les entreprises françaises préfèrent collecter des données à partir de sources en ligne (86%) plutôt qu’hors ligne (44%), tandis que la plupart des entreprises cherchent à garantir la qualité de leurs données. Six entreprises sur dix utilisent des processus internes pour y parvenir, tandis que la moitié (50%) utilise des plateformes externes. Les entreprises du secteur de la vente au détail et secteur touristique sont les plus susceptibles d'utiliser cette dernière (51 %), contre 47 % pour le secteur des services financiers.
Enfin, si la majorité des entreprises françaises ont pris des mesures pour assurer leur conformité au RGPD, 11 % d'entre elles ne savent toujours pas si le règlement les concerne et 4 % affirment ne pas en avoir entendu parler. Fait encourageant, 41% des entreprises disposent d'une expertise en interne pour garantir leur conformité, tandis que 32% collabore avec des experts externes pour y parvenir.
« S'il est encourageant de voir autant d'entreprises utiliser des solutions d’IA, il y a certainement place à l'amélioration en ce qui concerne l'enrichissement des données », déclare Jérôme Cauchard, DG France, chez Making Science. « Le fait que la majorité des entreprises interrogées utilisent leurs données pour des analyses générales - et admettent le faire en silos - indique qu'elles ne maximisent pas pleinement les données dont elles disposent, ce qui signifie qu'elles passent à côté de riches informations qui pourraient améliorer leur performance digitale. Celles-ci devraient plutôt exploiter des solutions avancées pour réellement valoriser leurs actifs. »
Méthodologie
Une enquête en ligne a été effectuée pour examiner le stockage et l'utilisation actuels des données, ainsi que les mesures adoptées pour assurer leur conformité au RGPD. Un échantillon total de 602 décideurs marketing a répondu à l'enquête en France, répartis équitablement entre trois secteurs verticaux : les services financiers, la vente au détail et le ecommerce, ainsi que le secteur touristique. Cette enquête a été collectée du 22 au 30 mai 2022.