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Les deux ministres élaborent également un protocole d’entente qui permettra au Québec d’obtenir un rôle particulier à titre de partenaire essentiel dans le développement d’une IA, utilisée de façon responsable, au sein de la représentation du Canada auprès du PMIA.
En collaboration avec l’industrie, la communauté scientifique et la société civile, le centre d’expertise international contribuera au développement responsable d’une IA fondée sur les principes essentiels d’éthique, de droits de la personne, d’inclusion, de diversité, d’innovation et de croissance économique. Il aura notamment pour mission d’analyser les mesures qui visent à renforcer la capacité nationale à commercialiser et à adopter les technologies liées à l’IA. Le centre d’expertise international sera notamment appuyé par l’Observatoire international sur les impacts sociétaux de l’IA et du numérique, financé par le gouvernement du Québec. Il soutiendra également les travaux du Conseil consultatif en matière d’intelligence artificielle du gouvernement du Canada.
Le gouvernement fédéral s’est engagé à verser jusqu’à 10 millions de dollars sur cinq ans pour soutenir les activités du centre d’expertise dès sa mise en activité. Ce montant s’ajoute à la subvention de 5 millions de dollars déjà annoncée par le Québec et octroyée à Montréal International pour la création ou l’attraction d’une organisation internationale en matière d’IA. Au total, la contribution s’élèvera à 15 millions de dollars sur un horizon de 5 ans.
Le gouvernement du Canada et le gouvernement du Québec entendent poursuivre activement la conversation mondiale sur l’IA avec l’ensemble des gouvernements provinciaux et territoriaux, de même qu’avec leurs partenaires à l’extérieur du Canada. L’établissement du PMIA accélérera les avancées internationales en IA.
Favoriser l’avantage concurrentiel du Canada dans le domaine des technologies numériques est l’un des piliers de la stratégie de croissance économique du gouvernement du Canada. Le gouvernement fédéral travaille de concert avec les divers ordres de gouvernement, les entreprises, la société civile et les universités afin que l’ensemble des citoyens bénéficient des avantages économiques et sociaux liés à l’IA.
Pour le gouvernement du Québec, la création d’un centre d’expertise international pour l’avancement de l’IA à Montréal constitue l’aboutissement d’une démarche structurée visant à doter la métropole d’un organisme international spécialisé en IA et qui se situe au cœur d’une industrie québécoise des hautes technologies et du savoir composée de nombreuses organisations visionnaires.
Citations
« L’écosystème montréalais est reconnu comme un chef de file de l’intelligence artificielle. La collaboration du Québec au sein du centre d’expertise en intelligence artificielle fournira une contribution importante à la coordination des efforts en matière d’intelligence artificielle afin de prévoir les enjeux liés à cette technologie et d’en faciliter l’adoption responsable tant au Canada qu’à l’échelle mondiale. »
– Le ministre de l’Innovation, des Sciences et du Développement économique, l’honorable Navdeep Bains
« Grâce à son important réseau scientifique, sa grande communauté universitaire, ses entreprises innovantes et ses travaux de chercheurs émérites, Montréal était toute désignée pour recevoir ce centre d’expertise. Le statut particulier du Québec au sein du PMIA permettra également au gouvernement de faire valoir sa voix et celle de l’écosystème qu’il représente. Cette entente, qui est le résultat du travail intensif et de la collaboration entre les deux paliers du gouvernement durant les dernières semaines, réitère l’engagement du gouvernement du Québec à positionner l’expertise du Québec à l’échelle internationale et à augmenter son pouvoir d’influence. »
– La ministre des Relations internationales et de la Francophonie du Québec, Nadine Girault
Faits en bref
Le centre d’expertise appuiera la mise en place et le travail thématique du Partenariat mondial sur l’intelligence artificielle (PMIA), dont on a récemment discuté au sommet des dirigeants du G7.
Le Canada possède un écosystème d’IA florissant, composé de plus de 800 entreprises en démarrage, de 60 laboratoires de recherche publics, de 75 incubateurs et accélérateurs et de 60 groupes d’investisseurs répartis dans tout le pays, regroupés dans des grappes comme à Toronto, Montréal, Waterloo, Edmonton et Vancouver.
Montréal et le Québec constituent une terre d’accueil idéale pour un centre d’expertise en matière d’IA. En effet, Montréal se trouve à l’avant-garde des discussions mondiales sur le caractère éthique et responsable de l’IA.
En matière d’IA, le Québec et la ville de Montréal se distinguent également par une collaboration unique qui incarne l’approche multipartite fondamentale à l’IA. Montréal International a d’ailleurs grandement contribué à l’avancement de l’IA, en plus d’être un partenaire clé dans les discussions qui ont mené à l’annonce d’aujourd’hui.
Véritable écosystème de l’IA, Montréal comporte un bassin de 91 000 travailleurs qualifiés en technologies de l’information et des communications dans près de 5 000 organisations. Cet écosystème comporte par ailleurs 9 000 étudiants inscrits à un programme universitaire spécialisé en IA et en traitement des données.
Le centre d’expertise tirera également parti des investissements importants en IA au Canada. En plus de recevoir plus de 500 millions de dollars en investissements directs étrangers depuis 2017, l’écosystème montréalais de l’IA a bénéficié de près d’un milliard de dollars en fonds publics. Ces montants sont issus d’initiatives fédérales et québécoises. De ces fonds, 40 millions de dollars proviennent de la Stratégie pancanadienne en matière d’intelligence artificielle et 230 millions de dollars, de l’Initiative des supergrappes d’innovation pour la supergrappe montréalaise SCALE.AI, axée sur les chaînes d’approvisionnement et les PME. Sur 10 ans, elle devrait apporter 16,5 milliards de dollars au PIB et entraîner la création de 16 000 emplois.
Le PMIA était anciennement connu sous le nom de Groupe international d’experts en intelligence artificielle (G2IA). En décembre 2018, lors de la conférence multipartite du G7 sur l’intelligence artificielle, le premier ministre Justin Trudeau, le ministre Bains et le secrétaire d’État français chargé du Numérique, Cédric O, ont annoncé le mandat pour le G2IA. En mai 2019, ils ont rendu publiques la Déclaration et la structure organisationnelle du Groupe à l’issue de la réunion informelle des ministres du Numérique du G7.
La création du PMIA constitue un élément clé de la Déclaration franco-canadienne sur l’intelligence artificielle.
En collaboration avec l’industrie, la communauté scientifique et la société civile, le centre d’expertise international contribuera au développement responsable d’une IA fondée sur les principes essentiels d’éthique, de droits de la personne, d’inclusion, de diversité, d’innovation et de croissance économique. Il aura notamment pour mission d’analyser les mesures qui visent à renforcer la capacité nationale à commercialiser et à adopter les technologies liées à l’IA. Le centre d’expertise international sera notamment appuyé par l’Observatoire international sur les impacts sociétaux de l’IA et du numérique, financé par le gouvernement du Québec. Il soutiendra également les travaux du Conseil consultatif en matière d’intelligence artificielle du gouvernement du Canada.
Le gouvernement fédéral s’est engagé à verser jusqu’à 10 millions de dollars sur cinq ans pour soutenir les activités du centre d’expertise dès sa mise en activité. Ce montant s’ajoute à la subvention de 5 millions de dollars déjà annoncée par le Québec et octroyée à Montréal International pour la création ou l’attraction d’une organisation internationale en matière d’IA. Au total, la contribution s’élèvera à 15 millions de dollars sur un horizon de 5 ans.
Le gouvernement du Canada et le gouvernement du Québec entendent poursuivre activement la conversation mondiale sur l’IA avec l’ensemble des gouvernements provinciaux et territoriaux, de même qu’avec leurs partenaires à l’extérieur du Canada. L’établissement du PMIA accélérera les avancées internationales en IA.
Favoriser l’avantage concurrentiel du Canada dans le domaine des technologies numériques est l’un des piliers de la stratégie de croissance économique du gouvernement du Canada. Le gouvernement fédéral travaille de concert avec les divers ordres de gouvernement, les entreprises, la société civile et les universités afin que l’ensemble des citoyens bénéficient des avantages économiques et sociaux liés à l’IA.
Pour le gouvernement du Québec, la création d’un centre d’expertise international pour l’avancement de l’IA à Montréal constitue l’aboutissement d’une démarche structurée visant à doter la métropole d’un organisme international spécialisé en IA et qui se situe au cœur d’une industrie québécoise des hautes technologies et du savoir composée de nombreuses organisations visionnaires.
Citations
« L’écosystème montréalais est reconnu comme un chef de file de l’intelligence artificielle. La collaboration du Québec au sein du centre d’expertise en intelligence artificielle fournira une contribution importante à la coordination des efforts en matière d’intelligence artificielle afin de prévoir les enjeux liés à cette technologie et d’en faciliter l’adoption responsable tant au Canada qu’à l’échelle mondiale. »
– Le ministre de l’Innovation, des Sciences et du Développement économique, l’honorable Navdeep Bains
« Grâce à son important réseau scientifique, sa grande communauté universitaire, ses entreprises innovantes et ses travaux de chercheurs émérites, Montréal était toute désignée pour recevoir ce centre d’expertise. Le statut particulier du Québec au sein du PMIA permettra également au gouvernement de faire valoir sa voix et celle de l’écosystème qu’il représente. Cette entente, qui est le résultat du travail intensif et de la collaboration entre les deux paliers du gouvernement durant les dernières semaines, réitère l’engagement du gouvernement du Québec à positionner l’expertise du Québec à l’échelle internationale et à augmenter son pouvoir d’influence. »
– La ministre des Relations internationales et de la Francophonie du Québec, Nadine Girault
Faits en bref
Le centre d’expertise appuiera la mise en place et le travail thématique du Partenariat mondial sur l’intelligence artificielle (PMIA), dont on a récemment discuté au sommet des dirigeants du G7.
Le Canada possède un écosystème d’IA florissant, composé de plus de 800 entreprises en démarrage, de 60 laboratoires de recherche publics, de 75 incubateurs et accélérateurs et de 60 groupes d’investisseurs répartis dans tout le pays, regroupés dans des grappes comme à Toronto, Montréal, Waterloo, Edmonton et Vancouver.
Montréal et le Québec constituent une terre d’accueil idéale pour un centre d’expertise en matière d’IA. En effet, Montréal se trouve à l’avant-garde des discussions mondiales sur le caractère éthique et responsable de l’IA.
En matière d’IA, le Québec et la ville de Montréal se distinguent également par une collaboration unique qui incarne l’approche multipartite fondamentale à l’IA. Montréal International a d’ailleurs grandement contribué à l’avancement de l’IA, en plus d’être un partenaire clé dans les discussions qui ont mené à l’annonce d’aujourd’hui.
Véritable écosystème de l’IA, Montréal comporte un bassin de 91 000 travailleurs qualifiés en technologies de l’information et des communications dans près de 5 000 organisations. Cet écosystème comporte par ailleurs 9 000 étudiants inscrits à un programme universitaire spécialisé en IA et en traitement des données.
Le centre d’expertise tirera également parti des investissements importants en IA au Canada. En plus de recevoir plus de 500 millions de dollars en investissements directs étrangers depuis 2017, l’écosystème montréalais de l’IA a bénéficié de près d’un milliard de dollars en fonds publics. Ces montants sont issus d’initiatives fédérales et québécoises. De ces fonds, 40 millions de dollars proviennent de la Stratégie pancanadienne en matière d’intelligence artificielle et 230 millions de dollars, de l’Initiative des supergrappes d’innovation pour la supergrappe montréalaise SCALE.AI, axée sur les chaînes d’approvisionnement et les PME. Sur 10 ans, elle devrait apporter 16,5 milliards de dollars au PIB et entraîner la création de 16 000 emplois.
Le PMIA était anciennement connu sous le nom de Groupe international d’experts en intelligence artificielle (G2IA). En décembre 2018, lors de la conférence multipartite du G7 sur l’intelligence artificielle, le premier ministre Justin Trudeau, le ministre Bains et le secrétaire d’État français chargé du Numérique, Cédric O, ont annoncé le mandat pour le G2IA. En mai 2019, ils ont rendu publiques la Déclaration et la structure organisationnelle du Groupe à l’issue de la réunion informelle des ministres du Numérique du G7.
La création du PMIA constitue un élément clé de la Déclaration franco-canadienne sur l’intelligence artificielle.
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