François Costes, Directeur Régional Europe du Sud et Benelux chez Couchbase
Les bases de données relationnelles et les environnements informatiques classiques ne sont pas en mesure de répondre à ce qu'attendent les clients des banques en terme de service : difficulté à gérer les risques, limites en matière d'analyse et de dimensionnement, ou encore contraintes dans l'automatisation de la mise en conformité. Les Fintech sont sur ce plan, plus agiles que les grandes banques traditionnelles. Les solutions existent, elles passent entre autres par une transformation numérique de tous les processus. Mais les systèmes d'information classiques restent encore très structurées autour de bases de données relationnelles. Le monde du document et de la donnée non structurée, nécessitent la maitrise de nouveaux outils. Nous en parlons avec François Costes, Directeur Régional Europe du Sud et Benelux chez Couchbase.
Decideo : Le monde financier est plutôt un monde de chiffres que de données non structurées. Quelles sont les données qui nécessitent l'emploi de bases NoSQL dans le domaine des banques et des assurances ?
François Costes, Couchbase : Toutes les données nécessitent potentiellement l'emploi de bases NoSQL. Les applications modernes s’appuient sur des architectures modulaires micro-services dans lesquelles les bases NoSQL telles que Couchbase s’intègrent parfaitement. Elles ont aussi un fort besoin d’évolutivité horizontale, ce qui est un des atouts majeurs de ce type de solutions.
On les retrouve par exemple derrière le Mainframe Offloading, la détection de fraude, la gestion des données client, l’analyse des risques ou encore le Field Application services.
Un projet que nous avons mené récemment avec Revolut a remporté le FsTech Awards de la meilleure solution anti-fraude de l’année.
Decideo : Les banques sont déjà très équipées en data warehouse, data lake, data hub, data... où vient se positionner une base NoSQL dans ces architectures existantes ? Quelle partie de l'architecture le NoSQL vient-il remplacer ?
François Costes, Couchbase : En réalité, le NoSQL ne vient pas en remplacement des bases transactionnelles ou analytiques. Il s’agit plutôt de les compléter sur des besoins spécifiques pour lesquels elles sont limitées.
En l’occurrence, le NoSQL apporte un niveau de performance très élevé. Couchbase est une solution orientée mémoire, qui permet de soutenir les applications avec des temps de réponse extrêmement faibles. Le NoSQL accélère l’innovation des entreprises financières en facilitant l’ingestion et l’analyse de nouvelles sources de données en temps réel
Decideo : Si le NoSQL ne remplace rien, mais vient en plus, quelles sont les applications génératrices de valeur qui justifient ce nouvel investissement ?
François Costes, Couchbase : Les applications qui ont besoin d’un haut niveau de performance et de disponibilité justifient un investissement dans le NoSQL. C’est le cas des applications liées à l’analyse du risque ou à la détection de fraude. Celles-ci s’appuient généralement sur des bases de données analytiques afin de produire des calculs intensifs sur un volume de données considérable (algorithmes complexes, machine learning, etc.). Les résultats de ces calculs sont ensuite stockés dans une base comme Couchbase pour servir les applications avec des temps de réponse extrêmement faibles. Par exemple pour calculer à la volée le risque associé à un utilisateur ou une opération, ou bien pour valider une transaction client en temps réel et identifier un usage potentiellement frauduleux et prendre des mesures de manière proactive.
Decideo : Seules les données structurées peuvent être finalement analysées. Les données non structurées doivent d'abord être transformées en données structurées. Ne pas faire ce travail de structuration dès le départ (comme on le fait en alimentant un data warehouse), n'est-il pas juste retarder le problème - sachant qu'il faudra toujours structurer en sortie du NoSQL ?
François Costes, Couchbase : Couchbase propose un service d’analyse des données opérationnelles en temps réel, sans avoir à préparer, nettoyer et formater ces données au travers d’interfaces ETL. Cela permet à l’entreprise d’obtenir des vues en temps réel et d’être beaucoup plus réactive face aux événement qui se produisent sur son système de données.
Mais Couchbase se positionne comme la “speed layer” de l’architecture lambda. Ce service vient donc uniquement en complément du besoin d’alimentation des data stores historisés et intégrés que sont les bases de données transactionnelles et les data warehouse (“batch layer”). L’introduction du NoSQL ne change pas le besoin d’intégrer les données dans les autres data stores du système d’information.
Decideo : Le monde financier est plutôt un monde de chiffres que de données non structurées. Quelles sont les données qui nécessitent l'emploi de bases NoSQL dans le domaine des banques et des assurances ?
François Costes, Couchbase : Toutes les données nécessitent potentiellement l'emploi de bases NoSQL. Les applications modernes s’appuient sur des architectures modulaires micro-services dans lesquelles les bases NoSQL telles que Couchbase s’intègrent parfaitement. Elles ont aussi un fort besoin d’évolutivité horizontale, ce qui est un des atouts majeurs de ce type de solutions.
On les retrouve par exemple derrière le Mainframe Offloading, la détection de fraude, la gestion des données client, l’analyse des risques ou encore le Field Application services.
Un projet que nous avons mené récemment avec Revolut a remporté le FsTech Awards de la meilleure solution anti-fraude de l’année.
Decideo : Les banques sont déjà très équipées en data warehouse, data lake, data hub, data... où vient se positionner une base NoSQL dans ces architectures existantes ? Quelle partie de l'architecture le NoSQL vient-il remplacer ?
François Costes, Couchbase : En réalité, le NoSQL ne vient pas en remplacement des bases transactionnelles ou analytiques. Il s’agit plutôt de les compléter sur des besoins spécifiques pour lesquels elles sont limitées.
En l’occurrence, le NoSQL apporte un niveau de performance très élevé. Couchbase est une solution orientée mémoire, qui permet de soutenir les applications avec des temps de réponse extrêmement faibles. Le NoSQL accélère l’innovation des entreprises financières en facilitant l’ingestion et l’analyse de nouvelles sources de données en temps réel
Decideo : Si le NoSQL ne remplace rien, mais vient en plus, quelles sont les applications génératrices de valeur qui justifient ce nouvel investissement ?
François Costes, Couchbase : Les applications qui ont besoin d’un haut niveau de performance et de disponibilité justifient un investissement dans le NoSQL. C’est le cas des applications liées à l’analyse du risque ou à la détection de fraude. Celles-ci s’appuient généralement sur des bases de données analytiques afin de produire des calculs intensifs sur un volume de données considérable (algorithmes complexes, machine learning, etc.). Les résultats de ces calculs sont ensuite stockés dans une base comme Couchbase pour servir les applications avec des temps de réponse extrêmement faibles. Par exemple pour calculer à la volée le risque associé à un utilisateur ou une opération, ou bien pour valider une transaction client en temps réel et identifier un usage potentiellement frauduleux et prendre des mesures de manière proactive.
Decideo : Seules les données structurées peuvent être finalement analysées. Les données non structurées doivent d'abord être transformées en données structurées. Ne pas faire ce travail de structuration dès le départ (comme on le fait en alimentant un data warehouse), n'est-il pas juste retarder le problème - sachant qu'il faudra toujours structurer en sortie du NoSQL ?
François Costes, Couchbase : Couchbase propose un service d’analyse des données opérationnelles en temps réel, sans avoir à préparer, nettoyer et formater ces données au travers d’interfaces ETL. Cela permet à l’entreprise d’obtenir des vues en temps réel et d’être beaucoup plus réactive face aux événement qui se produisent sur son système de données.
Mais Couchbase se positionne comme la “speed layer” de l’architecture lambda. Ce service vient donc uniquement en complément du besoin d’alimentation des data stores historisés et intégrés que sont les bases de données transactionnelles et les data warehouse (“batch layer”). L’introduction du NoSQL ne change pas le besoin d’intégrer les données dans les autres data stores du système d’information.
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