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Comme d’autres organisations dans le monde, le Groupe d’oncologie coopérative d’Amérique latine (LACOG) installé à Porto Alegre (Brésil) est conscient de l’énorme potentiel de l’analytique pour faire avancer la lutte contre le cancer. Se ralliant au mouvement Data for Good (le numérique au service de l’intérêt général), le LACOG s’appuie sur SAS® Analytics Pro pour explorer des données issues de milliers de malades du cancer, et développer des études cliniques et épidémiologiques, dans toute l’Amérique latine.
Fondé en 2008, le LACOG est un groupe de recherche à but non lucratif, et représente la première coopération multinationale d’Amérique latine exclusivement consacrée à la recherche clinique et translationnelle sur le cancer. Ce réseau de 250 chercheurs en médecine de la région (oncologues, radiologues et autres spécialistes) réalise des études dans plus de 150 hôpitaux dans 15 pays.
Grâce à SAS, le LACOG génère des données couvrant l’ensemble du parcours du patient, du diagnostic à l’issue du traitement. Depuis 2015, le groupe a créé des profils de données représentant près de 4 000 patients ; ceux-ci ont permis d’identifier des obstacles connus à une prise en charge optimale, comme l’accès limité à des traitements, à des médicaments et à des soins préventifs. Ces enseignements permettent aux médecins d’assurer une meilleure prise en charge des patients, favorisent le développement de nouvelles techniques et technologies pour améliorer les traitements, et ont même vocation à influer sur les politiques publiques.
Identifier les disparités au niveau des diagnostics et de l’accès au traitement
Le processus de collecte de données du LACOG comporte 2 étapes : tout d’abord, les hôpitaux et autres établissements chargent l’ensemble des cas de cancer sur une plateforme en ligne fournie par le Groupe ; ensuite, l’équipe technique du LACOG segmente et analyse les données (sociodémographiques et cliniques, âge, protocoles de traitement, taux de survie, etc.) afin de soutenir des travaux de recherche spécifiques.
Avec le soutien de SAS, le LACOG a d’ores et déjà augmenté son volume de nouvelles études de 100 % depuis l’adoption de SAS Analytics Pro en 2015. La décentralisation des analyses, désormais effectuées dans ses bureaux, a également permis de profiter d’une agilité accrue.
Parmi ses travaux récents, le groupe a présenté l’étude de cohorte EVITA au rendez-vous annuel de la société américaine d’oncologie clinique (ASCO), organisée du 1er au 5 juin. Celle-ci a permis d’examiner 800 nouveaux cas de cancers du col de l’utérus (le troisième type de cancer le plus commun au Brésil) diagnostiqués par plusieurs établissements. Les résultats ont démontré que des revenus et niveaux d’éducation faibles, ainsi que le manque d’intérêt des patients à l’idée de se soumettre aux dépistages cliniques recommandés étaient en corrélation directe avec le nombre de diagnostics avancés.
« Les campagnes de sensibilisation ciblant les catégories les plus démunies et encourageant une détection et une prévention précoces doivent être des priorités des gouvernements. »
Dans les prochains mois, Le LACOG réalisera deux études épidémiologiques majeures sur les cancers du sein et du poumon en Amérique latine. Avec quelque 5 300 patients concernés, ces travaux seront les plus complets jamais réalisés dans la région, et fourniront des informations critiques sur les diagnostics et traitements, ainsi que sur les taux de survie des patients touchés par les deux maladies. Ces études analyseront les délais de diagnostic, le manque d’accès à des thérapies optimales, ainsi que les taux de survie par rapport à ceux des pays développés.
Fondé en 2008, le LACOG est un groupe de recherche à but non lucratif, et représente la première coopération multinationale d’Amérique latine exclusivement consacrée à la recherche clinique et translationnelle sur le cancer. Ce réseau de 250 chercheurs en médecine de la région (oncologues, radiologues et autres spécialistes) réalise des études dans plus de 150 hôpitaux dans 15 pays.
Grâce à SAS, le LACOG génère des données couvrant l’ensemble du parcours du patient, du diagnostic à l’issue du traitement. Depuis 2015, le groupe a créé des profils de données représentant près de 4 000 patients ; ceux-ci ont permis d’identifier des obstacles connus à une prise en charge optimale, comme l’accès limité à des traitements, à des médicaments et à des soins préventifs. Ces enseignements permettent aux médecins d’assurer une meilleure prise en charge des patients, favorisent le développement de nouvelles techniques et technologies pour améliorer les traitements, et ont même vocation à influer sur les politiques publiques.
Identifier les disparités au niveau des diagnostics et de l’accès au traitement
Le processus de collecte de données du LACOG comporte 2 étapes : tout d’abord, les hôpitaux et autres établissements chargent l’ensemble des cas de cancer sur une plateforme en ligne fournie par le Groupe ; ensuite, l’équipe technique du LACOG segmente et analyse les données (sociodémographiques et cliniques, âge, protocoles de traitement, taux de survie, etc.) afin de soutenir des travaux de recherche spécifiques.
Avec le soutien de SAS, le LACOG a d’ores et déjà augmenté son volume de nouvelles études de 100 % depuis l’adoption de SAS Analytics Pro en 2015. La décentralisation des analyses, désormais effectuées dans ses bureaux, a également permis de profiter d’une agilité accrue.
Parmi ses travaux récents, le groupe a présenté l’étude de cohorte EVITA au rendez-vous annuel de la société américaine d’oncologie clinique (ASCO), organisée du 1er au 5 juin. Celle-ci a permis d’examiner 800 nouveaux cas de cancers du col de l’utérus (le troisième type de cancer le plus commun au Brésil) diagnostiqués par plusieurs établissements. Les résultats ont démontré que des revenus et niveaux d’éducation faibles, ainsi que le manque d’intérêt des patients à l’idée de se soumettre aux dépistages cliniques recommandés étaient en corrélation directe avec le nombre de diagnostics avancés.
« Les campagnes de sensibilisation ciblant les catégories les plus démunies et encourageant une détection et une prévention précoces doivent être des priorités des gouvernements. »
Dans les prochains mois, Le LACOG réalisera deux études épidémiologiques majeures sur les cancers du sein et du poumon en Amérique latine. Avec quelque 5 300 patients concernés, ces travaux seront les plus complets jamais réalisés dans la région, et fourniront des informations critiques sur les diagnostics et traitements, ainsi que sur les taux de survie des patients touchés par les deux maladies. Ces études analyseront les délais de diagnostic, le manque d’accès à des thérapies optimales, ainsi que les taux de survie par rapport à ceux des pays développés.