Des cartes et un story-board
Idaciti se focalise sur la mise en récit des données dans le domaine financier. Ses cibles sont les grandes compagnies privées, les sociétés de gestion de portefeuille, mais également les étudiants en finance. L’équipe, autour de Emily Huang est d’ailleurs composée en partie d’universitaires. L’outil Idaciti se structure autour de « story-boards ». Un story-board est un ensemble de « cartes ». Chaque carte peut contenir des graphiques, des images, du texte, des données…
Vous commencez donc par créer des cartes. Sur chaque carte, vous ajoutez du contenu (données, graphiques, images, texte). Les données proviennent des sources identifiées et préparées par Idaciti. Ces sources, essentiellement basées sur des données ouvertes proviennent de bases de données américaines : US SEC 10-K, 10-Q data, USASpending.gov federal contracts data, US SEC Insider Trading data, US Stock data, FRED Economic Data. Les données sont préparées par Idaciti afin d’être cohérentes et comparables au sein des mêmes graphiques. Les données de toutes les sociétés publiques sont disponibles au travers de nombreux indicateurs. Vous voulez créer une carte comparant la capitalisation boursière de Google, Apple, Microsoft et IBM ? Il ne vous faudra pas plus d’une douzaine de clics. Vous choisissez le type de graphique que vous souhaitez (cartes, courbes, barres) et ajoutez vos commentaires. « La prochaine étape est de permettre aux utilisateurs de télécharger leurs propres données sur Idaciti et de les combiner avec les jeux de données publiques. Nous prévoyons aussi de connecter des services en ligne ERP/CRM (comme NetSuite, Salesforce, etc.) dans le futur », explique Emily Huang.
Après avoir créé vos cartes, vous les assemblez dans votre story-board : une carte de titre, une carte de conclusion pour inviter à passer à l’action, et votre histoire entre ces deux extrémités. Vous pouvez réorganiser vos cartes comme vous le souhaitez pour raconter une nouvelle histoire ou mettre à jour votre histoire actuelle.
Pour terminer, vous allez donc transmettre votre histoire. Vous pouvez directement utiliser l’outil pour présenter oralement votre histoire, en passant de carte en carte, comme vous passeriez de slide en slide dans une simple présentation PowerPoint. Le story-board reste toujours au sommet de votre page, et vous pouvez alors choisir de passer d’une carte à l’autre sans suivre votre schéma narratif ; ou vous dissimulez votre story-board et naviguez alors de manière linéaire. Vous pouvez interagir avec votre audience tout au long de votre présentation, car chaque carte reste interactive (si cela a été prévu lors de la création de la carte).
Vos histoires peuvent être publiées et partagées au travers des réseaux sociaux. Mais vous ne « racontez » pas alors vraiment votre histoire ; vous laissez plutôt les gens la lire. Vous perdez une des dimensions principales du storytelling, on parlerait plutôt de « mise en lecture » des données.
Au sein de l’application Idaciti vous pouvez créer des groupes de personnes avec lesquels vous voulez partager vos histoires. Il peut s’agir par exemple des analystes, d’étudiants, de vos actionnaires, des membres de votre comité de direction.
Vous commencez donc par créer des cartes. Sur chaque carte, vous ajoutez du contenu (données, graphiques, images, texte). Les données proviennent des sources identifiées et préparées par Idaciti. Ces sources, essentiellement basées sur des données ouvertes proviennent de bases de données américaines : US SEC 10-K, 10-Q data, USASpending.gov federal contracts data, US SEC Insider Trading data, US Stock data, FRED Economic Data. Les données sont préparées par Idaciti afin d’être cohérentes et comparables au sein des mêmes graphiques. Les données de toutes les sociétés publiques sont disponibles au travers de nombreux indicateurs. Vous voulez créer une carte comparant la capitalisation boursière de Google, Apple, Microsoft et IBM ? Il ne vous faudra pas plus d’une douzaine de clics. Vous choisissez le type de graphique que vous souhaitez (cartes, courbes, barres) et ajoutez vos commentaires. « La prochaine étape est de permettre aux utilisateurs de télécharger leurs propres données sur Idaciti et de les combiner avec les jeux de données publiques. Nous prévoyons aussi de connecter des services en ligne ERP/CRM (comme NetSuite, Salesforce, etc.) dans le futur », explique Emily Huang.
Après avoir créé vos cartes, vous les assemblez dans votre story-board : une carte de titre, une carte de conclusion pour inviter à passer à l’action, et votre histoire entre ces deux extrémités. Vous pouvez réorganiser vos cartes comme vous le souhaitez pour raconter une nouvelle histoire ou mettre à jour votre histoire actuelle.
Pour terminer, vous allez donc transmettre votre histoire. Vous pouvez directement utiliser l’outil pour présenter oralement votre histoire, en passant de carte en carte, comme vous passeriez de slide en slide dans une simple présentation PowerPoint. Le story-board reste toujours au sommet de votre page, et vous pouvez alors choisir de passer d’une carte à l’autre sans suivre votre schéma narratif ; ou vous dissimulez votre story-board et naviguez alors de manière linéaire. Vous pouvez interagir avec votre audience tout au long de votre présentation, car chaque carte reste interactive (si cela a été prévu lors de la création de la carte).
Vos histoires peuvent être publiées et partagées au travers des réseaux sociaux. Mais vous ne « racontez » pas alors vraiment votre histoire ; vous laissez plutôt les gens la lire. Vous perdez une des dimensions principales du storytelling, on parlerait plutôt de « mise en lecture » des données.
Au sein de l’application Idaciti vous pouvez créer des groupes de personnes avec lesquels vous voulez partager vos histoires. Il peut s’agir par exemple des analystes, d’étudiants, de vos actionnaires, des membres de votre comité de direction.
Questions posées à Emily Huang, fondatrice de Idaciti
Afin d’en savoir un peu plus sur Idaciti, société créée en décembre 2013, nous avons posé quelques questions à sa principale fondatrice, Emily Huang.
Pouvez vous nous en dire un peu plus sur Idaciti, son origine, ses fondateurs ?
« Actuellement Idacity est incorporée en Californie, et je suis installée dans le Nevada. Nous prévoyons d’ouvrir un bureau dans la région de San Francisco un peu plus tard. Nous sommes actuellement quatre à travailler sur ce projet, une personne à New York City, une personne à Denver, une à Londres. J’ai également deux sous-traitants qui contribuent au projet. Nous sommes une start-up à sa première étape de développement. La plateforme que vous avez testée a été développée en un peu plus de trois mois. Nous utilisons les méthodes agiles, nous voulons mettre l’application entre les mains des utilisateurs, recueillir leurs impressions, recommencer et améliorer ».
Avez-vous prévu de financer vous même le développement de la société, ou cherchez vous des fonds auprès de VC ? Et quel modèle économique avez-vous prévu de déployer ?
« J’ai une vision assez précise du modèle économique et de la gamme de prix que nous pourrions déployer. J’ai décidé de financer par moi-même pour commencer le développement de notre société et de lancer une première version. La recherche de fonds est un travail à plein temps ; je ne voulais juste pas me consacrer à la recherche d’investisseurs tant que nous n’avions pas un produit viable. J’ai déjà eu quelques conversations avec des investisseurs et nous irons plus loin à partir du mois d’août ».
Quelles sont vos relations avec le monde universitaire ? Un de vos associés en est issu, cela signifie-t-il que les universités font partie de vos cibles ?
« Un de nos segments clefs de marché est le domaine de l’éducation. Un de mes associés est professeur de finance à New-York City. Elle utilise maintenant Idaciti comme outil pour impliquer ses étudiants. Elle vient juste de leur présenter l’outil, et leur retour est très positif. Actuellement nous proposons la plateforme gratuitement aux professeurs et chargés de cours. Et j’espère pouvoir conserver une version la moins chère possible pour le domaine de l’éducation ».
Si vous êtes intéressé par la mise en récit des données dans le domaine de la finance, n’hésitez pas un instant, allez sur www.idaciti.com et essayez la plateforme. Vous pouvez aussi suivre leur actualité sur Twitter.
Pouvez vous nous en dire un peu plus sur Idaciti, son origine, ses fondateurs ?
« Actuellement Idacity est incorporée en Californie, et je suis installée dans le Nevada. Nous prévoyons d’ouvrir un bureau dans la région de San Francisco un peu plus tard. Nous sommes actuellement quatre à travailler sur ce projet, une personne à New York City, une personne à Denver, une à Londres. J’ai également deux sous-traitants qui contribuent au projet. Nous sommes une start-up à sa première étape de développement. La plateforme que vous avez testée a été développée en un peu plus de trois mois. Nous utilisons les méthodes agiles, nous voulons mettre l’application entre les mains des utilisateurs, recueillir leurs impressions, recommencer et améliorer ».
Avez-vous prévu de financer vous même le développement de la société, ou cherchez vous des fonds auprès de VC ? Et quel modèle économique avez-vous prévu de déployer ?
« J’ai une vision assez précise du modèle économique et de la gamme de prix que nous pourrions déployer. J’ai décidé de financer par moi-même pour commencer le développement de notre société et de lancer une première version. La recherche de fonds est un travail à plein temps ; je ne voulais juste pas me consacrer à la recherche d’investisseurs tant que nous n’avions pas un produit viable. J’ai déjà eu quelques conversations avec des investisseurs et nous irons plus loin à partir du mois d’août ».
Quelles sont vos relations avec le monde universitaire ? Un de vos associés en est issu, cela signifie-t-il que les universités font partie de vos cibles ?
« Un de nos segments clefs de marché est le domaine de l’éducation. Un de mes associés est professeur de finance à New-York City. Elle utilise maintenant Idaciti comme outil pour impliquer ses étudiants. Elle vient juste de leur présenter l’outil, et leur retour est très positif. Actuellement nous proposons la plateforme gratuitement aux professeurs et chargés de cours. Et j’espère pouvoir conserver une version la moins chère possible pour le domaine de l’éducation ».
Si vous êtes intéressé par la mise en récit des données dans le domaine de la finance, n’hésitez pas un instant, allez sur www.idaciti.com et essayez la plateforme. Vous pouvez aussi suivre leur actualité sur Twitter.
Quelques souhaits pour de futurs développements
Dans le futur, ce type d’applications devrait être plus multimédia. Raconter une histoire ne se résume pas à lire une histoire. La dimension orale fait partie de la présentation. Vous devriez pouvoir ajouter des commentaires audio à votre story-board et permettre à votre audience de les écouter tout en lisant votre histoire.
Le schéma narratif devrait aussi être multidimensionnel. Un schéma narratif linéaire est une base ; mais il serait intéressant d’avoir par exemple des boutons sur les cartes, qui permettraient de passer d’une partie à l’autre de l’histoire. C’est compliqué à mettre en œuvre dans Microsoft PowerPoint, cela devrait être proposé dans les outils de data storytelling.
Les outils de data storytelling devraient pouvoir combiner les deux positions extrêmes, narration et interaction : être très interactifs avec des boutons de navigation, mais être également très narratifs avec un enregistrement synchronisé de l’audio et de l’image, au travers d’une vidéo que les destinataires pourraient simplement visionner. Cela permettrait de toucher alors une large audience.
Mais honnêtement, pour une première version, l’équipe de Idaciti a vraiment développé un outil intéressant, qui mérite d’être testé. N’hésitez pas également à publier ci-dessous vos commentaires suite à la découverte de ce nouvel outil de représentation de données.
Le schéma narratif devrait aussi être multidimensionnel. Un schéma narratif linéaire est une base ; mais il serait intéressant d’avoir par exemple des boutons sur les cartes, qui permettraient de passer d’une partie à l’autre de l’histoire. C’est compliqué à mettre en œuvre dans Microsoft PowerPoint, cela devrait être proposé dans les outils de data storytelling.
Les outils de data storytelling devraient pouvoir combiner les deux positions extrêmes, narration et interaction : être très interactifs avec des boutons de navigation, mais être également très narratifs avec un enregistrement synchronisé de l’audio et de l’image, au travers d’une vidéo que les destinataires pourraient simplement visionner. Cela permettrait de toucher alors une large audience.
Mais honnêtement, pour une première version, l’équipe de Idaciti a vraiment développé un outil intéressant, qui mérite d’être testé. N’hésitez pas également à publier ci-dessous vos commentaires suite à la découverte de ce nouvel outil de représentation de données.
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