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L’âge d’or du décisionnel « métier » ?


Rédigé par Mathieu CHABEAUD, Directeur Associé de Prelytis le 19 Septembre 2007

Performance, productivité, responsabilisation, autant de qualitatifs qui résument à eux seuls les enjeux des entreprises. Mais comment transformer ces objectifs en réalité, et en quoi le système d’information et plus particulièrement les outils décisionnels et de business intelligence jouent-il un rôle clé dans l’amélioration des performances ?



Le virage à 180° des outils de BI financiers vers des outils de pilotage opérationnels !

L’âge d’or du décisionnel « métier » ?
Très souvent utilisés comme des solutions d'analyse et de reporting financier à destination du TOP Management des entreprises, les outils de BI connaissent aujourd’hui une évolution croissante et se démocratisent au sein de l’entreprise. En effet, bien que fondamentale, l’approche financière de la BI ne représente qu'un maillon de la chaîne et n’offre qu’une vision de la performance économique sans analyser ni mesurer les succès opérationnels ni les points d’amélioration (vecteurs à surveiller attentivement pour améliorer la productivité dans son ensemble) expliquant cette performance globale.

Conscient de ce constat, le TOP Management et les DSI recherchent aujourd’hui à étendre à toute l’entreprise des solutions dites « de pilotage opérationnel » et adressées à des utilisateurs spécifiques. A ce stade, il convient de bien analyser les composantes organisationnelles des entreprises pour proposer des indicateurs de performance en phase avec leur activité production, logistique, administratif…). Cette accélération de la migration des solutions de BI s’explique également par la mouvance constante des entreprises (rachat, ouverture de nouvelles filiales, …), la logique de time-to-market toujours plus rapide, mais également par la diversification croissante du métier des entreprises pour mieux se différencier.

C’est alors que les nouveaux systèmes décisionnels « métiers » prennent tout leur sens ! En effet, véritables « packages », ils offrent en une application unique : Technologie de pointe intuitive et intègre la logique propre de chaque activité (organisation, indicateurs métiers spécifiques, visibilité ciblée sur certains indicateurs en fonction des utilisateurs et de le responsabilité, …). Très loin de la vision exclusivement financière des systèmes de BI traditionnels, leur seul objectif est de permettre au Middle Management et aux opérationnels de piloter leur activité au plus juste et en totale synergie avec les autres composantes de l’entreprise et les axes de progrès de l'ensemble de l'organisation, pour prendre les bonnes décisions au bon moment. L’on constate par exemple l’émergence d’offres dédiées aux DSI des entreprises soucieuses de piloter la performance de leurs SLAs, ou encore à destination des professionnels de la santé.

En descendant dans l’entreprise, les solutions décisionnelles se positionnent de ce fait comme les nouveaux outils de la gouvernance opérationnelle et doivent être réellement intuitives pour être acceptées (un travail sur l’ergonomie est très important). En revanche, pour qu’elles soient totalement pertinentes, il convient néanmoins de faire évoluer les mentalités chez les différents fournisseurs du marché. En effet, qui dit « métier » dit « expertise d’un savoir-faire ». Or la caractéristique première d’un éditeur est par définition de développer des solutions technologiques.
Il paraît donc incontournable de créer des ponts entre les éditeurs et des experts opérationnels (cabinets de conseil, consultants, …) qui, de concert avec les équipes techniques des fournisseurs, contribueront à packager des offres alignées sur les métiers des entreprises. Sans ces tandems de raison, les offres proposées se réduiraient à de simples packaging marketing.

Forts de ce constat, l’on comprend parfaitement les nouvelles attentes des entreprises et leur souhait d’accéder à des outils transversaux leur permettant à la fois d’avoir une vue d’ensemble de leurs performances globales mais également de sensibiliser les opérationnels sur leur performance par Business Unit, et parfois même jusque à l'individu. Les fournisseurs de solutions de BI devront donc nécessairement gérer cette mutation et proposer des plates-formes unifiées combinant données stratégiques et opérationnelles. Gageons que cette évolution devrait rapidement créer de nouveaux positionnements sur le marché et l’émergence de spécialistes et référents de l’approche métier !




Commentaires

1.Posté par Timo Elliott le 19/09/2007 23:13
D’où vient cette notion que "les systèmes de BI traditionnels" ont une "vision exclusivement financière" ? Et les systèmes décisionnels « métiers » peuvent effectivement apporter beaucoup de valeur – mais la notion n’est pas tout à fait nouvelle. Tous les systèmes BI sont orientés « métier » du point du vue de leurs utilisateurs, après l’installation et customisation par des « experts opérationnels » dans chaque société. Et la plupart des éditeurs BI proposent déjà des « application analytiques » pour les directeurs des ressources humaines ou les directeurs financiers. Il faut noter qu’un grand danger de l’approche « métier » est que chaque système devient un îlot à part -- ils doivent être basés sur une infrastructure commune afin de permettre le partage des informations entre les différentes applications…



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