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Les ONG doivent maitriser la data afin d’être performantes


Rédigé par Valérie Soubiran, Qlik le 15 Février 2023

Il est incontestable que le stockage, l’analyse, la compréhension et la gestion des données permettent de créer de la valeur. Ladite valeur n’est plus uniquement réservée aux entreprises les plus avancées, puisque ce concept est également bien assimilé par les organisations de toutes tailles, provenant de tous secteurs d’activités, et représentant un large panel de métiers.



Valérie Soubiran, directrice marketing France, Qlik
Valérie Soubiran, directrice marketing France, Qlik
Si la majorité des entreprises adoptent les techniques data avancées liées et font preuve d’un meilleur niveau de data literacy (soit les compétences liées à la compréhension, l’analyse et l’utilisation des données), certaines organisations n’ont pas encore atteint ce niveau, à l’instar des ONG. La cause n’est pas un manque de motivation, mais un accès restreint aux bonnes compétences et aux outils indispensables à la mise en place d’une culture data driven en leur sein.

A l’image du secteur privé, la data occupe une place primordiale dans la stimulation des activités et des actions menées par les ONG et toutes autres entités à but non lucratif. Si elles ont déjà mis en place les moyens de collecter les données, l’enjeux réside désormais dans leur utilisation, l’interprétation et l’accès en temps réel, ce qui implique de disposer des outils et des compétences appropriés.

L’ère de la « fracture des données »

Il est de la responsabilité des organisations caritatives et des ONG d'investir les fonds, reçus à travers des dons ou d'autres sources de revenus, dans la prestation du service à la personne ainsi qu’aux communautés nécessiteuses. C’est pourquoi les investissements dans les nouvelles technologies et la rémunération des employés hautement qualifiés reste secondaire.

À l’instar de la fracture numérique, selon laquelle ceux qui ont accès à Internet ont un avantage inhérent sur ceux qui n’en bénéficient pas, la « fracture des données » qui subsiste entre les entreprises privées et les ONG pourrait avoir des répercussions au long terme sur les efforts de ces dernières. Autrement dit, si les organismes caritatifs et autres ONG ne sont pas en mesure d’accéder ou de tirer des enseignements des données, , leur capacité d’agir pourrait être considérablement réduite. S’il ne s’agit pas d’exploiter l‘analytique pour gagner un avantage concurrentiel, les ONG doivent prendre conscience que les données offrent de nombreuses possibilités pour faire avancer les causes caritatives et humanitaires.

Sans maîtrise, les données ne sont rien.

Bien que la data soit synonyme de progrès, les organisations privées restent toutefois bien mieux équipées. A titre d’exemple, dans le cadre des conduites d’initiatives environnementales, les technologies alimentées par la data, comme l’IA, l’IoT et l’analytique, sont souvent considérées comme cruciales. Un rapport récent d’Accenture à ce sujet indique que 60 % des organisations ont recours à l’IA afin de limiter leurs émissions. Pour tirer le meilleur de ces technologies, il est nécessaire d’avoir à disposition un volume conséquent de données et de s’arranger pour que les employés, tous services confondus, soient en mesure de les gérer et de les manipuler convenablement, afin d’utiliser les outils analytiques efficacement.

L’optimisation de la valeur des ONG est d’autant plus déterminante dans la mesure où les ONG doivent aussi faire face à une importante baisse de budget, ce qui signifie qu’elle ne peuvent se servir que de la data et des outils qu’elles possèdent déjà.

A qui revient la responsabilité ?

Les plus impliquées dans la conduite de réelles changements sociétaux et environnementaux sont les ONG, contrairement au secteur privé pour qui ces performances environnementales, sociales et de gouvernance (ESG) passent au second plan, après la recherche du profit. Alors, qui devrait apporter aux organisations à but non lucratif les moyens nécessaires à l’exploitation des données ?

D’un côté, les ONG bénéficient d’un appui spécifique de la part des gouvernements afin de développer leurs niveau de compétences en data literacy. Nombreuses sont les ONG qui ont été conçues afin de remédier aux lacunes financières des organismes publics, ces derniers, se retrouvant souvent limités par les gouvernements qui ne sont pas en mesure de fournir un engagement sur le long terme. Toutefois, le soutien que les organisations caritatives et autres ONG recherchent est lui à court terme : il est avant tout question de renforcer les compétences des équipes, tout en leur donnant accès aux outils qui leur permettront d’exploiter ces nouvelles capacités.

De l’autre côté, on observe un fort potentiel de partenariats entre les organisations qui font preuve d’une grande expertise en matière de data et les autres. Les ONG pourraient effectivement tirer avantage de l’expertise et des moyens du secteur privé, tout en fournissant aux grandes entreprises l’occasion d’intégrer des liens avec des organisations caritatives dans le cadre d’initiatives ESG existantes. Par ailleurs, la démocratisation des formations en data literacy offertes par les organisations privées et les initiatives industrielles sont dorénavant abordables et accessibles à presque tous.

En définitive, le plus grand soutient possible est nécessaire aux ONG pour leur permettre de mettre en œuvre des solutions aux enjeux sociétaux et environnementaux actuels. La « fracture des données » ne fait que retarder le déploiement de solutions concrètes pour endiguer les problèmes que les ONG tentent de résoudre. Il est aisé d’imaginer ce que ces organisations caritatives pourraient accomplir si elles disposaient d’un meilleur niveau de data literacy ou d’outils adéquats et puissants.




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