Quel talent !
Christophe Mauboussin
La parabole des talents est présente dans nos esprits. Elle nous dit que le talent ne doit pas être caché, qu’il doit se développer et, d’une certaine façon, il ne nous appartiendrait qu’en proportion de notre capacité à le déployer. Le talent n’existerait donc pas en soi et ne prendrait forme que par son activation, il serait un patrimoine mais aussi une médiation. La question centrale est bien de savoir si l’entreprise entrave ou non le développement de chaque talent et, par ce fait, s’en prive elle-même.
L’entreprise, comme toute organisation économique qui vise l’efficacité opérationnelle, ressent fortement le besoin de se donner des normes, des standards, tout un ensemble de règles écrites ou encore de tradition orale qui orienteront ou même contraindront les membres du personnel à rester dans le cadre stratégique et opérationnel établi et ainsi cerné. Cette fonction est assurément une part importante de la gestion.
Pourtant dans le même temps, parmi ceux qui dans l’entreprise sont précisément chargés de cette mission régulatrice, presque tous redoute la sclérose, fille de la routine, des règles rituelles et craignent que trop de contraintes n’affaiblissent à terme la compétitivité, la performance, et plus encore sans doute ne retardent le moment possible des nécessaires adaptations. Garder le sens du client, bien comprendre les nouveautés de l’environnement économique, judicieusement observer notre société, afin d’agir en cohérence avec elle, savoir en particulier intégrer des pratiques étrangères à celles de nos territoires. Est-ce bien facile de mettre en œuvre cette flexibilité, alors que, simultanément, une rigueur formelle, parfois érigée en règle absolue, s’impose à chacun : audits, « compliances », contrôles dont ceux de la puissance publique ne sont pas les moindres. Ce désir de normes est pourtant très justifié dans de nombreuses situations : pour les questions d’éthique qui, si elles ne sont pas clairement codifiées, peuvent laisser libre cours à de désastreuses interprétations individuelles ou à des tensions très fortes pour les personnels, surtout bien évidemment pour ceux qui sont en première ligne des inévitables dilemmes entre leur conscience et les sollicitations non éthiques.
L’observation de la règle est aussi un intangible en matière de comportement vis-à-vis des collègues des deux sexes. Mais qu’en est-il de la recherche de la nouveauté, de la place faite aux idées dérangeantes mais qui, à terme, se révéleraient d’une grande efficacité pragmatique ?
Pourtant dans le même temps, parmi ceux qui dans l’entreprise sont précisément chargés de cette mission régulatrice, presque tous redoute la sclérose, fille de la routine, des règles rituelles et craignent que trop de contraintes n’affaiblissent à terme la compétitivité, la performance, et plus encore sans doute ne retardent le moment possible des nécessaires adaptations. Garder le sens du client, bien comprendre les nouveautés de l’environnement économique, judicieusement observer notre société, afin d’agir en cohérence avec elle, savoir en particulier intégrer des pratiques étrangères à celles de nos territoires. Est-ce bien facile de mettre en œuvre cette flexibilité, alors que, simultanément, une rigueur formelle, parfois érigée en règle absolue, s’impose à chacun : audits, « compliances », contrôles dont ceux de la puissance publique ne sont pas les moindres. Ce désir de normes est pourtant très justifié dans de nombreuses situations : pour les questions d’éthique qui, si elles ne sont pas clairement codifiées, peuvent laisser libre cours à de désastreuses interprétations individuelles ou à des tensions très fortes pour les personnels, surtout bien évidemment pour ceux qui sont en première ligne des inévitables dilemmes entre leur conscience et les sollicitations non éthiques.
L’observation de la règle est aussi un intangible en matière de comportement vis-à-vis des collègues des deux sexes. Mais qu’en est-il de la recherche de la nouveauté, de la place faite aux idées dérangeantes mais qui, à terme, se révéleraient d’une grande efficacité pragmatique ?
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