Les graphiques politiques : communication ou manipulation ?
Claude-Henri Mélédo
Si les nouveaux graphiques servent à explorer (ex. : découvrir des signaux faibles ou des patterns), il reste tout un pan de la visualisation dont l'objectif est simplement de convaincre… quitte à utiliser les « vieilles ficelles » de la communication.
Depuis plusieurs années des caricatures anti-religieuses embrasent certains milieux intégristes. La plus connue jusqu’ici était la série de dessins danois, dont voici un extrait :
* : Je n’appelle pas le graphique ci-dessous (celui du premier ministre israélien, "caricaturant" la potentielle future bombe atomique iranienne) de la « Data visualization », mais uniquement de l’infographie ; car il n’existe pas vraiment de réalité tangible et chiffrée derrière cette représentation.
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Le virus informatique Stuxnet sur l'Iran et les missiles sur la centrale Osirak en Irak
Ironiquement, il faut savoir que c’est aussi via une représentation graphique sur ordinateur qu’Israël aurait réussi en 2010 à littéralement faire exploser le programme de construction de la bombe nucléaire iranienne. En effet c’est au travers de l'attaque informatique du système de pilotage graphique de la salle de contrôle de l’usine nucléaire civile de Bouchehr que les précieuses centrifugeuses iraniennes (achetées chèrement sur le marché noir) ont reçu l'ordre de s'auto-détruire. En ayant développpé le vers informatique "Stuxnet" attaquant spécifiquement le logiciel SCADA de la salle de contrôle de cette usine, les hackers d'Etat ont donc supprimé temporairement la capacité iranienne de pouvoir préparer les composants nécessaires à la construction de la bombe.
... Comme Israël l'avait déjà fait en 1981 en tirant des missiles sur l'usine nucléaire Osirak construite à l'époque par les français en Irak.
Source : http://war-rooms.blogspot.fr/2011/09/un-histoire-edifiante-dune-control-room.html
(Nb : Cette usine nucléaire irakienne était la copie conforme de la centrale "Osiris" qui est toujours en activité à 17 km de Paris, précisement à Saclay... Sachant que les zones de confinement à Fukushima comme à Tchernobyl ont été portées jusqu'à 30 km autour des centrales... Ce qui impliquerait en France, dans un cas identique, de devoir vider Paris de la totalité de ses habitants!!! Avec la pointe d'humour noir que le centre national de gestion des catastrophes - le COGIC - et de celui de la gestion des centrales sont en petite couronne parisienne, donc seraient en zone interdite aux humains).
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Le virus informatique Stuxnet sur l'Iran et les missiles sur la centrale Osirak en Irak
Ironiquement, il faut savoir que c’est aussi via une représentation graphique sur ordinateur qu’Israël aurait réussi en 2010 à littéralement faire exploser le programme de construction de la bombe nucléaire iranienne. En effet c’est au travers de l'attaque informatique du système de pilotage graphique de la salle de contrôle de l’usine nucléaire civile de Bouchehr que les précieuses centrifugeuses iraniennes (achetées chèrement sur le marché noir) ont reçu l'ordre de s'auto-détruire. En ayant développpé le vers informatique "Stuxnet" attaquant spécifiquement le logiciel SCADA de la salle de contrôle de cette usine, les hackers d'Etat ont donc supprimé temporairement la capacité iranienne de pouvoir préparer les composants nécessaires à la construction de la bombe.
... Comme Israël l'avait déjà fait en 1981 en tirant des missiles sur l'usine nucléaire Osirak construite à l'époque par les français en Irak.
Source : http://war-rooms.blogspot.fr/2011/09/un-histoire-edifiante-dune-control-room.html
(Nb : Cette usine nucléaire irakienne était la copie conforme de la centrale "Osiris" qui est toujours en activité à 17 km de Paris, précisement à Saclay... Sachant que les zones de confinement à Fukushima comme à Tchernobyl ont été portées jusqu'à 30 km autour des centrales... Ce qui impliquerait en France, dans un cas identique, de devoir vider Paris de la totalité de ses habitants!!! Avec la pointe d'humour noir que le centre national de gestion des catastrophes - le COGIC - et de celui de la gestion des centrales sont en petite couronne parisienne, donc seraient en zone interdite aux humains).
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Pour rajouter de l’effet dramatique à sa présentation, Benjamin Nétanyahou a créé du suspens en surlignant en direct au feutre la « ligne rouge » pour montrer la limite à ne pas franchir par Téhéran quant à la construction d’une bombe nucléaire.
Cette "comédie" de type Storytelling (en fait la ligne rouge avait été discrètement préparée sous forme d’une fine ligne noire que ce politicien n’a eu qu’à surligner… Comme son service de communication le lui avait appris) a été immortalisée sous forme de la vidéo du speech prononcé face à l’assemblée générale des Nations Unies à New-York le jeudi 27 septembre 2012.
Dans l’article de fond réalisé par le quotidien Libération, il est dit que le quotidien anglophone Jerusalem Post (de droite) juge au contraire que l’image de «Bibi» Nétanyahou armé d’un feutre rouge «restera dans les esprits longtemps après que ce qu’il a dit aura été oublié». «C’est un bon moyen d’attirer l’attention des gens».
La tradition onusienne de la communication manipulée
En fait M. Nétanyahou ne fait que reprendre une longue tradition des discours onusiens caricaturaux, mais si importants pour s’adresser à des gens de toutes origines et surtout parlant différentes langues. En effet parmi les trois langages à notre disposition (le mot, le chiffre et le graphique), seul le symbole est compréhensible par tous et ne nécessitant pas d'éducation sophistiquée (A contrario maitriser les mathématiques, l’orthographe ou la grammaire nécessitent à nos chères têtes blondes la totalité de leur scolarité jusqu'à l'âge de 18 ans... voire plus pour certains).
Liste des autres discours outrés, mais terriblement visuels ayant eu lieu à l’ONU, incluant Nikita Khrouchtchev tapant sur la table avec sa chaussure ou Colin Powell le 6 février 2003 présentant un PowerPoint mensonger (qu’il regrettera ensuite) montrant les « armes de destruction massive » dissimulées et déplacées continuellement sur des camions… pour justifier la seconde guerre en Irak.
Autre "astuce" possible : L’image subliminale
Une image subliminale est extrêmement troublante car sans que vous le remarquiez, vous apercevez inconsciemment des messages non maitrisables de vous.
Ici dans le nuage radioactif se cache une tête de clown - type Ronald McDonald (voir ci-dessous) – pouvant être interprétée comme « se moquant symboliquement des victimes ».
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Sans le savoir, vous scannez continuellement les images en tentant de trouver des visages car l’œil humain cherche inconsciemment les regards (La première chose qu’apprend à décoder un bébé est l’expression faciale pour détecter le danger ou la sécurité d’une personne connue).
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Pour ceux qui ne voient toujours pas, voici la solution !
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