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La carte : un outil pour visualiser des données et raconter leur histoire


Rédigé par le 14 Juillet 2013




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Puisque la chaleur estivale et les congés de certains nous permettent de relâcher un peu la pression, pourquoi ne pas en profiter pour nous cultiver un peu ? Et pour joindre l'utile à l'agréable, je vous propose une visite de l'exposition 20 000 lieux sur la terre présentée au Musée Stewart à Montréal depuis le 12 juin 2013. Une exposition qui met en valeur l'impressionnante collection de cartes détenue par le musée, et en présente plusieurs dizaines, ainsi que des objets se rattachant à la cartographie.
Les béotiens comme moi découvriront que depuis toujours, la carte est le support de la représentation de données collectées au travers des explorations, mais également un véhicule de transmission d'histoires.

L'occasion de se souvenir que encore aujourd'hui, des erreurs continuent d'être véhiculées au travers des outils modernes de cartographie, comme l'histoire de cette Ile des Sables, dont il a fallu attendre 2012 pour comprendre l'origine de l'erreur transmise de génération en génération depuis des siècles.

La carte : un outil pour visualiser des données et raconter leur histoire
Du 12 juin 2013 au 13 avril 2014, le Musée Stewart présente l’exposition 20 000 lieux sur la Terre – Six siècles de cartographie à explorer. À découvrir : une centaine de cartes tirées de la collection du Musée Stewart. Cette collection est la plus importante, la plus cohérente et la plus complète en matière de cartographie et de cosmographie ancienne conservée par un musée privé au Québec.

À l’affiche : mappemondes, cartes continentales, cartes de pays, cartes maritimes, cartes polaires, cartes célestes et plans de villes. Une sélection d’instruments de navigation, d’astronomie, d’arpentage, de même que de globes terrestres et célestes, tous issus de la collection du Musée Stewart, complètera l’exposition. Plus de six siècles de cartographie à explorer, la période des grandes découvertes en vedette, soit du 15e au 18e siècle. Une occasion exceptionnelle de découvrir l’univers méconnu, et pourtant si riche, de la cartographie ancienne.

L’importance de la cartographie
Le métier de cartographe, tel qu’il est apparu et s’est développé aux 16e et 17e siècles, est rapidement devenu essentiel aux activités du marin, de l’explorateur et de l’administrateur, allant de pair avec la conduite d’un vaisseau, le commandement des hommes et la gouvernance d’un territoire.

Depuis toujours, la carte signifie beaucoup plus que la simple représentation graphique d’un espace géographique. C’est pourquoi la cartographie ancienne nous permet d’accéder à un univers si passionnant, situé au carrefour de la science, de la politique et de l’esthétique.

Intégration des nouvelles technologies
Les cartes géographiques de nos jours? Elles se trouvent partout et sur une multitude de supports grâce aux nouvelles technologies : GPS en voiture, Google Maps à la maison, géolocalisation sur le téléphone intelligent. À la fin de l’exposition 20 000 lieux sur la Terre, on comprend donc un peu plus l’importance de la cartographie au quotidien. Il est aussi possible de vivre une expérience de « lecture augmentée ». À l’aide d’un écran tactile de grande dimension, les visiteurs peuvent explorer une vingtaine de cartes anciennes numérisées en haute définition pour mieux apprécier le détail, la richesse, la beauté et la complexité de celles-ci, et découvrir… 20 000 lieux sur la Terre !

Présentation de l'exposition sur le site du Musée Stewart




Commentaires

1.Posté par Claude-Henri MELEDO le 16/07/2013 14:00
L'Amérique est une erreur... française !

Tous les cartographes connaissent le Festival international de géographie organisée à Saint-Dié-des-Vosges depuis 1990.

Ce sont des membres de la communauté religieuse des "Frères de la vie commune" qui ont baptisé l'Amérique en 1507 comme telle parce qu'ils avaient connaissance de AMERIGO VESPUCCI et non pas de CHRISTOPHE COLOMB comme découvreur de ce continent.

Et même si les fautifs (essentiellement Martin Waldseemüller) ont bien tenté de corriger leur erreur dans les éditions suivantes de leurs travaux de cartographes... Il était trop tard.

Et c'est ainsi que ceux qui auraient dû s'appeler "Colombiens" (en hommage à Colomb) furent nommés "Américains" (en hommage à Amerigo Vespucci)... à cause d'une erreur de quelques frères bourguignons.

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