Actualités : analyse de données, Business Intelligence, Data Science, Big Data


L'innovation à l'arrêt chez les grands éditeurs de Business Intelligence !


Rédigé par par Philippe Nieuwbourg le 23 Septembre 2009



L'innovation à l'arrêt chez les grands éditeurs de Business Intelligence !
C’est en tous cas la perception des utilisateurs comme le montre clairement le sondage réalisé auprès de nos lecteurs ces derniers mois.

Pour 55 % des personnes interrogées, l’innovation est à l’arrêt, les grands éditeurs ne se préoccupent plus que de l’intégration des outils de BI à leurs autres produits. Principalement visés par cette critique, Oracle, IBM et SAP dont les rachats de Hyperion, Cognos et BusinessObjects ont fait l’actualité des années 2007-2008.
Une situation constatée sur le terrain et dans la communication des éditeurs. Alors qu’une part non négligeable des ressources de R&D était consacrée ces dernières années à des projets innovants, parfois de simples idées développées dans le « bac à sable » du département R&D, ces ressources semblent avoir été redirigées vers les travaux d’intégration. Les projets d’interface utilisateur en 3D, de liens avec les réseaux sociaux, de graphiques interactifs... semblent oubliés.

Du point de vue commercial également, les grands éditeurs acquéreurs paraissent se focaliser sur la commercialisation de leurs nouvelles acquisitions auprès de leurs clients existants, cibles plus captives et moins couteuses à travailler que la conquête de nouveaux clients. Une opinion confortée par 22 % des personnes interrogées qui trouvent que la R&D continue partiellement d’innover, mais qu’une partie des ressources a été réaffectée.

Une situation qui n’est pas dramatique à court terme, car la phase de concentration du marché a touché la presque totalité des grands éditeurs de BI. Les clients sont donc sur un pied d’égalité, face à ces transformations.
Mais ce recul de l’innovation laisse le terrain libre aux solutions plus récentes et plus simple à faire évoluer. Analyse en mémoire, tableur de graphiques, cloud computing... certains jeunes éditeurs investigent dans ces directions. Par ailleurs, lorsque vient la période de renouvellement des contrats de maintenance, les grands clients risquent de s’interroger de plus en plus sur l’opportunité du paiement des « droits » de 15 à 20 % du prix d’achat par an, s’ils n’en perçoivent pas la valeur de retour en terme d’innovation. Des interrogations qui pourraient amener certains à remettre en question leurs choix d’outils... tout le contraire de ce que recherchent les grands éditeurs acquéreurs pour rentabiliser leurs acquisitions...




Commentaires
Du plus récent au plus ancien | Du plus ancien au plus récent

4.Posté par LE FUR Hervé le 23/09/2009 11:27
L'innovation est peut-être à l'arrêt mais si seulement cela pouvait permettre de stabiliser les produits alors les services informatiques pourront enfin souffler.
Car les (trop) nombreuses innovations de ces 5 dernières années se sont accompagner de sortie de produits mal ou pas testé avec son lot de soucis plus ou moins bloquant.

Pour certains éditeurs ont retrouvent d'ailleurs plus de bugs que de fonctionnalités ;-(

Alors laissons les éditeurs souffler et espérons - enfin- des produits à la stabilité irréprochable (on peut toujours rêver).

3.Posté par Philippe Nieuwbourg le 23/09/2009 11:01
@ Sylvain
La question de l'échantillon revient à chaque fois et c'est bien normal.
Sachez que nous ne publions les résultats d'un sondage qu'après avoir obtenu un minimum de cent réponses, ce qui me semble suffisant pour un secteur aussi pointu que le notre. Sur ce sondage précis, nous avons collecté et analysé 127 réponses.

2.Posté par Sylvain Decloix le 23/09/2009 10:54
Bonjour,

Je ne sais pas si ce sondage a été réalisé sur un échantillon suffisamment représentatif (un élément fondamental à préciser) mais en effet il semble très bien refléter le sentiment actuel des clients des éditeurs (SAP BO, Oracle Hypérion...)

Ces mêmes clients sont abasourdis par les coûts de maintenance et de licences lorsqu'ils ont un coup de fil de leur éditeur de BI.

Et désormais, certains d'entre-eux n'hésitent pas à se tourner vers des solutions moins coûteuses et tout aussi efficaces, comme l'excellent QlickView ou des plates-formes OSBI telles que Pentaho ou Jasper.

A suivre tout de même, il y a de fortes chances que ces grands éditeurs se réveillent un jour et revoient (un peu ?) leur stratégie commerciale


1.Posté par Thierry DUPIOT le 23/09/2009 10:08
Merci Philippe et merci au panel de vos lecteurs de confirmer ce que nous constatons tous les jours: une forme de sentiment "d'abandon" des clients par les acteurs historiques de la Business Intelligence.

Nous rencontrons de plus en plus de clients qui sont surpris des factures qu'on leur présente pour migrer vers la dernière version de la solution qu'ils utilisent depuis des années. Et ceci sans vraiment ressentir ce que cette nouvelle version va leur apporter fonctionnellement.....

Il est vrai que de rachat en rachat, la lisibilité de la feuille de route du développement est parfois difficile......Mais c'est le prix à payer de la concentration.

Nous avons fait le choix de l’innovation au service de nos clients en leur permettant de mettre en place rapidement une solution adaptée et surtout sans changer leurs habitudes.

Après tout, nous ne faisons que des choses simples : proposer une solution fiable, robuste, innovante, non-intrusive et avec un TCO plus optimal que celui des acteurs historiques de la BI !

Bien cordialement.

1 2
Nouveau commentaire :
Twitter

Vous pouvez commenter ou apporter un complément d’information à tous les articles de ce site. Les commentaires sont libres et ouverts à tous. Néanmoins, nous nous réservons le droit de supprimer, sans explication ni préavis, tout commentaire qui ne serait pas conforme à nos règles internes de fonctionnement, c'est-à-dire tout commentaire diffamatoire ou sans rapport avec le sujet de l’article. Par ailleurs, les commentaires anonymes sont systématiquement supprimés s’ils sont trop négatifs ou trop positifs. Ayez des opinions, partagez les avec les autres, mais assumez les ! Merci d’avance. Merci de noter également que les commentaires ne sont pas automatiquement envoyés aux rédacteurs de chaque article. Si vous souhaitez poser une question au rédacteur d'un article, contactez-le directement, n'utilisez pas les commentaires.


Twitter
Rss
LinkedIn
Facebook
Apple Podcast
App Store
Google Play Store