C’est en tous cas la perception des utilisateurs comme le montre clairement le sondage réalisé auprès de nos lecteurs ces derniers mois.
Pour 55 % des personnes interrogées, l’innovation est à l’arrêt, les grands éditeurs ne se préoccupent plus que de l’intégration des outils de BI à leurs autres produits. Principalement visés par cette critique, Oracle, IBM et SAP dont les rachats de Hyperion, Cognos et BusinessObjects ont fait l’actualité des années 2007-2008.
Une situation constatée sur le terrain et dans la communication des éditeurs. Alors qu’une part non négligeable des ressources de R&D était consacrée ces dernières années à des projets innovants, parfois de simples idées développées dans le « bac à sable » du département R&D, ces ressources semblent avoir été redirigées vers les travaux d’intégration. Les projets d’interface utilisateur en 3D, de liens avec les réseaux sociaux, de graphiques interactifs... semblent oubliés.
Du point de vue commercial également, les grands éditeurs acquéreurs paraissent se focaliser sur la commercialisation de leurs nouvelles acquisitions auprès de leurs clients existants, cibles plus captives et moins couteuses à travailler que la conquête de nouveaux clients. Une opinion confortée par 22 % des personnes interrogées qui trouvent que la R&D continue partiellement d’innover, mais qu’une partie des ressources a été réaffectée.
Une situation qui n’est pas dramatique à court terme, car la phase de concentration du marché a touché la presque totalité des grands éditeurs de BI. Les clients sont donc sur un pied d’égalité, face à ces transformations.
Mais ce recul de l’innovation laisse le terrain libre aux solutions plus récentes et plus simple à faire évoluer. Analyse en mémoire, tableur de graphiques, cloud computing... certains jeunes éditeurs investigent dans ces directions. Par ailleurs, lorsque vient la période de renouvellement des contrats de maintenance, les grands clients risquent de s’interroger de plus en plus sur l’opportunité du paiement des « droits » de 15 à 20 % du prix d’achat par an, s’ils n’en perçoivent pas la valeur de retour en terme d’innovation. Des interrogations qui pourraient amener certains à remettre en question leurs choix d’outils... tout le contraire de ce que recherchent les grands éditeurs acquéreurs pour rentabiliser leurs acquisitions...
Pour 55 % des personnes interrogées, l’innovation est à l’arrêt, les grands éditeurs ne se préoccupent plus que de l’intégration des outils de BI à leurs autres produits. Principalement visés par cette critique, Oracle, IBM et SAP dont les rachats de Hyperion, Cognos et BusinessObjects ont fait l’actualité des années 2007-2008.
Une situation constatée sur le terrain et dans la communication des éditeurs. Alors qu’une part non négligeable des ressources de R&D était consacrée ces dernières années à des projets innovants, parfois de simples idées développées dans le « bac à sable » du département R&D, ces ressources semblent avoir été redirigées vers les travaux d’intégration. Les projets d’interface utilisateur en 3D, de liens avec les réseaux sociaux, de graphiques interactifs... semblent oubliés.
Du point de vue commercial également, les grands éditeurs acquéreurs paraissent se focaliser sur la commercialisation de leurs nouvelles acquisitions auprès de leurs clients existants, cibles plus captives et moins couteuses à travailler que la conquête de nouveaux clients. Une opinion confortée par 22 % des personnes interrogées qui trouvent que la R&D continue partiellement d’innover, mais qu’une partie des ressources a été réaffectée.
Une situation qui n’est pas dramatique à court terme, car la phase de concentration du marché a touché la presque totalité des grands éditeurs de BI. Les clients sont donc sur un pied d’égalité, face à ces transformations.
Mais ce recul de l’innovation laisse le terrain libre aux solutions plus récentes et plus simple à faire évoluer. Analyse en mémoire, tableur de graphiques, cloud computing... certains jeunes éditeurs investigent dans ces directions. Par ailleurs, lorsque vient la période de renouvellement des contrats de maintenance, les grands clients risquent de s’interroger de plus en plus sur l’opportunité du paiement des « droits » de 15 à 20 % du prix d’achat par an, s’ils n’en perçoivent pas la valeur de retour en terme d’innovation. Des interrogations qui pourraient amener certains à remettre en question leurs choix d’outils... tout le contraire de ce que recherchent les grands éditeurs acquéreurs pour rentabiliser leurs acquisitions...
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