L'Armée de l'Air déploie ses avions sur 184 bases aériennes principales réparties aux États-Unis et dans de nombreux pays. Son inventaire inclut plus de 42 types et des centaines de variantes d'avion, du B-52 bien connu (un bombardier qui est dans la flotte depuis plusieurs décennies) en passant par Air Force One (l'avion du président des Etats-Unis), et beaucoup d'autres avions de combat, d'avion spéciaux pour des missions, telles que l'observation, le ravitaillement, la recherche et la sécurité, aussi bien que le matériel de soutien au sol, les simulateurs, les radars et toutes sortes d'autres matériels électroniques. Non seulement chaque avion est identifié par un numéro unique, mais chaque pièce individuelle de chaque avion a également un numéro d'identification unique. Chaque acte simple d'entretien sur chaque partie est consigné. AFMC suit chaque avion, chaque moteur et chaque composant pour connaître sa viabilité, son historique d'entretien et sa localisation.
Situation antérieure.
Comme n'importe quelle grande organisation, l'Armée de l'Air des États-Unis veut fonctionner aussi efficacement que possible et obtenir le plus grand usage pour ses investissements en avions, pièces et divers approvisionnements. Un défi particulier pour l'AFMC est de recueillir l'information courante sur non seulement les avions, mais également des millions de pièces, dont beaucoup nécessitent des prises en charge très spécifiques, ou qui doivent être disponibles de part le monde, ou être rapatriées dans certaines localisations pour réparation. Puisque les pièces sont chères, une situation multi-sites des stocks doit être tenue, et les besoins d'entretien doivent être dynamiquement évalués, de façon à éviter de manquer de pièces et de clouer des avions au sol. Il est aussi important d'identifier des tendances dans la façon dont les pièces d'avion s'usent (par exemple, les pièces de train d'atterrissage s'usent-elles plus rapidement sur les avions utilisés dans des régions humides ou des régions arides ?), car une bonne compréhension des besoins d'entretien est une condition nécessaire pour mettre en place les processus les plus efficaces, les plus économiques, pour acheter, maintenir et remplacer des pièces d'avion. En outre, l'Armée de l'Air veut non seulement savoir avec précision quand des pièces devraient être maintenues ou remplacées, mais si les pièces d'un fournisseur particulier s'usent plus que celles d'un autre.
Dans un premier temps l'Armée de l'Air a tâché de relever ce défi en créant diverses bases de données spécialisées dans toute l'organisation pour par exemple gérer les historiques d'entretien des avions, les pièces détachées, et l'état actuel de disponibilité. Les escadrons maintenaient des données sur leurs avions, et les transactions d'approvisionnement et d'entretien étaient gérées dans des systèmes séparés. D'autre part la combinaison des données des escadrons pour obtenir une vision d'ensemble de la flotte se faisait dans une application séparée, et ce système à vocation opérationnelle n'était ni accessible, ni réellement adapté pour des analyses ad hoc. Dans le domaine des approvisionnements, ceux au niveau des escadrons étaient séparés de ceux des dépôts centraux, et il n'y avait pas de moyen permettant une vue globale des stocks. Globalement il existait de multiples bases de données pour gérer à différents niveaux les avions, les moteurs, et les composants. Toutes ces sources séparées étaient reliées par des centaines d'interfaces pour fournir, dans un référentiel commun, une vision d'ensemble nécessaire à diverses applications, mais cette architecture était compliquée, difficile à maintenir et surtout pour certaines données engendrait des délais de mise à disposition.
Nouvelle situation.
AFMC a réalisé que la consolidation de ses informations dans un entrepôt de données centralisé permettrait une plus grande efficacité, une amélioration de la gestion des données, des gains de temps, des réductions des coûts considérables, grâce à la réduction du nombre d'interfaces, l'élimination des redondances et la mise à disposition d'une source unique d'information sur la situation des avions et des pièces de l'Armée de l'Air. La centralisation a amené une meilleure uniformité de l'application de règles internes, de principes économiques, elle a en outre permis à des utilisateurs et des applications d'accéder plus facilement à des informations plus fraîches et plus complètes.
En mettant toutes les données dans un entrepôt central, elles deviennent immédiatement disponibles pour être exploitées dans des tableaux de bord, des analyses ad hoc, des systèmes de prévisions, d'alertes, pour des décisions stratégiques et opérationnelles spécifiques par métier (achats, logistique, maintenance, révision, réparation, etc...).
Résultats
Sont donc disponibles des quantités substantielles de données d'entretien, d'approvisionnement, d'achat et de contrat, qui sont nécessaires pour gérer la disponibilité de la flotte, et qui précédemment n'étaient accessibles à un niveau détaillé qu'à travers 36 bases de données séparées, alors qu'aujourd'hui elles sont intégrées dans un système unique, mis à jour en quasi temps réel pour certaines données (plus de 15% des mises à jour sont en quasi temps réel pour un total de 1000 millions de nouvelles lignes par mois) et fondées sur des règles communes à l'ensemble du domaine d'appui tactique (Combat Support Domain).
L'intégration des données permet d'obtenir, par exemple :
* l'accès en temps réel à tous les stocks disponibles d'une pièce particulière (pour évaluer en une seule requête la possibilité de maintenir opérationnel un avion),
* la capacité de centraliser les achats de produits (être à même de prendre des décisions d'achat avec la pleine connaissance des besoins),
* la possibilité de maîtriser d'un point de vue central les opérations logistiques notamment les opérations de rapatriements et de mesurer les performances globales (l'intégration des données des pièces en rapatriement a permis d'identifier pour 52 Millions de dollars de pièces qui n'étaient pas visibles par manque de consolidation).
La base centrale est accessible par plus de 3000 utilisateurs principaux et près de 100 000 utilisateurs secondaires, au moyen de divers outils qui offrent une large gamme de services d'analyse, allant d'un basique scorecard (permettant le suivi d'indicateurs stratégiques de performance mais sans possibilité d'analyse détaillée) ; en passant par des tableaux de bord pour différents responsables (permettant l'examen en ligne de l'exécution au jour le jour des performances des services, avec quelques possibilités d'approfondissement), des reportings facilitant des pilotages opérationnels (par exemple l'analyse des commandes en attente), des analyse ad hoc multi dimensionnelles en ligne (permettant des analyses détaillées jusqu'au niveau le plus fin, pour identifier des tendances, mettre au point des modèles, faire des prévisions). Il a été reconnu que toutes ces possibilités d'analyse ont amélioré la capacité de l'U.S. Air Force à faire face plus rapidement à des situations critiques.
Le nouveau système central a en outre permis de moderniser et d'améliorer environ 16 applications analytiques et de planification différentes. La plateforme de service de données fournit une base en quasi temps réel pour la gestion de départements et de systèmes d'information critiques. Il offre des vues transverses pour permettre de piloter la disponibilité des forces, des matériels, des installations ; des vues sur les données intégrées par domaines pour les approvisionnements, la maintenance, les contrats, la finance et enfin des vues de données de base en silos pour d'innombrables services.
L'U.S. Air Force a chiffré que la réduction des coûts d'exploitation lié à la centralisation sur Teradata de son système d'information décisionnel, représenterait un ROI de 144% sur 6 ans. Pour aller plus loin sur ce sujet de la centralisation des bases de données décisionnelles vous pouvez utilement consulter le lien suivant :
http://www.teradata.com/t/page/150042/index.html
Situation antérieure.
Comme n'importe quelle grande organisation, l'Armée de l'Air des États-Unis veut fonctionner aussi efficacement que possible et obtenir le plus grand usage pour ses investissements en avions, pièces et divers approvisionnements. Un défi particulier pour l'AFMC est de recueillir l'information courante sur non seulement les avions, mais également des millions de pièces, dont beaucoup nécessitent des prises en charge très spécifiques, ou qui doivent être disponibles de part le monde, ou être rapatriées dans certaines localisations pour réparation. Puisque les pièces sont chères, une situation multi-sites des stocks doit être tenue, et les besoins d'entretien doivent être dynamiquement évalués, de façon à éviter de manquer de pièces et de clouer des avions au sol. Il est aussi important d'identifier des tendances dans la façon dont les pièces d'avion s'usent (par exemple, les pièces de train d'atterrissage s'usent-elles plus rapidement sur les avions utilisés dans des régions humides ou des régions arides ?), car une bonne compréhension des besoins d'entretien est une condition nécessaire pour mettre en place les processus les plus efficaces, les plus économiques, pour acheter, maintenir et remplacer des pièces d'avion. En outre, l'Armée de l'Air veut non seulement savoir avec précision quand des pièces devraient être maintenues ou remplacées, mais si les pièces d'un fournisseur particulier s'usent plus que celles d'un autre.
Dans un premier temps l'Armée de l'Air a tâché de relever ce défi en créant diverses bases de données spécialisées dans toute l'organisation pour par exemple gérer les historiques d'entretien des avions, les pièces détachées, et l'état actuel de disponibilité. Les escadrons maintenaient des données sur leurs avions, et les transactions d'approvisionnement et d'entretien étaient gérées dans des systèmes séparés. D'autre part la combinaison des données des escadrons pour obtenir une vision d'ensemble de la flotte se faisait dans une application séparée, et ce système à vocation opérationnelle n'était ni accessible, ni réellement adapté pour des analyses ad hoc. Dans le domaine des approvisionnements, ceux au niveau des escadrons étaient séparés de ceux des dépôts centraux, et il n'y avait pas de moyen permettant une vue globale des stocks. Globalement il existait de multiples bases de données pour gérer à différents niveaux les avions, les moteurs, et les composants. Toutes ces sources séparées étaient reliées par des centaines d'interfaces pour fournir, dans un référentiel commun, une vision d'ensemble nécessaire à diverses applications, mais cette architecture était compliquée, difficile à maintenir et surtout pour certaines données engendrait des délais de mise à disposition.
Nouvelle situation.
AFMC a réalisé que la consolidation de ses informations dans un entrepôt de données centralisé permettrait une plus grande efficacité, une amélioration de la gestion des données, des gains de temps, des réductions des coûts considérables, grâce à la réduction du nombre d'interfaces, l'élimination des redondances et la mise à disposition d'une source unique d'information sur la situation des avions et des pièces de l'Armée de l'Air. La centralisation a amené une meilleure uniformité de l'application de règles internes, de principes économiques, elle a en outre permis à des utilisateurs et des applications d'accéder plus facilement à des informations plus fraîches et plus complètes.
En mettant toutes les données dans un entrepôt central, elles deviennent immédiatement disponibles pour être exploitées dans des tableaux de bord, des analyses ad hoc, des systèmes de prévisions, d'alertes, pour des décisions stratégiques et opérationnelles spécifiques par métier (achats, logistique, maintenance, révision, réparation, etc...).
Résultats
Sont donc disponibles des quantités substantielles de données d'entretien, d'approvisionnement, d'achat et de contrat, qui sont nécessaires pour gérer la disponibilité de la flotte, et qui précédemment n'étaient accessibles à un niveau détaillé qu'à travers 36 bases de données séparées, alors qu'aujourd'hui elles sont intégrées dans un système unique, mis à jour en quasi temps réel pour certaines données (plus de 15% des mises à jour sont en quasi temps réel pour un total de 1000 millions de nouvelles lignes par mois) et fondées sur des règles communes à l'ensemble du domaine d'appui tactique (Combat Support Domain).
L'intégration des données permet d'obtenir, par exemple :
* l'accès en temps réel à tous les stocks disponibles d'une pièce particulière (pour évaluer en une seule requête la possibilité de maintenir opérationnel un avion),
* la capacité de centraliser les achats de produits (être à même de prendre des décisions d'achat avec la pleine connaissance des besoins),
* la possibilité de maîtriser d'un point de vue central les opérations logistiques notamment les opérations de rapatriements et de mesurer les performances globales (l'intégration des données des pièces en rapatriement a permis d'identifier pour 52 Millions de dollars de pièces qui n'étaient pas visibles par manque de consolidation).
La base centrale est accessible par plus de 3000 utilisateurs principaux et près de 100 000 utilisateurs secondaires, au moyen de divers outils qui offrent une large gamme de services d'analyse, allant d'un basique scorecard (permettant le suivi d'indicateurs stratégiques de performance mais sans possibilité d'analyse détaillée) ; en passant par des tableaux de bord pour différents responsables (permettant l'examen en ligne de l'exécution au jour le jour des performances des services, avec quelques possibilités d'approfondissement), des reportings facilitant des pilotages opérationnels (par exemple l'analyse des commandes en attente), des analyse ad hoc multi dimensionnelles en ligne (permettant des analyses détaillées jusqu'au niveau le plus fin, pour identifier des tendances, mettre au point des modèles, faire des prévisions). Il a été reconnu que toutes ces possibilités d'analyse ont amélioré la capacité de l'U.S. Air Force à faire face plus rapidement à des situations critiques.
Le nouveau système central a en outre permis de moderniser et d'améliorer environ 16 applications analytiques et de planification différentes. La plateforme de service de données fournit une base en quasi temps réel pour la gestion de départements et de systèmes d'information critiques. Il offre des vues transverses pour permettre de piloter la disponibilité des forces, des matériels, des installations ; des vues sur les données intégrées par domaines pour les approvisionnements, la maintenance, les contrats, la finance et enfin des vues de données de base en silos pour d'innombrables services.
L'U.S. Air Force a chiffré que la réduction des coûts d'exploitation lié à la centralisation sur Teradata de son système d'information décisionnel, représenterait un ROI de 144% sur 6 ans. Pour aller plus loin sur ce sujet de la centralisation des bases de données décisionnelles vous pouvez utilement consulter le lien suivant :
http://www.teradata.com/t/page/150042/index.html
Autres articles
-
Teradata facilite l’application concrète de l’IA générative et accélère la création de valeur pour les entreprises
-
Teradata propose des capacités d’IA exceptionnelles pour les grandes entreprises et les environnements hybrides en collaboration avec NVIDIA
-
Les nouvelles fonctionnalités de ClearScape Analytics maximisent le retour sur investissement en matière d’IA/ML et renforcent la productivité de la data science
-
Teradata nomme Thomas Schröder au poste de vice-président, Europe
-
Teradata et DataRobot s’associent pour accélérer l’innovation dans le domaine de l’IA de confiance