Aujourd’hui encore, beaucoup d’entreprises et organisations n’ont pas accès à des données complètes sur les émissions carbones. En conséquence, leurs démarches environnementales reposent sur des informations souvent inexactes, dépassées ou trop centrées sur certaines régions du monde. Parmi les entreprises ayant soumis leurs données au CDP en 2023, 75 % utilisaient des bases principalement orientées vers un seul pays, ce qui ne reflète pas la réalité de leur activité mondiale. Ce problème est particulièrement sensible pour les organisations disposant de chaînes d’approvisionnement à l'échelle mondiale. En effet, l’écart d’émissions entre différents pays peut atteindre jusqu’à 70 % selon le secteur d’activité. Sans base de données couvrant tous les scénarios énergétiques mondiaux à travers les chaînes d’approvisionnement, les entreprises peinent à mesurer leurs émissions et à avancer sur le scope 3.
« De meilleures données permettent de prendre de meilleures décisions », explique Christian Anderson, cofondateur de Watershed. « En rendant CEDA accessible à tous, nous souhaitons offrir aux organisations, quelles que soient leur taille et leurs ressources, les moyens concrets d’agir pour le climat. Harmoniser les méthodes de mesure à l’échelle mondiale permettra d’accélérer la transition vers une économie réellement durable. »
CEDA est déjà utilisée par des centaines d’entreprises à travers le monde, telles que Johnson & Johnson, Stripe ou encore BBVA. Son efficacité a été démontrée dans divers contextes. Grâce aux données par pays de CEDA, l’un des clients de Watershed a pu réduire de 30 % les émissions de sa chaîne d’approvisionnement, simplement en orientant ses achats vers des fournisseurs plus vertueux au Mexique, au Canada et en Italie. Watershed continuera par ailleurs à proposer une version payante de CEDA, incluant des fonctionnalités complémentaires.
Plusieurs partenaires se joignent aujourd’hui à Watershed pour le lancement de l’Open CEDA, parmi lesquels figurent des organismes de normalisation, des acteurs reconnus de l’open data ainsi que des organisations qui utilisent déjà de la plateforme.
Les partenaires témoignent
L’Amazon Sustainability Data Initiative (ASDI) met en libre accès et à disposition des organisations, chercheurs et experts du monde entier des données essentielles sur la durabilité. Intégrée à l’Amazon Sustainability Exchange (hub de ressources à destination des entreprises), cette initiative vise à accélérer l’innovation environnementale en supprimant les obstacles traditionnels liés au coût et à l’accès aux données à forte valeur ajoutée. ASDI fournit à une communauté mondiale les ressources techniques, les outils et les données nécessaires pour développer des solutions innovantes face aux enjeux environnementaux les plus urgents, et renforcer ainsi la collaboration et l’impact collectif.
« Disposer de données environnementales fiables est un prérequis indispensable pour que les entreprises puissent mener des actions climatiques pertinentes, quel que soit leur secteur », déclare Michelle Jolly, directrice Sustainability Solutions chez Amazon. « Avec l’Amazon Sustainability Exchange, nous voulons justement démocratiser l’accès aux outils et aux connaissances pour répondre ensemble à l’urgence climatique. En intégrant Open CEDA à notre plateforme Exchange et à l’ASDI (Amazon Sustainability Data Initiative), nous contribuons à réduire les freins qui empêchent les organisations, peu importe leur taille, d’obtenir des données précises sur leurs émissions et ainsi prendre des décisions éclairées en matière de développement durable. »
Open CEDA est disponible sur l’Amazon Sustainability Exchange ici.
« L’accès aux bases de données (même secondaires) sur les facteurs d’émissions est crucial pour que les institutions financières puissent évaluer l’impact carbone de leurs activités, et pour pallier l’absence de données », ajoute Arjun Ganguly du Partnership for Carbon Accounting Financials (PCAF). « La mise à disposition gratuite de CEDA est une initiative louable. Elle retire une barrière importante pour permettre aux institutions du monde entier de s’engager dans une démarche de bilan carbone, quels que soient leur taille et leur budget. »
Le World Wildlife Fund (WWF) fait partie des premières organisations à avoir utilisé Open CEDA, notamment dans le cadre d’une étude sur la répartition et la concentration des émissions de gaz à effet de serre dans les chaînes d’approvisionnement internationales.
« Open CEDA nous permet d’analyser et d’orienter précisément nos stratégies sectorielles. L’intégration des émissions liées à l’usage des terres et la précision géographique des données sont essentielles pour développer une approche réaliste et complète des sources mondiales d’émissions. Ouvrir cet outil au public permettra aux entreprises comme aux ONG de prendre de meilleures décisions, et surtout, d’agir efficacement », conclut Martha Stevenson, directrice Stratégie et Recherche sur les forêts chez WWF-US.
« De meilleures données permettent de prendre de meilleures décisions », explique Christian Anderson, cofondateur de Watershed. « En rendant CEDA accessible à tous, nous souhaitons offrir aux organisations, quelles que soient leur taille et leurs ressources, les moyens concrets d’agir pour le climat. Harmoniser les méthodes de mesure à l’échelle mondiale permettra d’accélérer la transition vers une économie réellement durable. »
CEDA est déjà utilisée par des centaines d’entreprises à travers le monde, telles que Johnson & Johnson, Stripe ou encore BBVA. Son efficacité a été démontrée dans divers contextes. Grâce aux données par pays de CEDA, l’un des clients de Watershed a pu réduire de 30 % les émissions de sa chaîne d’approvisionnement, simplement en orientant ses achats vers des fournisseurs plus vertueux au Mexique, au Canada et en Italie. Watershed continuera par ailleurs à proposer une version payante de CEDA, incluant des fonctionnalités complémentaires.
Plusieurs partenaires se joignent aujourd’hui à Watershed pour le lancement de l’Open CEDA, parmi lesquels figurent des organismes de normalisation, des acteurs reconnus de l’open data ainsi que des organisations qui utilisent déjà de la plateforme.
Les partenaires témoignent
L’Amazon Sustainability Data Initiative (ASDI) met en libre accès et à disposition des organisations, chercheurs et experts du monde entier des données essentielles sur la durabilité. Intégrée à l’Amazon Sustainability Exchange (hub de ressources à destination des entreprises), cette initiative vise à accélérer l’innovation environnementale en supprimant les obstacles traditionnels liés au coût et à l’accès aux données à forte valeur ajoutée. ASDI fournit à une communauté mondiale les ressources techniques, les outils et les données nécessaires pour développer des solutions innovantes face aux enjeux environnementaux les plus urgents, et renforcer ainsi la collaboration et l’impact collectif.
« Disposer de données environnementales fiables est un prérequis indispensable pour que les entreprises puissent mener des actions climatiques pertinentes, quel que soit leur secteur », déclare Michelle Jolly, directrice Sustainability Solutions chez Amazon. « Avec l’Amazon Sustainability Exchange, nous voulons justement démocratiser l’accès aux outils et aux connaissances pour répondre ensemble à l’urgence climatique. En intégrant Open CEDA à notre plateforme Exchange et à l’ASDI (Amazon Sustainability Data Initiative), nous contribuons à réduire les freins qui empêchent les organisations, peu importe leur taille, d’obtenir des données précises sur leurs émissions et ainsi prendre des décisions éclairées en matière de développement durable. »
Open CEDA est disponible sur l’Amazon Sustainability Exchange ici.
« L’accès aux bases de données (même secondaires) sur les facteurs d’émissions est crucial pour que les institutions financières puissent évaluer l’impact carbone de leurs activités, et pour pallier l’absence de données », ajoute Arjun Ganguly du Partnership for Carbon Accounting Financials (PCAF). « La mise à disposition gratuite de CEDA est une initiative louable. Elle retire une barrière importante pour permettre aux institutions du monde entier de s’engager dans une démarche de bilan carbone, quels que soient leur taille et leur budget. »
Le World Wildlife Fund (WWF) fait partie des premières organisations à avoir utilisé Open CEDA, notamment dans le cadre d’une étude sur la répartition et la concentration des émissions de gaz à effet de serre dans les chaînes d’approvisionnement internationales.
« Open CEDA nous permet d’analyser et d’orienter précisément nos stratégies sectorielles. L’intégration des émissions liées à l’usage des terres et la précision géographique des données sont essentielles pour développer une approche réaliste et complète des sources mondiales d’émissions. Ouvrir cet outil au public permettra aux entreprises comme aux ONG de prendre de meilleures décisions, et surtout, d’agir efficacement », conclut Martha Stevenson, directrice Stratégie et Recherche sur les forêts chez WWF-US.
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