Depuis très longtemps, je collectionne les sentences qui m’ont intéressé, j’en ai plusieurs centaines et depuis quelque temps j’essaie de les regrouper par thématique. Ci-dessous la 3e série consacrée à la guerre, la stratégie, au plan.

Le vice fomente la guerre ; la vertu combat. S’il n’y avait aucune vertu, nous aurions pour toujours la paix.

La guerre n’est pas si onéreuse que la servitude.

La guerre mère de toute chose (bellum omnium mater).

Amat victoria curam (la victoire aime qu’on s’occupe d’elle).


La stratégie est un art d’exécution.

La gestion ne doit pas être confondue avec la stratégie : la première minimise les risques, la seconde les optimise.

Orientation client et transformation permanente ne font pas une stratégie.

La stratégie est une science de l’autre, d’adaptation à l’autre, quand bien même cet autre est un ennemi.

Si l’on ne sait pas où l’on va, on ne peut pas se tromper.

Quand on ne sait pas où l’on va, tous les chemins mènent à nulle part.

Si vous ne savez pas où vous allez, vous allez probablement vous retrouver ailleurs.

Si vous ne savez pas où aller, tous les chemins vous y conduiront.

Quand tu ne sais plus où tu vas, retourne-toi et regarde d’où tu viens.

Il n’y a pas de vent favorable pour celui qui ne sait où aller.

Être dans le vent, c’est une ambition de feuilles mortes.


Aucun plan ne survit au contact avec l’ennemi.

Labor omnia vincit imporbus. Un travail infatigable vient à bout de tout.

Mieux vaut prendre le changement par la main, avant qu’il ne vous prenne par la gorge.

La force des choses nous conduit parfois à des résultats auxquels nous n’avons pas pensé.

Nous sommes pressés, allons lentement.

Je préfère la vitesse à la perfection.

Les effets de la surprise ont cela de particulier qu’ils relâchent violemment les liens de l’unité.

La surprise : un grand ressort de l’esprit nouveau.