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La Business Intelligence en temps de crise : plus qu'un outil, une nécessité pour la création de valeur


Rédigé par Jean-Michel JURBERT, SAP le 10 Décembre 2008

La période actuelle se caractérise par un ralentissement économique, un manque de visibilité à moyen, voire, à court termes, associés à des risques de liquidités.
Dans ces conditions, le mode de pilotage des entreprises sera décisif dans leurs capacités à résister à la crise et à saisir les opportunités provoquées par celles-ci.
Les outils mis en œuvre seront en première ligne pour aider les entreprises à faire la différence face à leurs concurrents.



Jean-Michel JURBERT, SAP
Jean-Michel JURBERT, SAP
Alors que les entreprises risquent d’être confrontées à un recul de leurs ventes mais aussi à des restrictions de l’accès au crédit et à la fluctuation des coûts, il devient essentiel pour elles d’engager les transformations nécessaires à l’optimisation de leurs opérations et au respect de leurs objectifs. Identifier les opportunités pour améliorer la visibilité sur les liquidités, opérer rapidement des réallocations de ressources humaines, accéder plus vite aux données critiques des performances, intégrer les chaines logistiques et accélérer les économies sur l’approvisionnement et les dépenses, sont autant d’options susceptibles de faire significativement la différence sur la performance et l’agilité à moyen et long termes.


La valeur stratégique de la Business Intelligence est clairement perçue au sein des Directions Générales et des DSI . Les solutions ont aujourd’hui fortement progressées en termes de capacité, d'interopérabilité, et d'intuitivité, ce qui conduit les Directions vers des logiques de standardisation.

Par sa capacité de monitoring des liquidités, de gestion des actifs, de pilotage par les coûts, de suivi des segments clients…, le décisionnel est aujourd'hui l'allié des Directions générales et des Directions financières. En cette période d'incertitude économique, il est nécessaire, a minima, de préserver les liquidités de l'entreprise. Pour cela, les entreprises doivent avoir une vue à la fois exhaustive et consolidée de leurs actifs. Les solutions de Business Intelligence s'étendent sur l'ensemble du périmètre applicatif de l'entreprise et ont la capacité de capter l'information à tous les niveaux de l'entreprise. C'est cette démocratisation de l'information qui donne sa valeur à la Business Intelligence, permettant aux Directions d'avoir la vision transversale de la santé économique et financière de leur entreprise. L'information ainsi partagée constitue un capital, le "capital informationnel", qui ne peut être lu et donc valorisé qu'à travers le prisme des solutions de Business Intelligence, seules capables de l'agréger et de le synthétiser.

Toutefois, cette vaste étendue informationnelle dans laquelle la Business Intelligence puise ses données requiert une souplesse et une interopérabilité accrues. A cet effet, les solutions de Business Intelligence proposées par SAP Business Objects sont devenues de véritables standards auxquels se réfèrent la plupart des processus métiers des entreprises. En plus de cette capacité à consolider une information hétérogène, SAP et Business Objects ont développé au sein de leur portefeuille unique un grand nombre de solutions verticales capables d'intégrer les spécificités de nombreux secteurs d'activité, que cela soit dans le domaine de la banque, de la finance, de l'industrie, du public, … Une visibilité temps réel renforcée des activités de ces industries les aide à identifier les possibilités d’optimisation qui se traduiront en économies. Par exemple, les entreprises peuvent plus efficacement identifier et saisir les opportunités d’amélioration du respect des engagements contractuels de leurs fournisseurs ; un moyen d’influer positivement sur le bénéfice net et les marges opérationnelles.


l'intuitivité est certainement la clé d'une adhésion rapide et complète de la part des utilisateurs finaux. A cet égard, Business Objects développe une stratégie logicielle offrant un environnement décisionnel unifié, autour d'une interface ergonomique qui peut également être personnalisée.

Le manque de visibilité demande un pilotage budgétaire plus flexible avec le besoin de rejouer un calcul des budgets plusieurs fois dans l'année.
Cela nécessite des applications parfaitement adaptées aux attentes des utilisateurs finaux
La réactivité est le maitre mot , mais aussi la tracabilité et la rapidité de traitement.
En 2009, la faible visibilité, nécessitera une capacité de réagir en fonction des évolutions du marché. L'objectif sera de démontrer une réelle agilité dans le pilotage, une façon de se différencier de ses concurrents.




Commentaires

1.Posté par Stefan le 10/12/2008 11:40
Je cite : "Capacité à consolider une information hétérogène".

Merci à Jean-Michel ou autre responsable de nous décrire les produits et méthodologie SAP-BO à cette fin, car ce point me semble crucial dans l'environnement actuel ou les sources de données et leur volume se multiplient et leur nature devient de moins en moins structurée.

Ce que je connais de mon expérience :

BO Data Integrator ( ex Acta ) : très peu de références en France et encore moins à l'étranger face à des Datastage/Informatica et plus recemment Talend.

BO Data Federator : produit très recent issu d'un projet CNRS dont je n'ai jamais croisé un seul client.

BO Univers : produit très abouti mais limité habituellement à une seule source de données ( un seul Datamart ) et obligeant le client à multiplier les projets d'alimentation de Datamart dans tous les sens.

Technos OLAP ? Cartesis était basé sur du Microsoft. Avenir et intégration de SAP BW dans cette démarche? Comment vous intégrez les produits Cartesis, Outlooksoft et les plateformes SAP et BO ( ex-Crystal ) ?

Merci de vos commentaires et explications.

2.Posté par David C le 22/12/2008 09:52
Merci Jean Michel pour cette page de publicité.
Ce que nous aimerions lire, ce sont des exemples d'entreprises qui utilisent des outils décisionnels pour atténuer l'impact des difficultés économiques, plus qu'un ensemble de généralités, dont les différents lecteurs de ce site sont conscients, car ils sont intéressés par le domaine décisionnel.

Il me semble par ailleurs qu'il est soit prématuré, soit trop tard pour les entreprises de réfléchir à la mise en place d'un outil décisionnel.
Cela est prématuré, car les moyens nécessaires à cet investissement doivent etre dirigés vers d'autres secteurs, pour lesquels les gains sont plus faciles à identifier.
C'est trop tard également, car les entreprises doivent aujourd'hui réagir dans l'urgence face à des marchés imprévisibles, et ne peuvent pas attendre la livraison d'un nouvel outil, à la fiabilité incertaine (il faut de 3 à 6 mois pour valider les données contenues dans un outil décisionnel).
Pour 2009, je crois donc beaucoup plus à un renforcement des processus de gestion, et au retour d'une differentiation des entreprises basée sur la qualité de leur management car, comme un spationaute l'avait fait remarquer lors d'une conférence organisée par BO il y a quelques années, quand les vraies difficultées arrivent, les systèmes automatiques doivent etre désactivés, et l'humain reprend les commandes...

Bon courage pour 2009.

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