Confrontée à un tassement de ses ventes (+2 %) et une baisse de son bénéfice net (-11 %), la société Microsoft a annoncé aujourd’hui un plan d’économies portant sur 1,5 milliards de dollars de coûts annuels. Ce plan se traduit par la supression de 5000 emplois, sur une période de dix-huit mois, dont 1400 immédiatement. Microsoft précise que l’ensemble des départements de l’entreprise est concerné par ce plan dont la R&D, les ventes, le marketing et les départements non opérationnels.
Les priorités de l’éditeur semblent claires : préserver le coeur de l’activité, à savoir le poste client donc Windows et Office, générateurs de meilleures marges que les applications d’entreprise. Le relatif échec de Windows Vista, qui a obligé Microsoft à mettre les bouchées doubles pour sortir rapidement la prochaine version baptisée Windows Seven (présentée en France début février 2009 aux TechDays), a également contraint l’entreprise à des arbitrages budgétaires. Evidemment, si l’objectif est de supprimer 5000 postes (5 % de ses effectifs tout de même), il faut bien les trouver et remettre en question certaines activités !
D’après nos informations, non confirmées officiellement à ce jour par Microsoft, en matière de décisionnel c’est la gamme PerformancePoint qui pourrait faire les frais de cette réduction de voilure. Une gamme dont certains partenaires trouvaient déjà il y a quelques mois qu’elle ne répondait pas pleinement aux ambitions affichées lors de son lancement.
Du point de vue produit, les clients comparent certes PerformancePoint à des solutions comme SAP Outlooksoft ou Oracle Hyperion, mais également parfois à des outils plus jeunes et peut-être plus « sexy« comme QlikView. Mais c’est sans doute dans son approche commerciale que Microsoft rencontre le plus de difficultés. Habituée à vendre ses solutions aux directions informatiques, Microsoft a dû construire un discours marketing et commercial adapté aux attentes des directions financières. Ne disposant pas de compétences suffisantes en interne, de nombreux recrutements externes ont été opérés à l’occasion des opérations de croissance externe de Oracle ou de SAP. Des recrutements de profils séniors expérimentés et donc mieux rémunérés. Malgré ces investissements humains, le résultat ne serait pas à la hauteur des plans annoncés. D’après nos estimations, les équipes en charge de PerformancePoint représenteraient plusieurs centaines de personnes. Un arrêt pur et simple de cette gamme aiderait Microsoft à atteindre ses objectifs d’économies, au grand dam des clients qui ont à ce jour fait le choix de cette solution (dont semble-t-il en France des sociétés comme PointP ou TF1 qui seraient en cours d’implémentation).
Bien évidemment, Microsoft n’annoncera pas aussi clairement l’arrêt de la gamme PerformancePoint, mais plutôt un repositionnement de son offre. L’idée serait officiellement d’intégrer plus étroitement les composants décisionnels aux offres existantes SharePoint et Office 14. Mais le résultat sera identique, la gamme PerformancePoint pourrait disparaître. Les composants BusinessScoreCard et Proclarity s’intégreraient dans Sharepoint (ce qui est déjà le cas pour la partie publication de BSC), l’accès aux cubes OLAP de SQL Server 2008 sera amélioré, mais en revanche le module de calcul budgétaire pourrait ne pas être maintenu et voir son développement s’arrêter.
Les priorités de l’éditeur semblent claires : préserver le coeur de l’activité, à savoir le poste client donc Windows et Office, générateurs de meilleures marges que les applications d’entreprise. Le relatif échec de Windows Vista, qui a obligé Microsoft à mettre les bouchées doubles pour sortir rapidement la prochaine version baptisée Windows Seven (présentée en France début février 2009 aux TechDays), a également contraint l’entreprise à des arbitrages budgétaires. Evidemment, si l’objectif est de supprimer 5000 postes (5 % de ses effectifs tout de même), il faut bien les trouver et remettre en question certaines activités !
D’après nos informations, non confirmées officiellement à ce jour par Microsoft, en matière de décisionnel c’est la gamme PerformancePoint qui pourrait faire les frais de cette réduction de voilure. Une gamme dont certains partenaires trouvaient déjà il y a quelques mois qu’elle ne répondait pas pleinement aux ambitions affichées lors de son lancement.
Du point de vue produit, les clients comparent certes PerformancePoint à des solutions comme SAP Outlooksoft ou Oracle Hyperion, mais également parfois à des outils plus jeunes et peut-être plus « sexy« comme QlikView. Mais c’est sans doute dans son approche commerciale que Microsoft rencontre le plus de difficultés. Habituée à vendre ses solutions aux directions informatiques, Microsoft a dû construire un discours marketing et commercial adapté aux attentes des directions financières. Ne disposant pas de compétences suffisantes en interne, de nombreux recrutements externes ont été opérés à l’occasion des opérations de croissance externe de Oracle ou de SAP. Des recrutements de profils séniors expérimentés et donc mieux rémunérés. Malgré ces investissements humains, le résultat ne serait pas à la hauteur des plans annoncés. D’après nos estimations, les équipes en charge de PerformancePoint représenteraient plusieurs centaines de personnes. Un arrêt pur et simple de cette gamme aiderait Microsoft à atteindre ses objectifs d’économies, au grand dam des clients qui ont à ce jour fait le choix de cette solution (dont semble-t-il en France des sociétés comme PointP ou TF1 qui seraient en cours d’implémentation).
Bien évidemment, Microsoft n’annoncera pas aussi clairement l’arrêt de la gamme PerformancePoint, mais plutôt un repositionnement de son offre. L’idée serait officiellement d’intégrer plus étroitement les composants décisionnels aux offres existantes SharePoint et Office 14. Mais le résultat sera identique, la gamme PerformancePoint pourrait disparaître. Les composants BusinessScoreCard et Proclarity s’intégreraient dans Sharepoint (ce qui est déjà le cas pour la partie publication de BSC), l’accès aux cubes OLAP de SQL Server 2008 sera amélioré, mais en revanche le module de calcul budgétaire pourrait ne pas être maintenu et voir son développement s’arrêter.
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